Il y a des jours dans l'existence où l'on sent qu'on ne peut se contenter des saints patrons et qu'il faut monter plus haut.
Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent plus.
Les grands patrons et les grands saints.
Les patrons ordinaires et les saints ordinaires.
Et où il faut monter, monter encore, monter toujours...
Jusu'à la dernière sainteté, la dernière pureté,
La dernière beauté, le patronage dernier...
Et s'adresser directement à Celle qui est au-dessus de tout...
À celle qui est infiniment belle,
Parce que aussi elle est infiniment bonne.
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler avec l'autorité d'une mère.
Charles Péguy, Saints de France,Paris, 1941, p. 65-67.