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fins dernieres

  • Le ciel

    Interprétant l’invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux » (saintLeverSoleilMontagne5.jpeg Augustin) se demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « … qui est aux cieux – cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l’univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu’ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n’est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l’humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l’inverse, le juste peut être appelé « ciel » (Serm. in monte II 5, 17). Le ciel n’appartient pas à la géographie de l’espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s’est penché jusque dans l’étable : l’humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l’humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l’Enfant dans l’étable ! Touchons l’humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.


    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • 19 avril : le ciel

    363438897.jpgQue sera la vision du ciel ? Écoute ce que ce sera « pour que Dieu soit en toutes choses » (1 Corinthiens 15, 28). Que signifie « toutes choses » ? Tout ce que tu cherchais ici, tout ce que tu appréciais tant ici. Que désirais-tu, qu'aimais-tu ici ? Manger et boire ? Lui-même sera ta nourriture, Il sera lui-même ta boisson. Que souhaitais-tu ici ? La santé de ton corps ? Il sera pour toi l'immortalité. Que cherchais-tu ? Des richesses ? Si Dieu ne te suffit pas, qu'est-ce qui te suffira ? Qu'aimais-tu ? La gloire, les honneurs ? Celui auquel nous disons maintenant « Tu es ma gloire, Tu me redresses la tête » (Psaume 3, 4) sera la gloire pour toi.

    Saint Augustin, Sermon 158, 9.



  • 28 fevrier : le jugement final

    ce18010e5e5d567a35c01524fb022b7f.jpg    Il faut tenir qu'après la mort, pour tout ce qui touche à l'âme, l'homme entre en possession d'une espèce d'état immuable. Voilà pourquoi, en ce qui concerne la récompense de l'âme, il n'est pas nécessaire de repousser davantage le jugement. Mais puisqu'il y a encore certaines autres choses qui relèvent de l'homme qui se déroulent durant tout le cours du temps, et qui ne sauraient demeurer étrangères au jugement divin, il importe qu'elles soient de nouveau soumises au jugement à la fin du monde. En effet, bien que l'homme ne mérite ou ne démérite plus selon elles, ces réalités relèvent d'une certaine manière de sa récompense ou de sa peine. Il est donc nécessaire que tout cela soit apprécié dans un jugement final.

        Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, III, q. 59, a. 5, ad 1.

  • 3 decembre : le jeune

    Le jeûne se pratique pour trois raisons principales. On le pratiquee21dc38a6fb593c8c8c76a90219c11f5.jpg premièrement, pour réprimer les concupiscences de la chair (...). Secondement pour élever l'esprit de l'homme vers les biens du ciel (...). On le pratique en troisième lieu, afin de satisfaire pour les péchés ; ce qui fait dire à Joël : « Convertissez-vous à moi de tout votre cœur, par le jeûne, etc. » et saint Bernard ajoute : « Le jeûne est bon et salutaire, il rachète les supplices éternels et il remet les péchés ; non seulement il obtient le pardon, mais il mérite la grâce ; non seulement il efface nos péchés passés, mais il repousse même ceux que nous pouvions commettre à l'avenir ».

    Saint Thomas d'Aquin, Sur l'Humanité de notre Seigneur Jésus-Christ10.


  • 2 novembre : les morts

    medium_Peseedesames.VanderWeyden.jpgMais, dira-t-on, c'est un malfaiteur qui est mort : il est doublement à plaindre, comme mort et comme malfaiteur ; il est deux fois à plaindre, parce que deux fois mort : temporellement et éternellement. Car s'il s'agissait d'un honnête homme, nous lui témoignerions des regrets affectueux, nous pleurerions son départ et le vide qu'il a fait parmi nous. Les mauvais sont beaucoup plus à plaindre, car après cette vie, ce qui les attend, ce sont des peines éternelles ; oui, mes frères, assumez envers cet homme le rôle de la pitié.

    Saint AUGUSTIN, <em>Sermo 302</em> 18.

     

     

  • 26 septembre : voir Dieu

    12a4d36d16f13eecae179bb9ea5b12e4.jpgSi un homme (...) a pu voir devant lui le monde entier dans son unité, ce n'est pas parce que le ciel et la terre se sont rétrécis, mais parce que l'âme du voyant s'est élargie.

