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Jésus-Christ - Page 17

  • Regarder le Christ

    Après avoir mis le 15 avril un texte sur le regard que le Christ porte sur Marie, voici un texte d'ordre général sur l'invitation à regarder leChrist. Il serasuivi, au fil des mois, de quatorze poèmes décrivant principalement le regard porté sur différents personnages de l'Évangile.

    Regarder le Christ

    Le pape Benoît XVI invite à porter sur le monde qui nous entoure le regard du Christ (lire la suite)

  • Regard de Jésus à Marie-Madeleine

    medium_MarieMadeleine2.jpg
    Un groupe bruyant et gesticulant s’avance :
    C’est une femme, par les cheveux empoignée.
    Il y a eu offense, qui réclame vengeance,
    Comme les pharisiens se sont imaginé :
    « Elle a été surprise en flagrant adultère.
    Notre Loi nous fait un devoir de lapider
    Ce genre de femme. Toi, quelle est ton idée ?
    Devons-nous la mettre à mort, ou vas-tu te taire ? »
    Il ne se taira pas, mais sans lever les yeux
    Il lance une réponse qui est déconcertante
    Dont il a le secret : « Que celui que ne hante
    Aucun péché et qui se juge religieux
    Lui jette la première de ces pierres mortelles. »
    La masse des délits passés les écartèle.
    Ils se retirent alors, les plus vieux en premier.
    De la faute ils avaient été de fins limiers…
    Il subsiste en eux un semblant de dignité :
    Se détournant de la pécheresse, ils partent
    Déçus, démasqués dans leur inhumanité
    Et laissent seule avec Jésus la sœur de Marthe.

    * * *

    Elle avait aussi un frère, nommé Lazare.
    Ils habitaient un bourg, du nom de Béthanie,
    Située sur le chemin que, comme par hasard,
    Jésus suivait pour se rendre à Gethsémani.
    Or, les deux sœurs prévinrent le Seigneur que leur frère
    Était tombé malade gravement. Mais lui
    Fit semblant de ne pas avoir été instruit,
    De mésestimer une optique funéraire.
    Quand il se décida à gagner Béthanie,
    Son ami était mort depuis bien quatre jours.
    « Tu pouvais empêcher une telle avanie
    Si tu avais voulu avancer ton séjour
    Parmi nous, et mon frère n’aurait pas été mort »,
    Lui dit Marie en pleurs, prosternée à ses pieds.
    — La foule des amis était là à l’épier.
    Voyant ce regard de souffrance qui l’implore,
    Jésus fut à son tour gagné par l’émotion.
    Il s’enquit : « Où l’avez-vous mis ? » On répondit :
    « Seigneur, viens voir. » À ces simples mots, il fondit
    En larmes. « Il avait une vraie dévotion
    Pour ce Lazare », dirent ceux qui étaient présents.
    « Que n’a-t-il usé de son pouvoir bienfaisant
    Pour lui épargner la mort et nous le laisser ?
    Mais voyez comme son cœur d’amour est blessé. »
    Une fois face au caveau, le Maître s’écria :
    « Lazare, sors. » Les anges entonnent le Gloria
    Et Lazare s’avance, pleinement entouré
    De bandages. « Déliez-le, et qu’il soit libéré. »

    * * *
    medium_MarieMadeleine3.jpg
    Le lendemain de la Pâque, Marie se rend
    Au tombeau, escortée des autres saintes femmes,
    Elle porte un flacon de parfums enivrants,
    Pour finir d’embaumer Jésus après le drame.
    Elle se penche, tout en pleurant, dans la tombe,
    Et voit deux anges en blanc qui étaient assis,
    Et s’adressent à elle sur un ton adouci :
    « Ô femme, qui cherches-tu dans ces catacombes ? »
    « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais
    Où on l’a placé. » Puis, sentant une présence,
    Elle se retourna et perçut à distance
    Un homme qui pourrait parler du trépassé,
    Car elle pensait que c’était le jardinier.
    « Femme, pourquoi es-tu en pleurs ? » demanda-t-il.
    « Si c’est toi, où as-tu caché le crucifié ? »
    « Myriam ! » Le ton de la voix est chaud et subtil.
    Marie capte alors le regard et reconnaît
    Celui qu’elle cherchait éplorée. « Rabbouni ! »
    La voilà qui s’en trouve aussitôt rajeunie.
    « Ne me touche pas, bien que tu sois passionnée,
    Je ne suis pas encore remonté vers mon Père,
    Mais vas porter la bonne nouvelle à tous mes frères,
    Et dis-leur que je vais remonter vers mon Père
    Et votre Père, et que j’ai délaissé l’ossuaire. »

  • A-t-on pu voler le corps de Jésus ?

