En toi je ne découvre ni grâce ni beauté
Vers lesquelles mon âme se retrouve attirée.
C’est tout le poids de ta très Sainte Humanité,
Autre qu’au Thabor où tu t’es transfiguré. (lire la suite)
Poésie - Page 2
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Regard de Jésus sur la Croix
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Regard de Jésus au Jardin des Oliviers
Le regard de Jésus en agonie est chargé
De douleur et de peine ; il trahit l’angoisse
D’une âme aux sentiments forts et partagés :
Souffrir, mais pour tirer les hommes de la poisse.
C’est un regard d’Amour implorant de l’amour
De la part de ses trois apôtres préférés,
Un minimum de réconfort et d’intérêt,
Que d’un sourire, il lui apportent le secours.
Hélas, ce regard se perd dans l’obscurité…
Bientôt Jésus sera emmené en captivité.
Jésus s’écarte à nouveau pour prier son Père,
Mais avec lui aucun des trois ne coopère.
Ils le délaissent quand, pour la première fois,
Il attend une aide, car il est aux abois.
Le Christ ne demandait qu’un peu de compagnie,
Qu’une présence au milieu de tant d’avanie.
Mais ceux sur qui il s’appuie se sont endormis.
Par ce sommeil, ils participent à l’infamie.
Il les réveille, déçu et non sans pitié :
« Pour ne pas entrer en tentation, veillez et priez.
L’esprit est vif, mais le corps a ses défaillances,
Ne pouvez-vous faire preuve de plus de vaillance ? »
Il s’écarta à la distance d’un jet de pierre,
Persistant prosterné dans la même prière :
« Si tu le veux, éloigne de moi ce calice,
Pourtant j’accepte volontiers d’entrer en lice.
Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse
Mais la tienne. Quelle qu’elle soit je l’embrasse. »
Un ange lui apparut, qui le fortifiait,
Créature devant son Dieu agenouillée.
Les péchés des hommes l’empêchent de dormir,
Il ne peut que frémir, que blêmir et gémir.
Seigneur, nul ne prête attention à ta souffrance.
Oh, comme elle est cruelle notre indifférence…
Tous détournent le visage pour ne pas voir :
Les douleurs dérangent, il faut s’en émouvoir…
La prière de Jésus redoublait d’insistance
Tandis que des gouttes de sang tombaient à terre
Et s’éparpillaient à l’échelle planétaire,
Dont elles devaient devenir la subsistance.
Jésus s’approcha, à la lumière de la lune,
De ses trois préférés, qu’il trouva endormis.
Il les réveilla et leur parla sans rancune :
« Vous n’avez pas tenu une heure, mes amis !
Allez, dormez maintenant et reposez-vous,
L’heure a sonné du dramatique rendez-vous
Où le Fils de l’homme est livré aux pécheurs
Et où le tricheur s’avance en ambassadeur. »
Les disciples n’observent pas le changement
Dans le regard de Jésus, rempli de courage
Et de force : c’est le temps de l’engagement,
De l’orage, des outrages, du sauvetage.
Si leurs yeux à eux restent chargés de sommeil,
« L’heure » étant venue, les siens sont couleur vermeil.
« Celui qui doit me livrer est désormais proche. »
Au ciel commence une grande volée de cloches.
Dominique LE TOURNEAU
Extrait d’un poème inédit Le Regard.
La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog ») -
vacances à Barcelone
On dit que près de trois mille avant notre ère
Les hommes d'Hamilcar Barca unis donnèrent
Pour nom Barcino à l'actuelle Barcelone
Capitale et fleuron de cette Catalogne.
Les deltas du Besós comme du Llobregat
À sa noblesse n'ont pas causé de dégâts
Mais ont contribué au contraire à façonner
Le cachet que Dame nature lui avait donné.
Sur le Tibidabo plusieurs engins volants
Ajoutent à la ville un aspect affriolant
Mais à Montjuich s'exposent les nombreux arts locaux
Qui sollicitent plus encore le cerveau.
Auprès du port s'étend un vrai quartier gothique.
Ses joyaux autorisent de nuit des jeux scéniques.
Les Ramblas convient à la distraction typique
— le paseo — un passe-temps des Ibériques.
Mais Barcelone étale aussi d'autres atouts.
La Catalogne avec l'empire fit un tout,
Charlemagne délia aux accents du tocsin
La ville et sa région des mains des Sarrasins.
La Catalogne ensuite s'unit à la Provence
Et devint pour quelque temps comme un bout de France.
Après avoir fait à Louis XIII leur hommage
Loyal, les Catalans reçurent sans dommage
Un prince de famille royale, un Bourbon
Ayant, c’est bien banal, Louis pour premier prénom.
