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liturgie - Page 2

  • 4 septembre :

    d119ad51fd374f97f66ec37864733990.jpgJe vous donne donc rendez-vous à la Sainte Table pour la Pentecôte. Il faut vous enfourner au confessionnal. Pauvre garçon ! C'est dur, mais enfin pas plus que pour les autres. Les camarades y sont passé. Pas de respect humain, Jacques Rivière !

    Paul Claudel, "Lettre à Jacques Rivière", 3 mars 1907, dans Toi, qui es-tu ? (Tu, qui es ?), Paris, 1941, p. 25.

  • 8 avril : Paques

        medium_Resurrection.Jesus.Adam.Eve.jpgC’est cet amour du Christ que chacun d’entre nous doit s’efforcer de réaliser dans sa propre vie. Mais pour être ipse Christus il faut se regarder en Lui. Il ne suffit pas d’avoir une idée générale de l’esprit qui était celui de Jésus ; encore faut-il apprendre de Lui des manières et des attitudes. Et surtout, il faut contempler sa vie, son passage sur la terre, ses traces, pour en tirer force, lumière, sérénité, paix.

    Quand on aime quelqu’un, on désire connaître tous les détails de sa vie et de son caractère, de façon à s’identifier à lui. C’est pourquoi nous devons méditer la vie de Jésus, depuis sa naissance dans une crèche, jusqu’à sa mort et à sa résurrection. Saint Josémaria, <a xhref="http:www.fr.escrivaworks.org/book/quand_le_christ_passe>Quand le Christ passe</a>, n° 107.


  • 15 mars : la place de la messe dans la vie

    Si ma vie passée et présente peut être qualifiée d'"active", n'oublions pas que l'"acte" par excellence de chaque jour est la sainte messe qui constitue la synthèse la plmedium_JPIIaGerlanden1986.jpgus parfaite de la prière, le cœur de la rencontre avec Dieu dans le Christ. L'expérience de plus de trente ans de vie sacerdotale m'a appris que pour atteindre ce sommet, pour parvenir à cette synthèse et à cette plénitude, il faut y entrer par la prière et en sortir vers la prière de la journée tout entière, sachant parfaitement que cette journée sera remplie à déborder d'activités et d'engagements de toutes sortes.

    Jean-Paul II, "N'ayez pas peur !" André Frossard dialogue avec Jean-Paul II, Paris, 1982, p. 44.


  • 14 mars : la piete

    medium_LouisIX.Greco.jpgSi je perdais deux fois plus temps au jeu ou à la chasse, vous ne m'en

    feriez pas grief.

    Saint Louis, à ceux qui lui reprochaient d'entendre deux messes par jour et d'ajouter à l'office quotidien celui des morts.


  • 8 mars : prier en chrétien

     

    medium_JPIIaLourdes2004.jpgNous devons prier en chrétiens. En effet, pour le chrétien la prière acquiert une caractéristique particulière qui change totalement sa nature et sa valeur intimes. Le chrétien est disciple de Jésus ; c'est lui qui croit véritablement que Jésus est le Verbe incarné ; le Fils de Dieu venu parmi nous sur terre. En tant qu'homme, la vie de Jésus a été une prière continuelle, un continuel acte d'adoration et d'amour du Père, et puisque l'expression la plus forte de la prière est le sacrifice, le sommet de la prière de Jésus est le sacrifice de la Croix, anticipé par l'Eucharistie lors de la dernière Cène et transmis à tous les siècles par la Sainte Messe. C'est pourquoi le chrétien sait que sa prière est Jésus ; chacune de ses prières vient de Jésus ; c'est lui qui prie en nous, avec nous et pour nous. Tous ceux qui croient en Dieu prient ; mais le chrétien prie en Jésus-Christ ; le Christ est notre prière.

    Jean-Paul II, , 14 mars 1979.

