Maison heureuse d'avoir alors Jésus et sa Mère, et Jésus en sa mère ; d'avoir seule les 
deux lumières de la terre et du ciel, les deux plus grands sujets de bénédiction et de véneration, que le ciel et la terre contiendront jamais.
Aussi s'écrie Élisabeth : Tu es bénie entre les femmes et béni le fruit de ton sein (Luc 1, 42).
Ce n'est que bénédiction en la bouche d'Élisabeth ; et aussi ce n'est que grâce et bénédiction au cœur, à l'enfant et à la maison d'Élisabeth.
Si nous prenons garde au texte de l'Écriture, c'est de l'enfant que vient la lumière à Élisabeth, et ce n'est pas d'Élisabeth qu'elle arrive à son enfant ; comme c'est du Fils de Dieu que la bénédiction vient à la Vierge, et non pas de la Vierge au Fils de Dieu.
Card. de Bérulle, « Vie de Jésus », Les Mystères de Marie, Paris, Grasset, 1961, p. 226.
Salomon a demandé à Dieu de lui envoyer la Sagesse, c'est-à-dire le Saint-Esprit (Sagesse 9, 1-2.4.9-10) :
Le Règne que Jésus inaugure est le Règne de Dieu. Jésus lui-même révèle qui est ce Dieu qu’il désigne par le terme familier de « Abba », Père (Marc 14, 36). Dieu, révélé surtout dans les paraboles (cf. Luc 15, 3-32 : Matthieu 20, 1-16), est sensible aux besoins et aux souffrances de tout homme : il est un Père plein d’amour et de compassion qui pardonne et accorde gratuitement les grâces demandées.
Le pape Benoît XVI montre, dans une formule qui fait mouche, que notre humanité a besoin de Dieu même si bien des hommes refusent de l'admettre : « D’une certaine façon, l’humanité attend Dieu, elle attend qu’il se fasse proche. Mais quand arrive le moment, il n’y a pas de place pour lui. Elle est si occupée d’elle-même, elle a besoin de tout l’espace et de tout le temps de manière si exigeante pour ses propres affaires qu’il ne reste rien pour l’autre – pour le prochain, pour le pauvre, pour Dieu. Et plus les hommes deviennent riches, plus ils remplissent tout d’eux-mêmes. Et moins l’autre peut y entrer. »
De l’introduction à la prière sacerdotale de 