L’Église fête demain la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph (le dimanche dans l’octave de la Nativité). « Elle offre [ainsi] aux familles chrétiennes des possibilités très amples pour accomplir certains rites, ou pour organiser des moments de prières adaptés à cette célébration liturgique.
L’évocation de Joseph, de Marie et de l’Enfant Jésus qui se rendent à Jérusalem, comme toute famille juive fidèle à la Loi, en vue d’accomplir les rites de la Pâque (cf. Luc 2, 41-42), favorisera l’accueil de la proposition pastorale consistant à encourager tous les membres de la famille à participer ensemble, en ce jour, à la célébration de l’Eucharistie. De même, cette fête constitue un cadre très approprié pour le renouvellement de la consécration des différents membres de la famille à la Sainte Famille de Nazareth, ainsi que la bénédiction des enfants, prévue dans le Rituel, et, si l’occasion se présente, le renouvellement des engagements des époux, devenus des parents, prononcés le jour de leur mariage, de même que l’échange des promesses par lesquelles des fiancés rendent public leur projet de fonder une nouvelle famille.
Toutefois, en dehors du jour même de cette fête, les fidèles se confient volontiers à la Sainte Famille de Nazareth dans de nombreuses circonstances de leur vie: ainsi, beaucoup font partie de l’Association de la Sainte Famille dans le but de mieux conformer la vie de leur propre famille au modèle de la Famille de Nazareth; de même, nombreux sont les fidèles qui adressent de fréquentes prières à la Sainte Famille pour se placer sous sa protection et demander son aide à l’heure de la mort. »
Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie, 17 décembre 2001, n°112.
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La Sainte Famille
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saint Jean (3)
Jean, le Voyant de Patmos
[…] Aujourd'hui, nous revenons encore une fois sur la figure de l'apôtre Jean, en prenant cette fois en considération le Voyant de l'Apocalypse. Et nous faisons immédiatement une observation : alors que ni le Quatrième Évangile, ni les Lettres attribuées à l'apôtre ne portent jamais son nom, l'Apocalypse fait référence au nom de Jean, à quatre reprises (cf. 1, 1.4.9 ; 22, 8). Il est évident que l'Auteur, d'une part, n'avait aucun motif pour taire son propre nom et, de l'autre, savait que ses premiers lecteurs pouvaient l'identifier avec précision. (lire la suite)Lien permanent Catégories : Apôtres et évangélistes, Histoire, Religion, Sainte Écriture, Théologie 0 commentaire -
saint Jean (2)
Jean, le théologien
[…] S'il est un thème caractéristique qui ressort des écrits de Jean, c'est l'amour. Ce n'est pas par hasard que j'ai voulu commencer ma première Lettre encyclique par les paroles de cet Apôtre : « Dieu est amour (Deus caritas est) ; celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui » (1 Jean 4, 16). Il est très difficile de trouver des textes de ce genre dans d'autres religions. (lire la suite)Lien permanent Catégories : Apôtres et évangélistes, Histoire, Religion, Sainte Écriture, Théologie 0 commentaire -
27 décembre : saint Jean (1)
L’apôtre saint Jean présenté par le pape Benoît XVI, lors des audiences générales des 5 juillet, 9 et 23 août 2006
Jean, fils de Zébédée
Nous consacrons notre rencontre d'aujourd'hui au souvenir [de] Jean, fils de Zébédée et frère de Jacques. Son nom, typiquement juif, signifie « le Seigneur a fait grâce ». Il était en train de réparer les filets sur la rive du lac de Tibériade, quand Jésus l'appela avec son frère (lire la suite)Lien permanent Catégories : Apôtres et évangélistes, Histoire, Religion, Sainte Écriture, Théologie 0 commentaire -
Noël
Partout dans le monde, les chrétiens se recueillent en ce jour pour célébrer la naissance — la Nativité — d’un enfant, Jésus de Nazareth, qui allait se révéler être le Messie annoncé par les prophètes d’Israël, Celui qui devait venir racheter son peuple de ses péchés. C’est la naissance de celui qui est Dieu lui-même, le Fils de Dieu, qui veut naître aussi dans l’âme des hommes et y régner, ainsi que (lire la suite)
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ancêtres (4)
Liliane Guerry (1916-2006), docteur ès lettres, directrice du département d’esthétique au CNRS, créatrice et directrice de la collection L’esprit et les formes (Klinksieck), auteur d’ouvrages sur l’esthétique, dont Jean Pélrein Viator, sa place dans l’histoire de la perspective (Les Belles lettres), Fresques romanes de France (Hachette), ou Cézanne et l’expression de l’espace (Albin Michel, 2e éd., 1995). Médaille d’or du CNRS. Liliane Guerry était la femme de Marcel Brion.
