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saint augustin - Page 2

  • Marie est bienheureuse

     

    C'était dire : Ma Mère elle-même, que vous avez appelée bienheureuse, est heureuse parce qu'elle garde la parole de Dieu : non point parce qu'en elle la Parole « s'est faite chair et a habité parmi nous » (Jean 1, 14), mais parce qu'elle garde cette même Parole de Dieu par qui elle a été faite et qui, en elle, s'est faite chair.


    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études  augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 10, 3, p. 455.

     

  • Sainteté et maternité divine de Marie

    Marie était heureuse parce qu'avant même de l'enfanter elle porta le Maître en son sein. Vois si ce que je dis n'est pas vrai. Comme le Seigneur passait au milieu des foules qui le suivaient et opérait des miracles, une femme s'écria : « Heureux le sein qui t'a porté » (Luc 11, 27). Et le Seigneur, pour qu'on ne recherche pas le bonheur de la chair, qu'a-t-il répondue ? « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28) ! Marie elle-même était donc plus heureuse parce qu'elle écouta et garda la parole de Dieu ; elle garda la Vérité en son esprit plus que la chair en son sein. Le Christ est Vérité ; le Christ est chair ; le Christ Vérité fut dans l'esprit de Marie, la chair du Christ dans le sein de Marie ; mais ce qui est dans l'esprit est plus grand que ce qui est porté dans la chair.

    Saint Augustin, Sermo Denis 25, 7 (il est un des premiers à établir le lien entre la sainteté et la maternité divine de Marie).

     

  • Le Dieu des chrétiens

    Nabuchodonosor déclare : « Je vais édicter un décret pour toutes les tribus et les langues de toute la terre. » Quel décret ? « Tous ceux qui blasphèmeront le Dieu de Sidrac, de Misac et d'Abdénago seront mis à mort, et leur maison sera détruite. » Voilà comment a sévi un roi étranger pour qu'on ne blasphème pas le Dieu d'Israël qui avait pu délivrer les trois jeunes gens des flammes, et ils ne veulent pas que les rois chrétiens sévissent parce qu'on exorcise le Christ qui délivre, non pas trois jeunes gens, mais l'univers entier avec les rois eux-mêmes des flammes de la géhenne ! Car ces trois jeunes gens, mes frères, ont été délivrés d'un feu temporel. Le Dieu des Macchabées n'est-il pas le même que celui des trois jeunes gens ? Il a délivré ceux-ci des flammes, les autres ont pertdu la vie corporelle dans les tourments du feu, mais leur âme est demeurée attachée aux préceptes de la Loi. Les uns ont été délivrés d'une manière éclatante, les autres ont été couronnés secrètement.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 11, 14, p. 623.

     

  • La parenté spirituelle avant la parenté charnelle

    Que nous enseigne-t-il par là, sinon à placer notre parenté spirituelle avant notre parenté charnelle et que les hommes sont heureux, non pas du fait qu'ils sont liés par la chair à des juestes et à des saints, mais du fait que, par leur soumission et leur imitation, ils son attachés à leur doctrine et à leurs mœurs ? Marie a donc été plus heureuse de recevoir la foi du Christ que de concevoir la chair du Christ. En effet, à qui disait : « Heureux le sein qui t'a porté », le Christ lui-même a répondu : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 27-28).

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, notes par M.-F. Berrouard, p. 906.

     

     

  • Faire attention à nos paroles

    75.05Dante.JPGFaire attention à nos paroles

    Les philosophes, dit-il, parlent en toute liberté, sans redouter de blesser l'auditeur religieux en des choses très difficiles à saisir. Mais nous sommes tenus de régler nos paroles sur une norme déterminée, pour éviter que la liberté d'expression ne donne lieu à telle opinion impie au plan même du sens des paroles.

    Saint Augustin, De civitate Dei 10, 23.