     

  • 5 mars

    medium_Belgique.MesseThuin.jpgSavez-vous à quoi ressemblent les fidèles qui quittent le servie eucharistique sans action de grâces ? Ma parole paraîtra dure, sans doute, mais je dois la dire en raison de la négligence d'un grand nombre. Quand Judas eut communié à la dernière Cène, lors de cette nuit mémorable, laissant les autres apôtres attablés avec le divin Maître, il sortit à la dérobée. C'est là le modèle des fidèles qui s'impatientent pour sortir avant la dernière action de grâces. Si Judas n'était pas sorti, il ne serait pas devenu traître. S'il n'avait pas quitté ses frères, il n'aurait pas péri. S'il ne s'était pas glissé hors de la bergerie, le loup n'aurait pas pu dévorer la brebis isolée. S'il étai resté sous la houlette du pasteur, il ne serait pas tombé sous les griffes de la bête féroce. Judas sort et se joint aux Juifs, mais les apôtres ne sortent avec leur Maître qu'après avoir récité l'hymne d'action de grâces.

    Saint Jean Chrysostome, Ière Homélie sur le baptême 4.



  • 31 décembre

    Quelques pieux exercices, qui marquent la date du 31 décembre, ont la piété populaire pour origine. Dans la plus grande partie des pays occidentaux ce jour coïncide avec la fin de l’année civile. Cette fête conduit les fidèles à méditer sur le « mystère du temps » qui passe à la fois rapidement et inexorablement. Cette réflexion suscite en eux les deux réactions suivantes : tout d’abord, un sentiment mêlé de repentir et de regret pour les fautes qui ont été commises, et pour toutes les occasions de vivre dans la grâce de Dieu, qui ont été perdues durant l’année qui s’achève ; ensuite, le désir de remercier Dieu pour tous les bienfaits reçus de lui.
    medium_TeDeum1.jpg
    Cette double attitude a donné naissance respectivement à deux pieux exercices : d’une part, l’exposition prolongée du Saint-Sacrement qui permet aux communautés religieuses et aux fidèles de bénéficier de longs moments de prière, surtout silencieuse ; d’autre part, le chant du Te Deum, qui exprime la louange et l’action de grâces des fidèles pour tous les bienfaits obtenus de Dieu durant l’année qui va s’achever.
    Dans certains lieux, surtout dans les communautés monastiques et dans les associations de laïcs, dont la spiritualité accorde une place importante à la dévotion eucharistique, la nuit du 31 décembre est marquée par une veillée de prières, qui s’achève par la célébration de la Sainte Messe. Il convient d’encourager l’organisation de telles veillées ; toutefois, celles-ci doivent être célébrées en tenant compte des éléments liturgiques de l’Octave de Noël ; de plus, elles doivent être conçues non seulement comme un acte de réparation tout à fait juste face à l’insouciance et à la débauche, qui marquent le passage d’une année à l’autre, mais encore comme une veillée offerte au Seigneur pour les prémices du nouvel an.

    Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie, 17 décembre 2001, n°114.

  • La Sainte Famille

    medium_SteFamille2.jpgL’Église fête demain la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph (le dimanche dans l’octave de la Nativité). « Elle offre [ainsi] aux familles chrétiennes des possibilités très amples pour accomplir certains rites, ou pour organiser des moments de prières adaptés à cette célébration liturgique.
    L’évocation de Joseph, de Marie et de l’Enfant Jésus qui se rendent à Jérusalem, comme toute famille juive fidèle à la Loi, en vue d’accomplir les rites de la Pâque (cf. Luc 2, 41-42), favorisera l’accueil de la proposition pastorale consistant à encourager tous les membres de la famille à participer ensemble, en ce jour, à la célébration de l’Eucharistie. De même, cette fête constitue un cadre très approprié pour le renouvellement de la consécration des différents membres de la famille à la Sainte Famille de Nazareth, ainsi que la bénédiction des enfants, prévue dans le Rituel, et, si l’occasion se présente, le renouvellement des engagements des époux, devenus des parents, prononcés le jour de leur mariage, de même que l’échange des promesses par lesquelles des fiancés rendent public leur projet de fonder une nouvelle famille.
    Toutefois, en dehors du jour même de cette fête, les fidèles se confient volontiers à la Sainte Famille de Nazareth dans de nombreuses circonstances de leur vie: ainsi, beaucoup font partie de l’Association de la Sainte Famille dans le but de mieux conformer la vie de leur propre famille au modèle de la Famille de Nazareth; de même, nombreux sont les fidèles qui adressent de fréquentes prières à la Sainte Famille pour se placer sous sa protection et demander son aide à l’heure de la mort. »

    Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie, 17 décembre 2001, n°112.