    Saint Grégoire le Grand, Dialogues II, 35, 7 (à propos d'une vision de saint Benoît auquel « le monde entier fut présenté à ses yeux, comme rassemblé dans un unique rayon de soleil », Ibid.II, 35, 1).

  • 9 septembre : l'Eglise chemin de salut

    2659240ee0db9d97342ac19df5651df4.jpgL'Église est la vérité qui sauve, parce que l'Église est le Christ lui-même, présent dans le temps par sa Parole et par son œuvre rédemptrice. Dieu, qui est la Vérité par essence, devait nécessairement, en se manifestant à l'homme au cœur de son histoire, par l'Incarnation, se révéler comme la vérité : « Je suis la Vérité » (Jean 14, 6) ; « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres » (Jean 8, 12), dit Jésus. Et l'apôtre théologien nous dit que « la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1, 17). Par ailleurs, le message de la vérité salvifique, étant éternel et universel, devait être garanti et protégé - après le bref passage du Christ dans l'histoire humaine - par une institution visible et « organisée ». C'est pourquoi l'Église n'existe que pour la vérité et le salut.

    Jean-Paul II, Discours à la faculté de théologie de Palerme, 21 novembre 1982.


  • Pierre Lefresne

    e6fa69a97a39307dc78c4a41dcda5b6b.jpgAmi internaute, qui que tu sois, si tu sais prier, merci de prier pour Pierre Lefresne, prêtre de la prélature de l'Opus Dei qui est décédé accidentellement dans la nuit de mercredi à jeudi.

     

    Voici le communiqué publié par le Service Information-Communication de l'Opus Dei en France :

     

    Décès de l'abbé Pierre Lefresne

    Un prêtre de l’Opus Dei décède dans le Massif de la Chartreuse

    06/09/2007 Communiqué du Service Information-communication de l'Opus Dei en France.

    Deux prêtres de l’Opus Dei, l’abbé Antoine Galles et l’abbé Pierre Lefresne sont partis mercredi 5 septembre au matin en excursion dans le massif de la Chartreuse. Au retour, tardif et presque de nuit, l'abbé Lefresne a fait une chute en essayant de prendre un raccourci assez escarpé, et a sans doute reçu un fort choc à la tête. Compte tenu de l'obscurité qui s'installait, les deux prêtres ont décidé de se reposer à même le sol. Au petit matin, l’abbé Galles s'est aperçu du décès de l'abbé Lefresne lorsqu'il a essayé de le réveiller.

    Les deux prêtres ont été retrouvés dans la matinée par une des équipes de la gendarmerie nationale parties à leur recherche.

    L’abbé Lefresne, 63 ans, a été à la tête de l'Opus Dei en France en tant que Vicaire régional pendant 4 ans, de 1984 à 1988. Il avait été ordonné prêtre en 1981 par Jean-Paul II. Il a exercé son activité pastorale dans plusieurs villes, Paris, Strasbourg, Rennes, Marseille. Il était connu pour sa rigueur intellectuelle -c'était un ancien chercheur au CNRS- son sens de l'humour et sa politesse en toute circonstance. Accueillant et prudent dans ses conseils, il était très apprécié dans son travail sacerdotal. Son décès représente une grande perte pour l’Opus Dei.

     

  • 6 septembre : la mort de Jesus

    On dirait qu'au moment de la lui donner, le bon Dieu s'est trompé dee8869b2d0f3b7d413a67a8f96d066c13.jpg mort, comme au vestiaire on vous donne un habit pour un autre. Oui, ça devait être la mort d'un autre, (...) cet autre, lorsque viendra l'heure de la mort, s'étonnera d'y entrer si facilement, et de s'y sentir confortable.

    G. Bernanos, Le Dialogue des Carmélites.

  • 20 aout : le sang des martyrs

    cde9d0ca6767214542c6ff7f8dc7eb21.jpgVers la fin de l'Appel des Armes, Nangès, qui, bien qu'en allant à la messe, n'est « pas très fort sur ce chapitre », pense à la mort d'un camarade tombé au combat et, dans sa grande peine, une consolation lui venait. Car il croyait que le sang des martyrs de l'Afrique était utile. Sa conviction était que rien n'est perdu dans le monde, que tout se reporte et se retrouve au total ; ainsi tous les actes sublimes des héros formaient pour lui une sorte de capital commun dont les intérêts se reversaient obscurément sur des milliers d'âmes inconnues.

    Daniel-Rops, Psichari, Paris, 1942, p. 134-135.