     

     

     

  • Respecter le nom de Dieu

    « Je vais édicter un décret pour toutes les tribus et les langues de toute la terre. » Quel décret ? « Tous ceux qui blasphèmeront le Dieu de Sidrac, de Misac et d'Abdénago seront mis à mort, et leur maison sera détruite. » Voilà comment a sévi un roi étranger (Nabuchodonosor) pour qu'on ne blasphème pas le Dieu d'Israël qui avait pu délivrer les trois jeunes gens des flammes, et ils ne veulent pas que les rois chrétiens sévissent parce qu'on exorcise le Christ qui délivre, non pas trois jeunes gens, mais l'univers entier avec les rois eux-mêmes des flammes de la géhenne ! Car ces trois jeunes gens, mes frères, obt été délivrés d'un feu temporel. Le Dieu des Macchabées n'est-il pas le même que celui des trois jeunes gens ? Il a délivré ceux-ci des flammes, les autres ont pertdu la vie corporelle dans les tourments du feu, mais leur âme est demeurée attachée aux préceptes de la Loi. Les uns ont été délivrés d'une manière éclatante, les autres ont été couronnés secrètement.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 11, 14, p. 623.

     

  • La vraie santé

    MonumentGailleton.69.Lyon.jpgIl est bon, oui il est bon que tu ne t'affaires au sujet de la santé coporelle que pour la demander à Dieu. S'il sait qu'elle t'est utile, il te l'accordera ; s'il ne te l'a pas accordée, c'est qu'il ne te servirait pas de l'avoir. Combnien gisent sur leur lit, malades et sans commettre de fautes, qui, s'ils étaient en bonne santé, se lanceraient dans le crime ? Le brigand qui se dirige vers un défilé pour tuer un homme, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit malade ! Celui qui se lève la nuit pour percer le mur d'autrui, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit secoué par la fièvre ! Malade, il serait sans faure ; en bonne santé, c'est un sclérat. Dieu saint donc ce qui nous est utile ; faisons seulement en sorte que notre cœur ne soit pas atteint par la maladie du péché et, quand il nous arrive d'être frappés dans notre corps, supplions-le.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 12, p. 433.

     

  • Ne pas nous tromper de bien

    Il pouvait descendre de la Croix, celui qui a pu ressusciter du sépulcre ; mais il nous a enseigné à supporter les insulteurs, il nous a enseigné à être patients en face des paroles des hommes, à boire maintenant le calice d'amertume et à recevoir ensuite le salut éternel. Bois, toi qui es malade, le calice amer pour devenir en bonne santé... ; ne sois pas agité par la cainte puisque, pour que tu ne t'agites pas de crainte, le Médecin a bu le premier : le Seigneur a bu le premier l'amertume de la Passion. Il a bu, celui qui n'avait pas de péché, celui qui n'avait rien en lui à devoir être guéri. Bois jusqu'à ce que passe l'amertume de ce siècle et qu'arrive le siècle où il n'y aura aucn scandale, aucune colère, aucune fièvre, aucune tromperie, aucune inimitié, aucune vieillesse, aucune mort, aucune dispute. Peine ici-bas pour venir à la fin ; peine de peut que, si tu ne veux pas peiner ici-bas, tu n'arrives à la fin de la vie, mais que tu n'arrives jamais à la fin des peines.

    Saint Augustin, En. In Ps. 48, 1, 11 ; P.L. 36, 551.

     

  • Eucharistie et adoratio

    Il existe un lien intrinsèque entre la célébration et l'adoration. En, effet, la messe est en elle-même le plus grand acte d'adoration de l'Église : « Personne ne mange cette chair, écrit saint Augustin, s'il ne l'a pas d'abord adorée » (Enarrationes in psalmos 98, 9). L'adoration en dehors de la messe prolonge et intensifie ce qui s'est produit lors de la célébration liturgique et permet un accueil véritable et profond du Christ.

    Benoît XVI, Angélus, 10 juin 2007.

     

     

  • Adorer Dieu

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    Maintenant je t'aime et toi seul, je te suis toi seul et je te cherche toi seul, je ne suis disposé à servir que toi seul, parce que toi seul gouvernes justement ; je veux être sous ta juridiction. Ordonne ce que tu veux : mais guéris mes oreilles pour que j'entende ta voix ; soigne et ouvre mes yeux pour que je voie tes signes ; arrache de moi toute ignorance pour que je te reconnaisse. Dis-moi où je dois orienter mon regard pour te voir, et j'espère faire tout ce que tu me demanderas.

     

    Saint Augustin, Soliloques 1, 1.