  • Nuit de Noël

    Entre les premières Vêpres de Noël et la célébration de la Messe de minuit, les nombreuses expressions de la piété populaire, diverses selon les pays, comprennent en particulier la tradition des chants de Noël, qui contribuent à transmettre le message de joie et de paix propre à cette solennité. Or, il est opportun de valoriser ces différentes expressions et, le cas échéant, de les harmoniser avec les célébrations de la Liturgie. Il convient de citer, par exemple :
    medium_Crechevivante.jpg— la représentation des « crèches vivantes » (lire la suite)

  • L'Avent se termine

    Le temps de l’avent est sur le point de s’achever. Nous sommes entrés dans la « neuvaine de Noël » (voir le texte du 17 décembre). La liturgie invite les fidèles à insister auprès du Seigneur pour qu’il se hâte devenir : « Viens, Seigneur, ne tarde pas. »
    Nous pouvons nous plonger davantage encore dans climat spirituel de préparation à Noël en suivant quelques paragraphes d’une homélie de Benoît XVI.
    Nous avons dit que cette venue est singulière : « la » venue du Seigneur. Toutefois il n'y a pas que la dernière venue à la fin des temps : dans un certain sens, le Seigneur désire toujours venir à travers nous. Et il frappe à la porte de notre cœur : es-tu disposé à me donner ta chair, ton temps, ta vie ? Telle est la voix du Seigneur, qui veut entrer également dans notre époque, il veut entrer dans l'histoire humaine à travers nous. Il cherche également une demeure vivante, notre vie personnelle. Voilà la venue du Seigneur. C'est ce que nous voulons à nouveau apprendre pendant le temps de l'Avent : que le Seigneur peut venir également à travers nous.
    Nous pouvons donc dire que cette prière, ce souhait exprimé par l'Apôtre contient une vérité fondamentale, qu'il cherche à inculquer aux fidèles de la communauté qu'il a fondée et que nous pouvons résumer ainsi : Dieu nous appelle à la communion avec lui, qui se réalisera pleinement au retour du Christ, et Il s'engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive. L'avenir est, pour ainsi dire, contenu dans le présent, ou mieux, dans la présence de Dieu lui-même, de son amour indéfectible, qui ne nous laisse pas seuls, qui ne nous abandonne pas même un seul instant, comme un père et une mère n'arrêtent jamais de suivre leurs enfants sur le chemin de leur croissance. Face au Christ qui vient, l'homme se sent interpellé dans tout son être, que l'Apôtre résume par les termes « esprit, âme et corps », indiquant ainsi toute la personne humaine, comme une unité articulée possédant une dimension somatique, psychique et spirituelle. La sanctification est un don de Dieu et une initiative venant de lui, mais l'être humain est appelé à y répondre de tout son être, sans que rien de lui ne soit exclu.
    C'est précisément l'Esprit Saint, qui dans le sein de la Vierge a formé Jésus, Homme parfait, qui mène à bien dans la personne humaine l'admirable projet de Dieu, transformant tout d'abord le cœur et, à partir de ce centre, tout le reste. Il arrive ainsi que dans chaque personne se résume toute l'œuvre de la création et de la rédemption, que Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, accomplit du début jusqu'à la fin de l'univers et de l'histoire. Et de même que dans l'histoire de l'humanité se trouve au centre le premier Avent du Christ et, à la fin, son retour glorieux, de même chaque existence personnelle est appelée à se mesurer à lui — de façon mystérieuse et multiforme — au cours du pèlerinage terrestre, pour être trouvée « en lui » au moment de son retour.

    BENOÎT XVI, Homélie, 26 novembre 2005.