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  • 11 juillet : la vie mauvaise

    Oursin2.jpgLes hommes sont ainsi faits. Ils négligent tellement leur vie que c'est la seule chose qu'ils consentent à avoir mauvaise. Achètes-tu un domaine ? il t'en faut un bon. Veux-tu prendre une épouse ? tu en choisis une bonne. Désires-tu des enfants ? tu souhaites qu'ils soient bons. Fais-tu même les frais d'une chaussure ? tu ne la veux pas mauvaise. Et tu te complais à avoir une vie mauvaise ! Que t'a donc fait cette vie pour que seule tu la désires mauvaise et qu'entre toutes les bonnes choses que tu possèdes tu consentes à être le seul mauvais ?

    Saint Augustin, Sermon82, 14.



  • 9 juillet : la bonte partagee

    65.SanctuaireLourdes1.jpgLa bonté ne se diminue pas pour être possédée par plusieurs ; au contraire, elle devient d'autant plus grande que ceux qui la possèdent sont plus unis ; pour tout dire en un mot, le moyen de la perdre est de la posséder tout seul ; et l'on ne la possède jamais plus que quand on est bien aise de la posséder avec plusieurs.

    Saint Augustin, La Cité de Dieu 15, 5.



  • 8 juillet : les dernieres nouvellews

    Paul.MenaceparJuifs.Dore.jpg

     

    Quand je veux les dernières nouvelles, j'ouvre saint Paul. (année paulinienne)


    Léon Bloy.

  • 7 juillet : la necessite de Marie

    CouronnementMarie.GentiledaFabriano.jpgIl y a des jours dans l'existence où l'on sent qu'on ne peut se contenter des saints patrons et qu'il faut monter plus haut.

    Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent plus.

    Les grands patrons et les grands saints.

    Les patrons ordinaires et les saints ordinaires.

    Et où il faut monter, monter encore, monter toujours...

    Jusu'à la dernière sainteté, la dernière pureté,

    La dernière beauté, le patronage dernier...

    Et s'adresser directement à Celle qui est au-dessus de tout...

    À celle qui est infiniment belle,

    Parce que aussi elle est infiniment bonne.

    À celle qui intercède.

    La seule qui puisse parler avec l'autorité d'une mère.

    Charles Péguy, Saints de France,Paris, 1941, p. 65-67.

  • 6 juillet : eplucher des pommes de terre

    EplucherPommesTerre.jpeg    Tu m’écris depuis ta cuisine, près du fourneau. L’après-midi commence. Il fait froid. À côté de toi, ta petite sœur (elle est la dernière qui a découvert cette folie divine de vivre à fond sa vocation chrétienne) épluche des pommes de terre. Apparemment, penses-tu, son travail est le même qu’avant. Néanmoins il y a une si grande différence ! — C’est vrai : avant elle ne faisait “ qu’ ” éplucher des pommes de terre ; maintenant, elle se sanctifie en épluchant des pommes de terre.

     

    Saint Josémaria, Sillon, n° 498.

     

     

  • 5 juillet : l'honneur de la femme

    Femme1.jpgIl faut dépasser la mentalité selon laquelle l'honneur de la femme vient davantage du travail à l'extérieur que de l'activité familiale. Mais il faut pour cela que les hommes estiment et aiment vraiment la femme en tout respect de sa dignité personnelle, et que la société crée et développe des conditions adaptées pour le travail à la maison.

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Familiaris consortio, n° 23.


  • 4 juillet : vocation chretienne

    75.07.StFrancoisXavier.CommuniondesApotres.HenryLerolle.1848.1929.JPGNotre foi et notre vocation de chrétiens déterminent entièrement, et pas en partie seulement, notre existence. Nos relations avec Dieu sont nécessairement des relations de générosité, et elles assument un sens plénier. L’attitude de l’homme de foi est de considérer la vie, avec toutes ses dimensions, dans une perspective nouvelle, qui est celle que Dieu nous donne.

     

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 46.

     

     

  • 3 juillet : la genuflexion

    1036875163.jpgEn fléchissant les genoux, ne faites pas un geste précipité, machinal.

    Donnez une âme à ce geste qui traduit un profond respect de la Majesté divine : avec votre corps, inclinez aussi votre âme.

    Que vous veniez à l'église ou que vous en sortiez, ployez le genou devant l'autel, lentement, profondément ; agenouillez aussi votre cœur.

    Que votre genuflexion soit un Dominus meus et Deus meustout pénétré de respect.

     

    Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 37.

     

  • 1er juillet : la valeur des injustices

    2099438835.jpg                                                 Dieu se sert au besoin, pour nous grandir, des injustices mêmes qui nous sont faites.

     
        Saint Jean Chrysostome, Homélies sur les Actes des apôtres54, 3.