Il laissa dans tous les cœurs un autre renom
Que bien plus tard les troupes du grand Napoléon.
Mais Barcelone ne serait pas Barcelone
Sans la rupture d’un visage monotone
Qu’un Gaudí, rempli de génie, a initié :
Des arcs paraboliques, des piliers inclinés
Au palais Güell, et des colonnes à hélice
Qui s'offrent à nos yeux comme autant de délices
Chez Vicens et Battló, à la Sainte Famille
Avant tout, qui de nos jours encore s'habille.
Et ce sanctuaire ne saurait faire oublier
Un autre qui, lui, n'a plus besoin d'ouvriers.
Je veux parler de Notre-Dame de la Merci
Patronne et protectrice des habitants d'ici. -
Regard de Jésus à Naïm
De Naïm sortait un cortège éploré
Quand Jésus, avec les siens, y arrivait,
Et la foule des disciples qui le suivaient
Et avec lui à l’Annonce collaboraient.
C’était un mort, le fils unique d’une veuve,
Qui était conduit à son ultime demeure,
Entouré des pleureuses et de leurs clameurs,
Spectacle ô combien déchirant dont tous s’émeuvent.
De Naïm sortait un cortège éploré
Quand Jésus, avec les siens, y arrivait,
Et la foule des disciples qui le suivaient
Et avec lui à l’Annonce collaboraient.
C’était un mort, le fils unique d’une veuve,
Qui était conduit à son ultime demeure,
Entouré des pleureuses et de leurs clameurs,
Spectacle ô combien déchirant dont tous s’émeuvent.
Jésus fut sur le champ touché de compassion.
Adressant à son Père une déprécation,
Il dit à la femme : « Ne pleure pas. Attends. »
Les porteurs s’arrêtèrent. « Ton cher fils m’entend »,
Ajouta-t-il, avant de toucher le cercueil.
Le silence se fait, et Jésus se recueille.
« Jeune homme, je te le commande, lève-toi. »
Le mort se dressa sur son séant à la voix,
Et se mit à parler. Tous furent saisis de crainte.
Rendu à sa mère, elle lui donne une étreinte.
« Dieu a visité son peuple, disent les gens,
Un prophète est apparu, c’est encourageant. »
Dominique LE TOURNEAU
Extrait d’un poème inédit Le Regard.
La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog ») -
vacances à Las Vegas
Devant quel dieu faudra-t-il s’immoler un jour ?
Celui de Las Vegas qui habille de fièvre
Ces hommes qui, en automates, nuit et jour
Vivent en attendant un idéal aussi mièvre ?
L’attente d’un gain, dans l’espérance fiévreuse
Prolongée au-delà du simple supportable.
Attente qui de jour en jour un peu plus creuse
Des visages qui sont loin d’être charitables. (lire la suite) -
Regard de Jésus dans le Temple
Jésus s’est assis devant le tronc des offrandes :
Il observe les mouvements des pèlerins
Qui ignorent qu’il est leur suzerain,
Qu’il est le Roi de l’univers, à ses commandes.
Il n’a pas besoin qu’on lui explique les choses :
Il connaît dans quelle situation se débat
Cette pauvre veuve qui respecte le sabbat.
Son geste est modique : il la métamorphose.
Attentif, Jésus n’a rien perdu de la scène :
L’arrivée spectaculaire des gens aisés
Qui ont mis gros, avec la conscience apaisée
En apparence, mais une intention malsaine.
Ils se faisaient précéder même de trompettes
Pour que tous soient témoins de leur entourloupette.
Quant à la vieille, c’est une modeste obole
Qu’elle jette dans le trésor sans protocole.
Les yeux du Seigneur brillent devant l’héroïsme
D’un comportement empreint d’un grand naturel.
Les autres ont rempli une démarche égoïste,
Elle, elle accumule pour l’intemporel.
Mais cette pauvresse y a mis tout son avoir,
Elle l’a fait par charité et non par devoir.
Les pharisiens ont donné de leur superflu
Au risque de se trouver parmi les exclus.
Les apôtres ne se sont aperçus de rien,
Aussi Jésus tient-il à relever le fait
Qu’avec deux piécettes, elle a fait plus de bien
Qu’une cascade de pièces cherchant un effet.
Dominique LE TOURNEAU
Extrait d’un poème inédit Le Regard.
La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog ») -
25 août : Libération de Paris
À l'occasion de l'anniversaire de la Libération de Paris,je vous propose une poème sur Paris, capitale.
