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culture

  • L'Église respecte la liberté

    L'Église s'adresse à l'homme dans l'entier respect de sa liberté : la mission ne restreint pas la liberté, mais elle la favorise. L'Église propose, elle n'impose rien : elle respecte les personnes et les cultures, et elle s'arrête devant l'autel de la conscience. À ceux qui s'opposent, sous les prétextes les plus variés, à son activité missionnaire, l'Église répète : Ouvrez les portes au Christ !


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 39.

     

  • Les racines chrétiennes de l'Europe

     

    Que l'on se représente clairement ceci : cette culture européenne sera ou bien authentiquement chrétienne et catholique, ou bien alors elle sera consumée par le feu dévastateur de cette autre culture matérialiste pour qui ne comptent que la masse et la force purement physique.

     

    Pie XII, Lettre autographe à la Fédération des femmes catholiques allemandes, 17 juillet 1952.

     

  • Ne pas toucher à l'Eucharistie

    31.Hauterive.EgliseStPaul.Maitreautel.jpgOn ne saurait tolérer qu'un particulier touche de sa propre autorité aux formules dont le Concile de Trente s'est servi pour proposer à la foi le mystère eucharistique. C'est que ces formules, comme les autres que l'Église adopte pour l'énoncé des dogmes de foi, expriment des concepts qui ne sont pas liés à une certaine forme de culture, ni à une phase déterminée du progrès scientifique, ni à telle ou telle école théologique ; elles reprennent ce que l'esprit humain emprunte à la réalité par l'expérience universelle et nécessaire; et en même temps ces formules sont intelligibles pour les hommes de tous les temps et de tous les lieux.

     

    Paul VI, encyclique Mysterium fidei, 3 septembre 1965.

  • L'absence de verite = misere

    Argentine.VillagedePurmamarca.provinceJuluy.jpgL'absence de vérité est la véritable misère de l'homme. Elle fausse notre agir et nous monte les uns contre les autres parce que nous ne sommes pas en accord avec nous-mêmes, nous sommes étrangers à nous-mêmes, coupés du fond de notre être, de Dieu. Quand la vérité se donne, c'est une libération de ces « aliénations » et donc de ce qui sépare ; une référence commune apparaît, qui ne fait violence à aucune culture, mais conduit chacun à son cœur propre puisque, en fin de compte, chacune est attente de la vérité. Il ne s'agit pas d'une uniformisation des cultures, au contraire : lorsque la vérité se manifeste, l'opposition peut alors devenir complémentarité parce que, ordonnée par rapport à une référence commune, chaque culture peut déployer sa propre fécondité.

    Joseph Ratzinger (Benoît XVI), Foi, vérité, tolérance, Parole et Silence, 2005, p. 68.

     

     

  • Le respect de l'homme

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    Là où l’homme est diminué, c’est le monde qui nous entoure qui est diminué ; il perd sa signification ultime et s’écarte de sa finalité. Ce qui en ressort, c’est une culture non pas de la vie, mais de la mort. Comment peut-on considérer cela un « progrès » ? Au contraire, c’est un pas en arrière, une forme de régression qui, en définitive, assèche les sources mêmes de la vie, de l’individu comme de la société tout entière.

    Benoît XVI, Homélie de la messe avec les évêques, les séminaristes et les novices, Sydney, 19 juillet 2008.

     

  • 14 septembre : l'absence de verite

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    L'absence de vérité

     

    L'absence de vérité est la véritable misère de l'homme. Elle fausse notre agir et nous monte les uns contre les autres parce que nous ne sommes pas en accord avec nous-mêmes, nous sommes étrangers à nous-mêmes, coupés du fond de notre être, de Dieu. Quand la vérité se donne, c'est une libération de ces « aliénations » et donc de ce qui sépare ; une référence commune apparaît, qui ne fait violence à aucune culture, mais conduit chacun à son cœur propre puisque, en fin de compte, chacune est attente de la vérité. Il ne s'agit pas d'une uniformisation des cultures, au contraire : lorsque la vérité se manifeste, l'opposition peut alors devenir complémentarité parce que, ordonnée par rapport à une référence commune, chaque culture peut déployer sa propre fécondité.

     

    Joseph Ratzinger (Benoît XVI), Foi, vérité, tolérance, Parole et Silence, 2005, p. 68.

     

     

  • 28 aout : la revolte contre la culture

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    La révolte contre la culture est souvent la dernière mode des gens cultivés.

     

    D. Collins, Chesterton on Shakespeare, Henley-on-Thames, 1971, p. 120.

     

     

  • 25 juin : l'inculturation

    1096563407.jpgSoucieuse d'entrer en contact avec tous les peuples et toutes les cultures,

    l'Église veut s'enrichir des véritables valeurs qu'elle y rencontre.

    Et l'expérience lui enseigne qu'au point de vue pastoral, il est utile d'emprunter les exressions culturelles particulières d'un peuple,

    par exemple dans les relations au sein de la communauté, dans la prière, dans la catéchèse et dans la liturgie.

    Mais dans ce domaine, elle doit respecter, avec une fidélité totale et bienveillante,

    les textes et les rites que l'autorité légitime décide d'exclure du cadre de la créativité des personnes et des groupes.

     

    Jean-Paul II, Homélie au « Largo de Goto », Beira (Mozambique), 17 septembre 1988.



  • 24 juin : culture et christianisme

    1581760533.jpg                                                    Le développement d'une culture est, en un certain sens, une réponse au commandement originaire de Dieu :

    « Emplissez la terre et soumettez-la » (Gn 1, 28).

     

    Jean-Paul II, Homélie à Semarang(Indonésie), 10 octobre 1989.



  • 6 juin : culture de mort

    Maîtrise sur la génération n1948681184.JPGon par la chasteté mais par la violation des finalités naturelles ;

    maîtrise sur la race par la stérilisation eugénique des sujets tarés ;

    maîtrise sur soi-même par l'abolition des liens familiaux et du souci de la descendance ;

    maîtrise sur la vie par le suicide et l'euthanasie.

    Il est remarquable qu'un certaine idée de la maîtrise de l'homme sur la nature se solde, avec une uniformité impressionnante, par un même et unique résultat : l'arrêt de la vie.

     

    J. Maritain, Culture et religion, Paris, 1930, p. 37.