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lumière - Page 2

  • 16 aout : la Sainte Trinite

    allegorietrinitaire.Dieurassembleetprotegepeuplepargracecrucifie.jpgÔ Trinité éternelle, vous êtes vraiment un océan profond, où plus je cherche, plus je trouve, et plus je trouve plus je cherche. Vous me rassasiez, sans me faire dire jamais, c’est assez ; car, dans votre abîme, vous comblez mon âme, en la laissant toujours affamée. Elle a soif de vous, ô Trinité éternelle, et c’est dans votre lumière qu’elle désire vous voir, vous lumière. Comme le cerf soupire après les sources d’eau vive, ainsi mon âme désire quitter ce corps enténébré, pour contempler la vérité de votre être. Combien de temps encore votre face restera-t-elle cachée à mes regards ? Ô Trinité éternelle ! feu et abîme de charité, dissipez bien vite le nuage de mon corps. Car la connaissance que vous m’avez donnée de vous me presse sous l’attrait de votre vérité.

    Bienheureux Raymond de Capoue, Vie de sainte Catherine de Sienne, Paris, 2000, p. 355.

     

     

  • 12 aout : se fondre dans la volonte de Dieu

    67.Wissembourg.Cloitre.JPGDe même qu’une petite goutte d’eau versée dans une grande quantité de vin semble ne plus exister, prenant le goût du vin et sa couleur ; et de même que le fer rougi à blanc est parfaitement semblable à du feu, ayant dépouillé sa forme première et propre ; et de même que l’air traversé par la lumière du soleil revêt l’éclat même de la lumière, au point qu’il semble non seulement illuminé mais lumière même, ainsi faudra-t-il que dans les saints le sentiment humain se fonde, d’une certaine manière qu’il n’est pas possible de dire, se fonde tout entier dans la volonté de Dieu. Autrement, comment Dieu serait-il « tout en tous » si quelque chose de l’homme restait en l’homme ? Sa substance, certes, restera, mais en une autre forme, une autre gloire, une autre puissance.

     

    Saint Bernard, Traité de l’amour de Dieu10, 28.

     

     

  • 2 aout : les artifices du demon

    DragonApocalypse.Angers.jpgPlus on comprend la sainteté de Dieu, plus on comprend le contraire de ce qui est saint :

    c'est-à-dire les masques trompeurs du démon.

    L'exemple majeur en est Jésus-Christ lui-même :

    à côté de Lui, qui est le Saint par excellence, satan ne pouvait se cacher et sa réalité était continuellement contrainte à se révéler.

    C'est pourquoi on pourrait peut-être dire que lorsque la concience de ce qui est démoniaque se perd, la sainteté disparaît elle aussi.

    Le diable peut se réfugier dans son élément préféré, l'anonymat, lorsque ne resplendit pas, pour le révéler, la lumière de celui qui est uni au Christ.

     

    J. Ratzinger-V. Messori, Entretien sur la foi, Paris, 1985, p. 180.

  • 18 mars : vivre la Passion

    bfdc531542b102c47352a5e744759b88.jpegLorsque je tombais malade et qu'on me transporta à l'infirmerie, j'ai eu beaucoup de chagrin. Nous étions deux à l'infirmerie. Les sœurs allaient voir Sœur N. Quant à moi, personne n'est venu me voir. Nous étions chacune dans une cellule à part; Les soirées en hiver étaient longues. Sœur N. avait de la lumière et un poste de radio. Chez moi, il n'y avait pas de lumière. Je ne pouvais même pas préparer ma méditation. Deux semaines passèrent ainsi. Un soir je me plaignis au Seigneur que j'avais beaucoup de peine, car n'ayant pas de lumière je ne pouvais pas lire ma méditation. Alors le Seigneur me dit qu'Il reviendrait chaque soir et me donnerait les points pour la méditation du lendemain. Tous ces points portaient sur sa très amère Passion. Il me dit : « Pense à ce que j'ai souffert devant Pilate ! » Ainsi, pendant toute la semaine, j'ai médité la Passion. À partir de ce moment mon âme fut inondée de joie. Je n'avais plus besoin ni de visites, ni de lumière, Jésus-Christ suffisait pour tout.

    Sœur Faustine, rapporté par M. Winowska, L'icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, 1973, p. 80-81.

     

     

  • 19 janvier : mefions-nous de nous-memes

    2a1318221935fc4d5d14a6068ac1d4da.jpgQui de plus intelligent que David ? Et cependant il ne s'est pas rendu compte qu'il avait gravement péché (...). Il a eu besoin de la lumière du prophète, lequel, par ses paroles, lui fit prendre conscience de sa faute. Le Seigneur veut donc que certaines personnes aillent voir le pécheur, pour lui parler de ce qu'il a fait.

    Saint Jean Chrysostome, In Matthaeum homiliae60, 1.

     

     

  • 7 novembre : le nom de Dieu

    Ce ne sera pas un nom sonore, qui puisse se dire en quelqu'une des806314e159b04a219f7e8608f302b7b1.jpglangues humaines. Ce sera un nom de feu et de lumière, un nom spirituel, envahissant et subsistant. Il sera prononcé, au cœur des élus et des anges immergés en lui comme l'éponge dans l'océan, par l'essence divine elle-même, dont il sera de soicapable de livrer toute la transparence et toute la plénitude. Et cependant, en fait, nulle créature ne le possédera jamais au point d'en épuiser le contenu et d'en circonscrire les richesses : car il faut être absolument tout ce qu'est Dieu pour connaître absolument tout ce qu'est Dieu.

    Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, Éditions de l'Abeille, 1943, p. 58.

  • 3 octobre : le chretien authentique

    À quels critères peut-on discerner le chrétien qui est en authentique71a6fd196f7d50a54c8c2ea4d0606fd8.jpg communion avec Dieu de celui qui vit dans l'illusion ? La réponse de Jean est la suivante. Dieu est lumière (1, 5) ; le chrétien attaché aux ténèbres du péché, et dans l'existence duquel Dieu-lumière ne se reflète pas, vit dans l'illusion. Dieu est amour (4, 8.10) ; le chrétien qui n'aime pas, et dans l'existence duquel le Dieu d'amour ne se reflète pas, vit dans l'illusion.

    A. Feuillet, , Paris, Pierre Téqui, 1997, p. 116.

  • 4 aout : un seul Dieu en trois Personnes

    « Il était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant en ce85c84c1ba99887295ce2fa2e431a980a.jpg monde » (Jean 1, 9) ; c'est le Père. « Il était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde » ; c'est le Fils. « Il était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde » ; c'est le second Consolateur (Paraclet) (Jean 14, 16). Il était, et il était, et il était : mais il était un. Il était Lumière, et Lumière, et Lumière ; mais une seule Lumière, un seul Dieu. C'est ce que David apercevait jadis quand il disait : « Dans ta lumière nous verrons la Lumière » (Psaume 35, 10). Et nous, maintenant, nous voyons et nous prêchons : de la Lumière qui est le Père, nous atteignons la Lumière qui est le Fils, dans la Lumière qui est l'Esprit, théologie brève et simple de la Trinité.

     

    Saint Grégoire de Nazianze, 5ème Discours théologique, 4.