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  • 31 juillet : Dieu a tout cree

    10.Troyes.Dienville.VitrailCreationmonde.jpgDieu a tout tiré du néant, pour que sa grandeur soit connue et comprise par ses œuvres.

    De même que l'âme ne peut être aperçue dans l'homme, car elle est invisible, mais peut être reconnue par le mouvement du corps, de même Dieu ne peut être vu par des yeux humains ; mais il est contemplé et connu par sa Providence et ses œuvres.

    Quand on voit un vaisseau naviguer sur la mer et se diriger vers le port, on a tout de suite l'idée que se touve à bord un pilote pour le guider.

    De même il faut admettre que Dieu est le conducteur de l'univers, bien qu'on ne le voie pas avec les yeux de la chair.

     

    Saint Théophile d'Antioche, Ad Autolycum1, 4-5.

     

     

  • 29 juillet : megalomanie ou autorite

    DeGaulle2.jpgLa mégalomanie du surhomme est aussi dangereuse qu'est indispensable l'autorité d'un vrai chef.

     

    Charles de Gaulle, cité par J. Vendroux,

    Cette chance que j'ai eue... Souvenirs de famille et journal politique 1920-1957, Paris, 1974, p. 53.




  • 27 juillet : la chastete

    Chastete.Allegorie.Hans.Memling.jpgCeux qui s'entendent dire :

    « Si vous n'avez pas gardé la chasteté, n'approchez pas du Pain céleste », se sentent tout tristes. Je voudrai bien n'avoir pas à leur tenir un tel langage, mais comment faire ?

    Dois-je taire la vérité par crainte des hommes ?

    Et si eux, ils ne craignent pas Dieu, suis-je dispensé de le craindre ?

    Puis-je oublier qu'il a été dit :

    « Serviteur mauvais et paresseux, tu aurais dû donner mon argent aux banques et j'en aurais tiré de gros intérêts » (Matthieu 25, 26).

     

    Saint Augustin, Sermon132, 4.

     

     

  • 25 juillet : le pere et la mere

    Florence.DivineProvidence.P.BerrettinidaCortona.jpgVous savez par expérience qu'une vraie mère ne se fait pas complice des refus de manger, de travailler ou d'aimer de ses enfants !

    Elle les presse d'avancer sur la route de la vie, sans faiblesse ni dureté, avec une tendre et une miséricordieuse exigence.

    Mais vous savez aussi par expérience qu'un père aimant n'accable pas ses enfants parce qu'ils grandissent lentement !

     

    Jean-Paul II,Discours aux Équipes Notre-Dame, 23 septembre 1982.



  • 23 juillet : de la necessite de l'accompagnement spirituel

    Quand nous voulons frapper et blesser notre corps, nous le pouvons bien

    mais s'il s'agit de le guérir, nous cherchons un médecin,

    75.07.SteClotilde.ChemindeCroix.7emeStation.Pradier.JPGla guérison ne dépend pas de nous comme la blessure ;

    de même pour commettre le péché, l'âme se suffit à elle-même,

    mais pour réparer le mal que le péché lui a fait, il faut implorer la main guérissante de Dieu.

     

    Saint Augustin, Sermon20, 1.



  • 21 juillet : Dieu donne a qui demande

    69.Lyon.StPothin.Voeudesechevins.jpg        Dieu veut bien donner : mais Il ne donne qu'à celui qui Lui demande, pour ne pas donner à quelqu'un qui ne serait pas prêt à rendre.

     

    Saint Augustin, Enarr. in Ps 10210.


  • 19 juillet : le Christ nous unit a lui

    Beatitudes.Christsurlamontagne.jpgTout ce que le Christ a vécu, il fait que nous puissions le vivre en Lui et qu’il le vive en nous. « Par son Incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (concile Vatican II, constitution Gaudium et Spes, n° 22, § 2). Nous sommes appelés à ne faire plus qu’un avec lui ; ce qu’il a vécu dans sa chair pour nous et comme notre modèle, il nous y fait communier comme les membres de son Corps : Nous devons continuer et accomplir en nous les états et mystères de Jésus, et le prier souvent qu’il les consomme et accomplisse en nous et en toute son Église (...). Car le Fils de Dieu a dessein de mettre une participation, et de faire comme une extension et continuation de ses mystères en nous et en toute son Église, par les grâces qu’il veut nous communiquer, et par les effets qu’il veut opérer en nous par ces mystères. Et par ce moyen il veut les accomplir en nous (S. Jean Eudes, « Le royaume de Jésus, 3, 4 », Œuvres complètes, v. 1, Vannes 1905, p. 310-311).

    Catéchisme de l'Église catholique, n° 521.

  • 17 juillet : Jesus notre modele

    75.06.StSulpice.Agneau.JPGUn vrai peintre, à force d'attention, est ce qu'il regarde. Pendant ce temps sa main bouge avec un pinceau au bout. (...) C'est ainsi que le Christ doit être notre modèle. Penser le Christ - le Christ, non notre image du Christ. Penser le Christ de toute son âme. Et pendant ce temps, l'intelligence, la volonté, etc., et le corps agissent. (...) Il faut à cet effet penser le Christ comme homme et Dieu.

    Simone Weil, La Connaissance surnaturelle, Paris, 1950, p. 334-335.




  • 15 juillet : le chapelet et le marechal Foch

    Foch, le vainqueur de la Grande Guerre de 1914-1918, ne consentait pas qu'on lui attribuât la gloire de la victorie, mais désirait qu'on le fît à Notre-Dame, disant : « J 'ai consacré intérieurement mes armées à la Sainte Vierge dont je récitais le chapelet tous les jours, même au plus fort de la bataille, quand je n'avais de repos ni le jour ni la nuit. Combien de fois n'ai-je pas vu de manière palpable son intervention manifeste, soit dans les décisions à prendre, soit dans le choix de la tactique à employer. Croyez-en donc un vieux soldat mûri par l'expérience : ne laissez la récitation du chapelet sous aucun prétexte. »




  • 13 juillet : la saintete selon Claudel

    80.Amiens.Cathedrale.PortailstFirmin.StsPicards.jpgLa sainteté n'est pas d'aller se faire lapider chez les Turcs ou de baiser un lépreux sur la bouche,

    Mais de faire le commandement de Dieu aussitôt,

    Qu'il soit

    De rester à notre place ou de monter plus haut.

     

    Paul Claudel, L'Annonce faite à Marie, prologue.