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  • La grandeur des Ecritures

    Si « le monde ne peut contenir les livres qui seraient écrits », ce n’est pas, comme certains le croient, à cause du nombre de textes, mais à cause de la grandeur des réalités : la grandeur des réalités non seulement ne peut pas être consignée dans des écrits, elle ne peut même pas être proclamée par la langue de chair, ni non plus être exprimée dans les dialectes et les paroles humaines. C’est pourquoi aussi Paul, au moment où il va recevoir l’enseignement divin sort de notre monde terrestre et « est enlevé jusqu’au troisième ciel » (2 Corinthiens 12, 2) afin de pouvoir entendre « les paroles ineffables » (2 Corinthiens 12, 4) de là-haut.

     

     

    Origène, Philocalie, 1-20, Sur les Écritures, intro, texte, trad ; et notes par Marguerite Harl, Paris, Le Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, 15, 19, p. 437-439.

  • Les anges

    Malheur à nous si nos péchés nous rendent indignes de recevoir la visite des anges et de jouir de leur présence.

    Saint Bernard, Premier sermon pour la fête de saint Michel.

  • Les conséquences du péché

    Celui qui est un devient multiple lorsqu’il commet une faute, parce qu’il se sépare de Dieu, se divise et tombe hors de l’unité, tandis que les multiples qui suivent les commandements de Dieu sont un. L’Apôtre en tend témoignage quand il dit : « Parce que nous les multiples sommes un seul pain et un seul corps » (1 Corinthiens 10, 17) et, à un autre endroit, « un seul Dieu, un seul Christ, une seule foi, un seul baptême » (Ephésiens 4, 5-6)) ; et ailleurs : parce que nous sommes tous un en Christ Jésus (cf. Romains 12, 5 ; Galates 3, 28) ; et encore : « Je vous ai tous fiancés pour vous présenter comme une vierge pure à un seul époux, le Seigneur » (2 Co 11, 2).

     

    Origène, Philocalie, 1-20, Sur les Écritures, intro, texte, trad ; et notes par Marguerite Harl, Paris, Le Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, 8, 3, p. 341.

  • L'harmonie des Ecritures

    Il sait que l’Écriture tout entière est le seul instrument de musique de Dieu, parfait et accordé, produisant à l’aide de sons différents une seule mélodie salutaire pour qui veut bien l’apprendre ; cette mélodie apaise et empêche toute action de l’esprit mauvais, comme la musique de David apaisa l’esprit mauvais qui était en Saül et l’étouffait (cf. 1 R 16, 14).

     

     

    Origène, Philocalie, 1-20, Sur les Écritures, intro, texte, trad ; et notes par Marguerite Harl, Paris, Le Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, 6, 2, p. 311.

  • L'indispensable apostolat

    il est) indispensable que l’homme capable d’être en ambassade de la parole ecclésiale sans al contrefaire, capable aussi de réfuter les partisans de la fausse gnose, se dresse contre les inventions hérétiques en leur opposant la sublimité de la prédication évangélique toute remplie de la symphonie doctrinale qui unit ce que l’on appelle l’ancien testament à celui que l’on nomme le nouveau.

     

     

    Origène, Philocalie, 1-20, Sur les Écritures, intro, texte, trad ; et notes par Marguerite Harl, Paris, Le Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, 5, 7, p. 299.

  • Contemplation

    Si nous somme en état de grâce, l’Esprit Saint est au milieu de notre âme, et donne un caractère surnaturel à toutes nos actions. Et, avec l’Esprit Saint, se trouvent le Père et le Fils : la Trinité Bienheureuse, qui est un seul Dieu. Nous sommes le temple de la Trinité, et nous pouvons parler avec Dieu simplement, sans rien faire de bizarre, en nous plaçant au-dessus de nous-mêmes, en nous foulant nous-mêmes aux pieds, comme l’on foule le raisin dans le pressoir, parce que nous ne sommes rien. Nous nous mettons là, au fond de notre âme, pour lui raconter ce qui nous arrive : en demandant, en adorant, en expiant, en aimant. […] en le traitant de cette façon, avec intimité, tu parviendras à être un bon enfant de Dieu et un grand ami à lui : dans la rue, sur la place, dans tes affaires, dans ta profession, dans ta vie ordinaire.

     

     

    Notes de la prédication, dans E. Burckhart-J. López, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, 2011, vol. 1, p. 312.

  • Miséricorde divine

    L’amour du Christ est un « amour miséricordieux », un amour pénétré de la miséricorde du Père qui pardonne les péchés et les misères de ses enfants. De même l’amour d’un enfant de dieu doit être un amour miséricordieux : un amour qui veut réparer auprès de Dieu les offenses des hommes et un amour qui sait pardonner aux autres, un amour rempli de la miséricorde divine qui ne rejette pas celui qui pèche mais qui réagit aux offenses par la surabondance du don de soi.

     

     

    E. Burckhart-J. López, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, 2011, vol. 1, p. 285.

  • Les petites choses

    Quand saint Josémaria parle de l’importance des « petites choses », il se réfère parfois à « des petites choses spirituelles » qui sont des actes uniquement intérieurs, même si elles se réalisent à l‘occasion d’activités extérieures (par exemple, dire une oraison jaculatoire en ouvrant une porte, ou renouveler dans son cœur l’offrande du travail à Dieu) ; d’autres  fois, en revanche, il pense à « de petites choses matérielles » : des actes qui ont pour objet quelque chose d’extérieur qui contribue à améliorer objectivement l’état des choses autour de nous, même si c’est à une degré minime (par exemple, remédier à une imperfection, afin de servir les autres par amour de Dieu).

     

     

    E. Burckhart-J. López, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, 2011, vol. 1, p. 295-296.

  • La vraie sainteté

    Un héros nous donne l’illusion de  dépasser l’humanité, le saint ne la dépasse pas, il s’efforce de la réaliser le mieux possible, comprenez-vous la différence ? Il s’efforce de s’approcher le plus près possible de son modèle Jésus-Christ, c’est-à-dire de celui qui a été parfaitement homme.

     

     

    G. Bernanos, La liberté pour quoi faire ?

  • Sens de la souffrance

    Quand il s’agit de l’épreuve, de la souffrance, du mal sous toutes ses formes, quand il s’agit de ce qu’il y a de plus déconcertant dans l’existence humaine, le Christ ne répond pas par des discours à la manière des amis de Job. Il ne vient pas expliquer, mais partager. Et loin d’écarter de la vie des siens cette pierre d’achoppement, il en fait la condition même pour être son disciple : « Si quelqu’un veut venir à ma suite qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Mt 16, 24).

     

     

    J.-B. Torrell, Inutile sainteté ? Paris, Le Centurion, 1971, p. 54.