6. La sainte Humanité du Christ (suite)
* La grâce du Christ. Par son union à la divinité, l’âme humaine du Seigneur a eu la plénitude de la grâce sanctifiante dès le premier moment ()
Jésus-Christ - Page 21
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L'humanité du Christ
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Jésus est vrai homme
5. Nous avons vu jusqu’ici l’affirmation de l’Église comme quoi Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme, à l’encontre des diverses hérésies qui se sont manifestées aux IVème et Vème siècles.
Aujourd’hui, il est question de la très sainte Humanité de Jésus (lire la suite) -
La divinité du Christ
4. Mise en cause de la divinité du Christ et son affirmation par le magistère de l’Église. Précision terminologique : magistère, du latin magister, « maître ». Fonction d’enseignement de l’Église, qu’elle exerce en vertu du mandat reçu de son divin fondateur, Jésus-Christ, de prêcher la vérité à toutes les nations.
« Dès le troisième siècle (lire la suite) -
Jésus-Christ est Dieu
3. D’une façon implicite, Jésus-Christ lui-même a déclaré être Dieu et il l’a montré dans les faits. Par exemple : « Le Père et moi, nous sommes un » (Jean 10, 30). « Qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14, 9). Lors de son procès (lire la suite)
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L'existence historique du Christ
2. L’existence historique du Christ est une vérité de foi pour les chrétiens. C’est aussi un fait facilement vérifiable. Jésus-Christ est né, a vécu et est mort à un moment historique précis. Dans son Évangile, saint Luc précise le cadre historique de la naissance de Jésus (lire la suite)
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Jésus-Christ est vraiment venu dans le monde
Je commence aujourd’hui une présentation argumentée de la personne de Jésus-Christ.
Les chrétiens affirment dans le Credo, ou profession de foi : [Je crois] « en Jésus-Christ, son Fils Unique, notre Seigneur ». Je me propose ici d’expliquer sommairement qui est ce Jésus (lire la suite) -
Qui est Jésus-Christ ?
Il m'a semblé utile dans le contexte actuel de m'arrêter à parler du Christ, de faire un peu de "christologie", cette partie de la science qui a Dieu pour objet — la théologie — qui traite de Jésus-Christ. Je suivrai dans les jours qui viennent le plan que voici :
1. Le Fils de Dieu est vraiment venu dans le monde
2. L'existence historique du Christ
3. Jésus est Dieu
4. La remise en cause de la divinité du Christ
5. Jésus est vrai homme
6. L'humanité du Christ
7. La sainte humanité du Christ (suite)
8. L'Incarnation
9. L'œuvre de l'Incarnation
10. Le rôle de Marie
11. Les privilèges de Marie
12. D'autres prérogatives de Marie
13. Prophéties et "types" du Seigneur
14. Jésus-Christ, unique médiateur
15. Le Christ Rédempteur
16. La mort du Christ
17. Le Sacrifice de la Croix
18. Jésus mis au tombeau
19. La descente aux enfers
20. La Résurrection du Christ
21. L'Ascension au ciel
22. La deuxième venue de Jésus
23. Le jugement dernier
24. La miséricorde de Dieu -
Encore l'Eucharistie
Je reviens ici sur l’Eucharistie, déjà abordée le Jeudi saint (le 13 avril)
Le Christ avait promis : « Et maintenant, moi, je serai avec vous toujours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). Et il est resté de façon toute spéciale dans l’Eucharistie. (lire la suite) -
Pâques
L’Église catholique célèbre Pâques aujourd’hui.
À l’origine, c’était une fête juive célébrant la délivrance du peuple élu de l’esclavage en Égypte (voir Exode 12, 1-28), appelée aussi fête des Azymes, (lire la suite) -
Le regard de Jésus sur Marie
Marie
Marie
Jésus l’a regardée avec une admiration
Pendant toute sa vie, attendri pour de vrai
De son humble et sûre aide et contribution
À nous libérer du péché, nous délivrer.
Jésus, depuis qu’il s’est éveillé à la vie,
Observe sa mère en qui il voit le modèle
D’une âme que le feu de son Esprit havit
Et qui, l’existence durant, reste fidèle.
Elle est la femme du « oui » inconditionnel
Qui, le Samedi saint, se place en sentinelle,
Prenant sous son manteau l’Église en gestation,
Devenue tabernacle en édification.
Jésus-Christ dévisage la si pleine de grâces,
Associée à son œuvre pour qu’elle aussi terrasse
Le Prince de ce monde, et qu’elle provoque
La sainteté par vague à toutes les époques.
Il voit l’or des vertus qui resplendit en elle,
Reflet des perfections infinies du Seigneur,
Il se complait dans cette distinction solennelle,
Qui la gratifie d’une perfection supérieure.
* * *
À-demi aveuglé, tu aperçois ta Mère.
Hélas, son doux visage t’apparaît déformé,
Pourtant c’est bien Elle, vision douce et amère,
Celle qui dans son sein virginal t’a formé.
La vision que, du gibet, tu as de sa Mère,
Douce consolation dans ces heures amères,
Mêle complicité et robuste empathie,
Liniment calmant les tourments dont tu pâtis.
Puisant dans les rares énergies qui te restent,
Ému par cet amour que nul ni rien n’arrête,
Tenant ton frêle souffle tout près d’être asphyxiée,
Tu ouvres encore ta bouche de supplicié :
« Mère, voici ton fils », dis-tu en montrant Jean.
« Quoi, un pécheur à la place du Rédempteur !
Ô mon Unique, comme tu sais être exigeant !
Tu n’avais plus que moi. Je te dis « oui » sur l’heure. »
Possédant l’accord dont tu n’avais pas douté,
Puisque Marie ne t’a jamais rien refusé,
Tu te tournes vers le disciple chouchouté :
« Voici ta mère, prends d’elle un soin empressé. »
À partir de ce jour-là, Jean la prit chez lui,
Trouvant en elle non seulement un appui
Mais une Éducatrice pour découvrir son Fils
En tout présent et se réjouir des sacrifices.
Dominique LE TOURNEAU
Extrait d’un poème inédit Le Regard.
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