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Dominique Le Tourneau - Page 25

  • Première communion

    [On dit parfois que le jour de la première communion sera le plus beau jour de notre vie] Mais la première communion, normalement, ce doit être la moins bonne de toutes. Elle doit être bonne, mais la seconde doit être meilleure, puisqu’elle ajoute des grâces à celles de la première ; et la troisième encore meilleure, et ainsi de suite jusqu’à la fin ; c’est la dernière communon sur terre qui doit être la meilleure de toutes, celle qui prépare immédiatement à la communion face à face au ciel. Et l’on peut dire la même chose de la première messe  d’un jeune prêtre. Ne nous laissons pas prendre aux émotions. La première messe doit être bonne, mais la seconde meilleure, et c’est la dernière messe du prêtre, celle qui prépare son « In manus tuas » dans la mort, qui doit être la meilleure.

     

    D.-J. Lallement, Dociles à l’Esprit qui scrute les profondeurs de Dieu, Paris, Téqui, 1996, p. 77-78.

  • Eucharistie et prêtre

    Devenir Eucharistie, c'est le vœu et l'engagement constant du prêtre, afin que l'offrande du corps et du sang du Christ faite à l'autel soit le sacrifice de notre existence. Chaque jour nous tirons des saintes espèces un amour libre et pur qui fait de nous des ministres dignes et des témoins lumineux du Seigneur. C'est ce que les fidèles attendent du prêtre, un véritable exemple de dévotion envers l'Eucharistie. Ils aime le voir en prière et en adoration silencieuse devant le Christ, à la suite du Curé d'Ars qui sera tout particulièrement évoqué au long de l'année sacerdotale... Conscients de notre indignité et malgré nos péchés nous devons nous alimenter de l'amour que le Seigneur nous offre dans le sacrement eucharistique. Ce soir, nous renouvelons notre foi dans la présence réelle car elle n'est pas facilement acquise.

     

    Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 10 juin 2009.

  • Partager sa joie

    Lorsque quelqu'un a reçu cette joie, il ne peut pas la garder pour lui ; la joie doit toujours être partagée. Une joie doit être communiquée. Marie est immédiatement allée communiquer sa joie à sa cousine Elisabeth. Et depuis qu'elle a été élevée au ciel, elle distribue de la joie dans le monde entier, elle est devenue la grande Consolatrice ; notre Mère qui transmet joie, confiance, bonté et qui nous invite nous aussi à distribuer la joie. Tel est le véritable engagement de l'Avent : apporter la joie aux autres. La joie est le véritable don de Noël, et non pas les cadeaux coûteux qui prennent du temps et de l'argent. Nous pouvons communiquer cette joie de manière simple : par un sourire, par un geste de bonté, par une petite aide, par un pardon. Apportons cette joie et la joie donnée nous reviendra en retour. Cherchons en particulier à apporter la joie la plus profonde, celle d'avoir connu Dieu en Christ. Prions pour que dans nos vies transparaisse cette présence de la joie libératrice de Dieu.

     

    Benoît XVI, Homélie, 18 décembre 2005.

  • Nous et les autres dans l'adversité

    Voici ce qui nous différencie d'avec ceux qui ne connaissent pas Dieu : eux, dans l'adversité, ils se plaigent et critiquent ; nous, l'adversité ne nous écarte ni de la vertu ni de la vraie foi. Au contraire, celles-ci se renforcent dans la douleur.

     

    Saint Cyprien, De mortalitate 13.

  • Les bienfaits qu'apporte le Christ

    Là où Jésus-Christ « arrive, le découragement cède le pas à l’espérance, la bonté chasse les incertitudes et une force vigoureuse ouvre l’horizon à des perspectives inhabituelles et bénéfiques ».

    Benoît XVI, Discours à l’aéroport de La Havane, 28 mars 2012.

  • Le soin des détails

    Un nomade, par les traces suivies, détermine que l'animal qui les a laissées est une chamelle ayant eu récemment un petit, qu'elle est boiteuse, borgne et atteinte de la gale (...). C'est une femelle : l'urine sur le sol est en effet en arrière des empreintes des membres postérieurs ; elle a un petit : quelques gouttes de lait, tombées par terre, sous l'effort qu'elle fait en pissant l'attestent ; elle boîte : car un de ses membres s'appuie moins que les autres sur le sol ; elle n'a qu'un œil : elle se présente en effet toujours du même côté de l'arbre ou des touffes d'herbe où elle a // pâturé ; enfin sa couleur et sa maladie sont révélées par les débris de son poil laissés aux arbustes épineux où elle s'est grattée.

     

    A. LAIBE, Un officier au pays des hommes voilés (notes de route 1908-1912), Paris, Mémoires d'Hommes, 2007, p. 142-143.

  • Une reine végétarienne

    La reine Sophie d’Espagne, raconte comment elle est devenue végétarienne.

    Je suis végétarienne parce que, à la mort de mon père [Paul, roi de Grèce], je me suis dit : « Que puis-je lui donner ? Que puis-je faire pour lui ? Que puis-je lui offrir ? » J’ai décidé à ce moment-là d’offrir pour lui quelque chose qui pourrait me coûter : ne pas manger de viande le  restant de ma vie. Telle est la raison, l’unique raison, pour laquelle je suis végétarienne.

     

    Cf. Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 685, p. 444.

  • Le respect des prêtres

    Je ne veux pas que diminue la révérence que l’on doit professer envers lesprêtres, car la révérence et le respect qu’on leur témoigne ne s’adressent pas à eux, mais à moi, en vertu du Sang que je leur ai donné pour qu’ils l’administrent. Si ce n’était pas pour cela, vous devriez leur témoigner la même révérence qu’aux laïcs, et rien de plus.

     

    Sainte Catherine de Sienne, Le Dialogue, chap. 116.

  • Ressembler au Christ

    Le Christ t’a donné le pouvoir d’être comme lui selon tes forces. Ne t’effraie pas d’entendre cela. Ce qui doit te faire trembler, c’est de ne pas être comme lui.

     

    Saint Jean Chrysostome, In Matthæum homiliæ 78, 4. 

  • Posséder Dieu

    Voici quelle est la première parmi toutes les choses belles et honnêtes : toujours posséder Dieu.

    Saint Grégoire de Nazianze, Epistulæ 212.