On ne peut pas dire qu'il y aura en enfer la vie de l'âme, puisque l'âme ne participera en aucune manière à la vie surnaturelle de Dieu ; on ne peut pas dire qu'il y aura la vie du corps, puisque le corps y sera en proie à toute sorte de douleurs. Par là même, cette seconde mort sera plus cruelle, parce que la mort ne pourra y mettre fin.
Saint Augustin, La Cité de Dieu, l. 19, ch. 28).