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L'humanité du Christ

6. La sainte Humanité du Christ (suite)

* La grâce du Christ. Par son union à la divinité, l’âme humaine du Seigneur a eu la plénitude de la grâce sanctifiante dès le premier moment. « De sa plénitude, nous avons tous reçu, et grâce pour grâce » (Jean 1, 16).
La grâce surnaturelle que Dieu concède à l’homme, d’abord par le baptême puis par les autres sacrements, est la participation à la plénitude de grâce du Christ.

* La connaissance humaine du Christ. En raison de ce qui a été dit précédemment,
— le Christ possède une science humaine : l’âme humaine que le Fils de Dieu a assumée est douée d’une vraie connaissance humaine. Puisque humaine, elle n’était pas en soi illimitée, mais était conditionnée par son existence dans l’espace et dans le temps. C’est pourquoi saint Luc peut dire de l’Enfant Jésus qu’il « grandissait en sagesse, en taille et en grâce » (Luc 2, 52). C’est ce qui explique aussi les questions que Jésus pose, comme lorsqu’il demande à ses disciples, avant de réaliser le miracle de la multiplication des pains : « Combien de pains avez-vous ? » (Mc 6, 38).
— la science infuse du Christ. En même temps, dans sa connaissance humaine Jésus démontre aussi qu’il pénétrait les pensées secrètes du cœur des hommes. Par exemple quand Marc rapporte que « Jésus, qui se rendit compte aussitôt en son for intérieur de ce qu’ils pensaient en eux-mêmes, leur dit : « Pourquoi pensez-vous de la sorte intérieurement ? » (Mc 2, 8). Ou encore, à l’occasion du discours sur le Pain de vie, Jean fait remarquer que « Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient là-dessus, leur dit : « Cela vous heurte ? » (Jn 6, 61).
— En outre Jésus possède en plénitude la connaissance de la science des desseins éternels de Dieu : c’est la science béatifique. Il est venu dans le monde pour révéler ces desseins : « Il commença à leur enseigner que le Fils de l’homme devait beaucoup souffrir, être rejeté par les Anciens, les grands prêtres et les scribes, être mis à mort et relever d’entre les morts trois jours après » (Marc 8, 31) ; « En vérité, je vous le dis, un de vous va me livrer» (Marc 14, 17). Ce qu’il déclare ignorer en ce domaine en tant qu’homme — « Quant à ce jour-là ou à cette heure-là,nul n’en sait rien, ni les anges dans le ciel, ni le Fils ; il n’y a que le Père qui le sache » (Marc 13, 32) —, il déclare en d’autres circonstances qu’il n’entre pas dans sa mission de le faire connaître : « Ce n’est pas à vous qu’il appartient de connaître le jour et l’heure que le Père a fixés de sa propre autorité » (Ac 1, 7).

* La volonté humaine du Christ. Au IIIème concile de Constantinople, sixième concile œcuménique, en 681, l’Église a confessé que « le Christ possède deux volontés et deux opérations naturelles, divines et humaines, non pas opposées, mais coopérantes, de sorte que le Verbe fait chair a voulu humainement dans l’obéissance à son Père tout ce qu’il a décidé divinement avec le Père et le Saint-Esprit pour notre salut » (Catéchisme de l’Église catholique , n° 475). Comme l’explique le concile, la volonté humaine du Christ « suit sa volonté divine, sans être en résistance ni en opposition vis-à-vis d’elle, mais bien plutôt en étant subordonnée à cette volonté toute-puissante ».
« Jésus a une volonté divine et une volonté humaine. Dans sa vie terrestre, le Fils de Dieu a humainement voulu ce qu’il avait divinement décidé pour notre salut avec le Père et l’Esprit Saint. Sans résistance ni opposition, la volonté humaine du Christ suit la volonté divine ; mieux encore, elle lui est soumise » (Abrégé du Catéchisme de l’Église catholique, n° 91).

* Le pouvoir du Christ. Jésus a manifesté qu’en tant qu’homme il possédait un pouvoir qui surpasse les forces naturelles de l’homme, spécialement lorsqu’il réalise des miracles et qu’il pardonne les péchés. Le miracle le plus saisissant sera celui de ressusciter par sa propre puissance.

(à suivre…)

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