Prince Ferdinand de Lacerda (1254-1275), de Castille et Léon (lire la suite) -
ancêtres (3)
Philippe Antoine Grouvelle (1758-1806) fut secrétaire des commandements du Prince de Condé à Chantilly (poste où il succéda à son ami Chamfort), secrétaire du Conseil exécutif provisoire en 1792 (de sorte qu’il eut l’horrible fonction d’aller au Temple annoncer à Louis XVI, le 20 janvier 1793, la sentence de mort), ambassadeur à Copenhague (lire la suite)
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Le péché originel (6 & fin)
4. La restauration de l’ordre brisé. « L’homme sans Dieu ne peut pas se comprendre lui-même, et il ne peut pas non plus s’accomplir sans Dieu. Jésus-Christ est venu dans le monde avant tout pour rendre chacun de nous conscient de cela. Sans lui, cette dimension fondamentale de la vérité sur l’homme s’enfoncerait aisément dans l’obscurité » (Jean-Paul II, lettre Dilecti amici à tous les jeunes du monde, 31 mars 1985, n° 4). Dieu est de nouveau sorti à la rencontre de l’homme, en la personne de Jésus. Par sa mort sur la Croix et sa Résurrection, le Christ permet (lire la suite)
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25 novembre : les catherinettes
L’Église fêtait aujourd’hui sainte Catherine d’Alexandrie, dont le corps aurait été transporté par des anges au Sinaï où il fut découvert intact, des siècles plus tard. D’une grande beauté,elle ne se maria cependant pas. Elle aurait été décapitée sur ordrée l’empereur Maxence, furieux de la voir non seulement refuser d’abandonner sa foi, mais d’y amener ceux qui étaient censés la faire abjurer. Elle est représentée debout, le front ceint d’une couronne qui s’ajoute au nimbe de gloire, et tenant la palme du martyre dans la main droite et un livre dans la main gauche.
Elle est la patronne des jeunes filles. L’expression populaire « coiffer sainte Catherine » a une double explication. D’une part, des confréries de jeunes filles qui commençaient à prendre de l’âge, placées sous le patronage de sainte Catherine existaient jadis dans nombre de paroisses. Le 25 novembre de chaque année, la plus âgée d’entre elles plaçait sur la tête de la statue de sainte Catherine un voile de dentelle offert par la confrérie. D’autre part, quand une jeune fille se mariait, la coutume prévalait ende nombreux endroits qu’elle se fit coiffer par une amie, qui arrangeait aussi sa coiffe et son voile. Celle qui lui rendait ce service passait pour devoir trouver à remarier dans un délai relativement bref.
D’après G. Marsot, « Catherine (Coiffer Sainte) », Catholicisme hier, aujourd’hui, demain, vol. II, col. 687. -
Le péché originel (5)
Le péché originel (suite)
Ses conséquences pour l’homme. Outre le châtiment que le péché originel entraîné, et que j’ai rappelé précédemment, désormais « l'homme n'a pas confiance en Dieu. Tenté par les paroles du serpent, il nourrit le soupçon que Dieu, en fin de compte, ôte quelque chose à sa vie, que Dieu est un concurrent (lire la suite)