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  • Annoncer l'évangile avec hardiesse

    L’annonce est animée par la foi, qui donne au missionnaire deAgrigente.jpg l’enthousiasme et de la ferveur. Pour définir cette attitude, comme on l’a déjà dit, les Actes emploient le terme parrhesia qui signifie parler avec hardiesse et courage; ce terme se trouve dans saint Paul : « Notre Dieu nous a accordé de prêcher en toute hardiesse devant vous l’Évangile de Dieu, au milieu d’une lutte pénible » (1 Timothée 2, 2). « Priez aussi pour moi, afin qu’il me soit donné d’ouvrir la bouche pour parler et d’annoncer hardiment le Mystère de l’Évangile, dont je suis l’ambassadeur dans mes chaînes obtenez-moi la hardiesse d’en parler comme je le dois » (Éphésiens 6, 19-20).

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 45.


  • Tous appelés à l'apostolat

    La lecture des Actes nous fait comprendre que, au commencement de l’Église, la mission adFlorence.Cathedrale.jpg gentes, tout en disposant de missionnaires « à vie » qui s’y consacraient en vertu d’une vocation particulière, était en réalité considérée comme le fruit normal de la vie chrétienne, l’engagement de tout croyant par le témoignage personnel et par l’annonce explicite lorsqu’elle était possible.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 27.


  • La grandeur du baptisé

    Assise.FresqueGiotto.Detail.jpgLe concile Vatican II affirme des baptisés que « la grandeur de leur condition doit être rapportée non à leurs mérites, mais à une grâce spéciale du Christ ; s’ils n’y correspondent pas par la pensée, la parole et l’action, ce n’est pas le salut qu’elle leur vaudra, mais un plus sévère jugement ».

    Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 14.

  • Le ciel

     

    Interprétant l’invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux », (saint Augustin) seAdorationbergers1.jpg demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « … qui est aux cieux – cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l’univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu’ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n’est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l’humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l’inverse, le juste peut être appelé « ciel » (Serm. in monte II 5, 17). Le ciel n’appartient pas à la géographie de l’espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s’est penché jusque dans l’étable : l’humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l’humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l’Enfant dans l’étable ! Touchons l’humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.

     

    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • Refuser le Christ

     

    38.Vizille.Musee.Faineces3.2007.jpgPeut-on refuser le Christ et tout ce qu’il a apporté dans l’histoire de l’homme ? Certainement oui. L’homme est libre. L’homme peut dire à Dieu : non. L’homme peut dire au Christ : non. Mais demeure la question fondamentale : est-il permis de le faire, et au nom de quoi est-ce permis ?"

    Jean-Paul II, encyclique Dives in misericordia, 30 novembre 1980, n° 7.

  • Les suites de la Révolution

    Les suites de la Révolution

    38.Vizille.Musee.AssembleeduJeudPaume.jpg

    La Révolution a mis en circulation des idées et des valeurs qui ont fasciné l'Europe puis le monde, et qui procurèrent à la France, pendant plus d'un siècle, un prestige et un rayonnement exceptionnels. On peut toutefois se demander si les catastrophes qui se sont abattues sur l'Occident n'ont pas là leur origine.

    Claude Lévi-Strauss, De près ou de loin, Paris, Odile Jaocb, 1988.

  • La terre maltraitée par l'homme

    Selon la vision de (saint) Grégoire, dans le message de Noël, l’étable représente la terre maltraitée. Le Christ ne reconstruit pas un palais quelconque. Il est venu pour redonner à la création, au cosmos, sa beauté et sa dignité : c’est ce qui est engagé à Noël et qui fait jubiler les anges. La terre est restaurée précisément par le fait qu’elle est ouverte à Dieu, qu’elle retrouve sa vraie lumière; et, dans l’harmonie entre vouloir humain et vouloir divin, dans l’union entre le haut et le bas, elle retrouve sa beauté, sa dignité. Aussi, la fête de Noël est-elle une fête de la création restaurée. À partir de ce contexte, les Pères interprètent le chant des anges dans la Nuit très sainte : il est l’expression de la joie née du fait que le haut et le bas, le ciel et la terre se trouvent de nouveau unis ; que l’homme est de nouveau uni à Dieu. Selon les Pères, le chant que désormais les anges et les hommes peuvent chanter ensemble fait partie du chant de Noël des anges ; c’est ainsi que la beauté du cosmos s’exprime par la beauté du chant de louange. Le chant liturgique – toujours selon les Pères – possède une dignité particulière parce qu’il unit le chant de la terre aux chœurs célestes. C’est la rencontre avec Jésus Christ qui nous rend capables d’entendre le chant des anges, créant ainsi la véritable musique qui disparaît quand nous perdons la possibilité de chanter ensemble et d’écouter ensemble.


    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • 15 août : louanges de Marie

     

    Assomption.Veronese.jpgLouanges à Marie

     

    Salut, ô notre joie si désirée !...

    Salut, ô allégresse de l'Église !...

    Salut, ô visage joyeux, brillant d'un éclat divin ! ...

    Salut, ô Mère, porteuse de la lumière inacessible !

    Salut, ô Mère immaculée de la Sainteté !

    Salut, ô limpide source d'eau vive !

     

    Théodote d'Ancyre (1e moitié du Ve s.).

     

    Salut, chant des Chérubins et louange des Anges !

    Salut, paix et joie du genre humain !

    Salut, paradfis de délices, salut, ô bois de la vie !

    Salut, rempart des fidèles et rempart de ceux qui sont en péril !

    Salut, réplique d'Adam ; rachat d'Ève, salut !

    Salut, source de la grâce et de l'immortalité !

    Salut, source protégée de l'Esprit Saint !

    Salut, temple de la divinité ; salut, trône du Seigneur !

    Salut, ô toute chaste, qui a écrasé la tête du Dragon !

     

    Saint Éphrem (306-373).

  • L'Église respecte la liberté

     

    28 Qeyrie-17.JPGL’Église s’adresse à l’homme dans l’entier respect de sa liberté : la mission ne restreint pas la liberté, mais elle la favorise. L’Église propose, elle n’impose rien : elle respecte les personnes et les cultures, et elle s’arrête devant l’autel de la conscience. À ceux qui s’opposent, sous les prétextes les plus variés, à son activité missionnaire, l’Église répète : Ouvrez les portes au Christ !

     

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 39.

  • Libération et royaume de Dieu

     

    EU.Valleedelamort1.jpgLa libération et le salut qu’apporte le Royaume de Dieu atteignent la personne humaine dans ses aspects physiques et spirituels. Deux gestes caractérisent la mission de Jésus : guérir et pardonner. Ses nombreuses guérisons montrent sa grande compassion en face de la misère humaine; mais elles signifient aussi qu’il n’y aura plus, dans le Royaume, ni maladies ni souffrances et que, dès le début, la mission tend à libérer les personnes de leurs maux. Dans la perspective de Jésus, les guérisons sont également signes du salut spirituel, c`est-à-dire de la libération du péché. En accomplissant des gestes de guérison, Jésus invite à la foi, à la conversion et au désir du pardon (cf. Luc 5, 24). Quand est reçu le don de la foi, la guérison pousse à aller plus loin : elle introduit dans le salut (cf. Luc 18, 42-43). Les gestes de libération de la possession du démon, mal suprême et symbole du péché et de la rébellion contre Dieu, sont des signes que « le Royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous » (Matthieu 12, 28).

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 15.