CAPITALE
Ma capitale, c'est Paris
La ville de tous les prévôts
Cité de tous les grands paris
Où toujours liberté prévaut
Ville capitale
Sise au cœur de l’Île-de-France
Elle marque en tout temps, toute heure
Au pays tout entier de France
Les voies et moyens du bonheur
Ville impériale
Ses enfants sont primesautiers
Mais quand l'épreuve les surprend
S'ils ont oublié le psautier
Ils savent resserrer leurs rangs
Ville conviviale
Ah ! les deux tours de Notre-Dame
S'élançant, droites, vers le ciel
Elles symbolisent son âme
Mieux qu'un quelconque gratte-ciel
Ville cathédrale
La Seine, lente, qui s'y déroule,
Gros succès des chants populaires,
Désigne en permanence aux foules
Son aspect le plus médullaire
Ville fluviale
*
* *
Et Paris est ma capitale
Ville de tous les Marivaux
Parée comme une digitale
Incomparable et sans rivaux
Ville unique
La ville qui sert de repère
Grâce au céleste lanternier
Depuis l’époque de nos pères
Jusques au jugement dernier
Ville féerique
Ah Paris ! Ton peuple toujours
Brille par son intelligence
Suscite la nuit et le jour
Un immense élan d'allégeance
Ville ludique
Les Champs-Élysées, l’Arc, le Louvre
Ménilmuche puis Belleville
De partout le regard découvre
Les mille beautés de ma ville
Ville onirique
Quant au réseau de son métro
Soit il voisine les égouts
Soit il circule sous les eaux
De la Seine sans nul dégoût
Ville dynamique
*
* *
Ma capitale, c'est Paris
La ville de tous les dévots
Où l'on ose un hardi pari
Qui bien une grand messe vaut
Ville audacieuse
Parcourue de frémissements
Elle tire de son histoire
À force de renoncements
Un vaste pécule de gloire
Ville généreuse
Ah ! que de fois dans tes murailles
Le cri — ce cri ! – de liberté
Poussé par une humble piétaille
T'a redonné pleine fierté
Ville victorieuse
Et de Montmartre au Montsouris
Des Arènes jusqu'au Marais
Paris partout à tous sourit
Donne espoir au désemparé
Ville charmeuse
D'Eiffel la généreuse Tour
En inexorable guetteur
Rehaussée de tous ses atours
D'amour s'improvise quêteur
Ville ambitieuse
*
* *
Oui Paris est ma capitale,
Ville de tous les écheveaux
De ses ressources zénithales
Les démêlant aux caniveaux
Ville rebelle
D'Alger à Montevideo
D'Athènes, de Rome à Moscou
On y projette en vidéo
L'aventure des casse-cou
Ville étincelle
Tous ceux qui ont donné leur vie
Afin qu'autrui vive à son tour
Et extériorise à l'envie
Reconnaissance sans détour
Ville fraternelle
Sur la Butte, aux Grands Boulevards
Le titi parisien, railleur
Discourt, impénitent bavard
L'imagination vole ailleurs
Ville spirituelle
Mais quoi qu'on dise quoi qu'on fasse
Paris est bien la capitale
— Qu'on tire à pile ou bien à face —
Du monde. Donc elle est vitale
Ville universelle
Le regard de Jésus dans la synagogue
Suivant son habitude, un jour de sabbat,
Jésus se rend à la synagogue du lieu.
Il ne va pas parler des choses d’ici-bas,
Mais de ce qui a trait au royaume des cieux.
Or, ce jour-là, un homme à la main desséchée
Figure en bonne place parmi l’assistance.
On épiait Jésus pour l’accuser de péché,
Et l’assaillait de questions avec insistance :
« Est-il permis le jour du sabbat de guérir
Un homme, quelle que soit son infirmité ? »
Jésus savait par cœur leur incrédulité
Et, promenant sur eux un regard rempli d’ire,
Contristé par l’endurcissement de leur cœur,
Leur attitude pharisaïque qui écœure,
Il dit à l’homme : « Tiens-toi debout au milieu,
Oublie tous ces messieurs et ne sois pas anxieux. »
Se tournant vers les scribes et les Pharisiens,
Il les interrogea : « Si vous voyez tomber
La brebis, un sabbat, dans un puits artésien,
Resterez-vous immobilisés, bouche bée ?
Ne vous hâterez-vous pas de la repêcher ?
Cet homme que vous voyez, la main desséchée,
N’a-t-il pas plus d’importance qu’une brebis
Et le guérir aujourd’hui n’est-il pas permis ? »
Tous se taisent, murés dans leurs contradictions.
Il dit alors à l’infirme : « Étends ta main. »
L’homme s’exécute. À la stupéfaction
De tous, son membre était redevenu sain !