    Ceux que l’affirmation de la Résurrection de Jésus dérange et qui trouvent que le tombeau où il avait été déposé est vide, pensent immédiatement et disent que quelqu’un a volé son corps (voir Matthieu 28, 11-15).
    medium_JCResurrection1.jpg
    La pierre trouvée à Nazareth avec un rescrit impérial rappelant qu’il est nécessaire de respecter l’inviolabilité des tombeaux témoigne qu’un grand trouble se produisit à Jérusalem du fait de la disparition du cadavre de quelqu’un qui provenait de Nazareth autour de l’année 30. (lire la suite)

  • Quelles étaient les affinités politiques de Jésus ?

    Jésus a été accusé auprès de l’autorité romaine de promouvoir une révolte politique (voir Luc 23, 2). Pendant que le procurateur Pilate délibérait, il a fait l’objet de pressions pour qu’il condamne Jésus au motif suivant : « Si c’est celui-là que tu libères, tu n’es pas ami de César : quiconque se fait roi se déclare contre César » (Jean 19, 12). C’est pourquoi dans le titre de la croix qui indiquait le motif de la condamnation, il est écrit : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs. »
    Ses accusateurs ont pris pour prétexte (lire la suite)

  • Était-il normal que tant de femmes entourassent Jésus ?


    L’attitude et l’enseignement de Jésus accordaient à la femme une dignité qui contrastait avec les coutumes de l’époque, et s’est maintenue dans la première communauté chrétienne, comme on peut le voir dans le Livre des Actes des apôtres et dans les lettres du Nouveau Testament.
    Bien qu’il existât des différences entre les classes élevées et les classes populaires, ce qui était habituel, c’était que la femme ne joue aucun rôle (lire la suite)

  • Jésus a-t-ilvoulu réellement fonder une Église ?

    La prédication de Jésus s’adresse en premier lieu à Israël, comme il la dit lui-même à ceux qui le suivaient : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15, 24). Dès le début de son activité, il invite tout le monde à la conversion : « Le temps est révolu, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1, 15). Cependant cet appel à la conversion personnelle n’est pas conçu dans un contexte individualiste, mais vise continuellement à réunir l’humanité dispersée pour constituer le Peuple de Dieu qu’il est venu sauver (lire la suite)

  • Jésus d'après les sources romaines et juives


    Les premières mentions de Jésus dans des documents littéraires en dehors des écrits chrétiens se trouvent chez des écrivains grecs et romains qui ont vécu dans la deuxième moitié du Ier siècle ou la première moitié du IIème siècle, très près par conséquent des événements.
    Le texte le plus ancien qui mentionne Jésus, bien que de façon implicite, a été écrit par un philosophe stoïcien (lire la suite)

  • Comment expliquer les miracles de Jésus ?


    Au nombre des accusations les plus anciennes portées par des Juifs et des païens contre Jésus se trouve celle d’être un magicien. Au IIème siècle, Origène réfute les accusations de magie que Celse faisait du Maître de Nazareth et auxquelles font allusion saint Justin, Arnobe et Lactance. Des traditions juives qui peuvent remonter au IIème siècle contiennent elles aussi des accusations de sorcellerie. En tout cas, on n’affirme pas qu’il n’aurait pas existé ni qu’il n’aurait pas réalisé des prodiges, mais (lire la suite)

  • Peut-on nier l'existence historique de Jésus ?


    Actuellement, les analyses historiques les plus rigoureuses sont d’accord pour affirmer en toute certitude — y compris en faisant totalement abstraction de la foi et du recours aux sources historiques chrétiennes pour éviter toute méfiance éventuelle — que Jésus de Nazareth a existé, a vécu dans la première moitié du Ier siècle, était juif, a passé la majeure partie de sa vie en Galilée, a formé un groupe de disciples qui l’ont suivi, a suscité de fortes adhésions et espérances par ce qu’il disait et par les faits admirables qu’il réalisait, a été au moins une fois en Judée et à Jérusalem, (lire la suite)

  • Que savons-nous réellement de Jésus ?


    Nous possédons sur Jésus de Nazareth des informations plus abondantes et meilleurs que sur la plupart des personnages de son temps. Nous disposons de tout ce que les témoins de sa vie et de sa mort nous ont transmis : traditions orales et écrites sur sa personne, parmi lesquelles se détachent les quatre Évangiles, qui ont été transmises dans la réalité de la communauté de foi vivante qu’il a établie et qui continue jusqu’à nos jours. Cette communauté est l’Église, composée (lire la suite)