La mégalomanie du surhomme est aussi dangereuse qu'est indispensable l'autorité d'un vrai chef.
Charles de Gaulle, cité par J. Vendroux,
Cette chance que j'ai eue... Souvenirs de famille et journal politique 1920-1957, Paris, 1974, p. 53.
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La mégalomanie du surhomme est aussi dangereuse qu'est indispensable l'autorité d'un vrai chef.
Charles de Gaulle, cité par J. Vendroux,
Cette chance que j'ai eue... Souvenirs de famille et journal politique 1920-1957, Paris, 1974, p. 53.
Pour les grandes tâches collectives, ce n'est pas assez d'avoir de l'énergie et des aptitudes. Il y faut du dévouement. Il y faut de la vertu sacrifier au bien commun quelque chose de ce qu'on est, de ce qu'on a, de ce qu'on ambitionne quelque chose de ce qu'on est, de ce qu'on a, de ce qu'on ambitionne. Il y faut, non l'effacement, mais l'abnégation des personnes. Car la splendeur et la puissance d'un ensemble exigent que chaque partie s'absorbe dans l'harmonie du tout. Ainsi d'une armée, d'un jardin, d'un orchestre, d'un monument.
Ch. de Gaulle, Lettres, notes et carnets, vol. II, 1919-juin 1940, Paris, 1980, p. 361.
Le Caractère, si rien ne l'accompagne ne donne que des téméraires ou des entêtés. Mais, inversement, les plus hautes qualités de l'esprit ne peuvent suffire. L'histoire nous présente cent personnages doués des plus rares talents, mais dont le manque de caractère frappe l'œuvre de stérilité. Servant ou trahissant à merveille, ils ne créent rien ; mêlés aux événements, ils n'y impriment pas leur marque ; considérables, ils ne furent jamais illustres.
Charles de Gaulle, Le Fil de l'épée.