Dominique LE TOURNEAU
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Le regard du Christ sur Zachée
Regard porté sur Zachée dans le sycomore
Où, simple curieux, sans le savoir il implore
L’amendement d’une vie passée à tricher,
Qu’étant notable nul n’ose lui reprocher.
Mais aux yeux de Jésus, son âme est à nu.
Dans le geste accompli, il a reconnu
La capacité du pécheur à l’accueillir
Et dans la droite ligne à se rétablir.
C’est pourquoi s’arrêtant, il appelle Zachée
— Comme il le ferait pour n’importe quel coupable :
« Sans plus tarder, descend au lieu de te cacher,
Car aujourd’hui, tu me recevras à ta table… »
Le chef des publicains est frappé de stupeur ;
Il est ému par la tendresse qu’il découvre
Et dans la voix et dans le regard du Seigneur
Et sent que pour lui un nouvel horizon s’ouvre.
Prosterné devant Jésus, il le remercie
Et commande aussitôt la mère des banquets.
C’est les pécheurs et ses collègues qu’il convie.
Ils répondent tous ; aucun ne veut y manquer.
Voyant cela, les pharisiens murmurent entre eux :
« Comment a-t-il pu accepter, c’est scandaleux,
De se mêler à eux dont la simple présence
Rend impur et porte atteinte à la décence ? »
Zachée a cure de leurs récriminations,
Car le Salut annoncé à toutes les nations
A fait halte en personne dans sa maison
Faisant affluer en lui une floraison
De désirs de réparer et de compenser
Les malversations commises jusqu’ici.
« Pour tous ceux que j’ai lésés je vais dépenser
Le quadruple, pour que chacun bénéficie
D’un large dédommagement, et aux pauvres
Je m’en vais distribuer la moitié de mes biens.
À compter d’aujourd’hui, je m’en sens le gardien
Appelé à me préoccuper de tous les autres. »
À ces nobles déclarations Jésus répond :
« Pourquoi le condamnez-vous ? Apprenez qu’un pont
A été jeté entre passé et futur,
Car je suis venu pour guérir, non pour exclure.
En vérité, en vérité, je vous le dis,
Dans cette maison, le salut est arrivé
Aujourd’hui, car Zachée est lui aussi un fils
D’Abraham, dont vos tribus sont des dérivés.
Et, sachez-le bien, le Fils de l’homme est venu
Pour chercher et sauver ce qui était perdu.
Après s’être éloigné, cet homme est revenu,
C’est pour cela que chez lui je suis descendu. »
Dominique LE TOURNEAU
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Regard de Jésus sur le jeune homme riche
« Bon Maître, que dois-je faire pour acquérir
La vie éternelle en partage ? » Un notable
Pose cette question, car il veut parvenir
Pour de bon à une existence délectable.
Jésus regarda le jeune homme et l’aima,
Car il était fidèle depuis sa jeunesse
À la Loi du Père, dont le panorama
Suscite un désir de perfection, qui le presse.
« Dieu seul est bon, dit Jésus », avant de répondre
En énumérant pour lui les commandements.
Nés de l’amour de Dieu, ils peuvent faire fondre
Les cœurs sincèrement épris d’amendement.
Mais ce vouloir peut n’être que velléité
Si, au lieu d’être fixée en Dieu, l’âme
Vibre au bruit de l’argent et de ses futilités,
Est devenue la servante de Balaam.
« Va, vend tout ce que tu as. Donne-le aux pauvres.
Puis viens et suis-moi. » L’ordre est catégorique.
« Ne vis plus pour toi, mais seulement pour les autres.
Tu recevras alors une joie prolifique. »
Le regard interrogateur de l’espérance
Qui ne s’attendait pas à de telles exigences
Se mouille et, troublé, se tourne vers le sol.
Tout vendre pour suivre le Maître le désole.
Un grand combat intérieur le prend en tenaille :
« Le Rabbi ou mes possessions, c’est le dilemme.
Il ne parle pas comme les autres et je l’aime,
Mais c’est trop me demander, mieux vaut que je m’en aille. »
Sans regarder Jésus, qui l’aurait encouragé,
Sans rien dire ni demander des précisions,
L’homme, tout triste, applique sa décision
Fuyant le chemin sur lequel il s’engageait.
Il est plus difficile qu’un riche entre au ciel
Qu’un chameau passe par le chas d’une aiguille.
Le jeune homme s’est échappé comme une anguille
Plutôt que de fuir un monde artificiel.
C’est le mystère de la liberté humaine
Qui, mise en présence d’un océan d’Amour,
Préfère ce qu’elle connaît et qui l’enchaîne,
Et n’ose partir à la quête de cet Amour.
Dominique LE TOURNEAU
Extrait d’un poème inédit Le Regard.
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