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L'existence historique de Jésus

2. L’existence historique du Christ est une vérité de foi pour les chrétiens. C’est aussi un fait facilement vérifiable. Jésus-Christ est né, a vécu et est mort à un moment historique précis. Dans son Évangile, saint Luc précise le cadre historique de la naissance de Jésus :
« En ce temps-là parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant le recensement de tout l’univers. Le premier recensement se fit pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tout le monde allait se faire recenser, chacun dans sa propre ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David qui s’appelle Bethléem, parce qu’i était de la maison et de la lignée de David : il avait à se faire recenser avec Marie, son épouse, qui retrouvait enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter étant venu, elle mit au monde son fils premier-né, l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2, 1-7).


Il convient d’apporter ici une précision sur l’expression « premier-né ». Dans la Bible, cette expression désigne le premier enfant, même si d’autres enfants naissent ou non du même mariage (voir, par exemple, Exode 13, 2 ; Nombres 15, 8). L’usage profane est identique : une inscription datant de l’époque de la naissance du Christ, retrouvée près de Tell-el-Jeduieh en Égypte, indique qu’une certaine Arsinoé est morte « dans les douleurs de l’enfantement de son fils premier-né ». Quand saint Luc écrit, comme nous venons de le voir, que la Vierge « enfanta son fils premier-né », il suit cet usage, sans laisser entendre que Marie a eu d’autres enfants, ce qui serait contraire à la foi et à la tradition catholiques. Marie garde une perpétuelle virginité. D’autre part, ceux qui sont appelés « frères et sœurs de Jésus » dans l’Évangile (voir Matthieu 13, 55-56) sont en réalité ses cousins, car l’hébreu et l’araméen n’ont pas de termes distincts pour désigner les différents degrés de parenté. C’est pourquoi il est question, à plusieurs reprises, dans les Évangiles des frères et des sœurs de Jésus pour désigner en réalité ses cousins et cousines, qui font partie de la « sainte parenté ». Par exemple, Jacques et Joseph sont cités dans Marc 6, 3 comme des frères de Jésus, alors qu’ils sont les fils de Marie de Cléophas, selon Marc 15, 40. Cette expression, dont on trouve d’autres utilisations dans l’Ancien Testament (par exemple, Lot est appelé frère d’Abraham dans Genèse 14, 14, alors qu’il est son neveu, d’après Genèse 12, 5), ne s’oppose donc pas à la virginité perpétuelle de Marie,

Fermons la parenthèse. Pour reprendre le cadre historique, nous savons que Jésus est arrêté et condamné à mort alors que Caïphe est le grand prêtre des Juifs et que Ponce Pilate est le gouverneur romain.

Il s’agit donc d’un personnage historiquement repérable, dont saint Jean pourra dire : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et ce que nous avons touché de nos mains, pour ce qui est du Verbe de vie […] nous vous l’annonçons à vous aussi » (1 Jean 1, 1-3).

Les écrivains profanes mentionnent, bien que brièvement, l’existence du Christ. C’est le cas des historiens Flavius Josèphe dans ses Antiquités judaïques, et Tacite dans ses Annales. Suétone y fait allusion dans sa biographie de l’empereur Claude, ainsi que Pline le Jeune, gouverneur de Bithynie (voir Jean-Paul II, lettre apostolique À l'approche du troisième millénaire , 10 novembre 1994, n° 5).

Jésus-Christ est un Homme véritable : « Le Fils de Dieu a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché » (concile Vatican II, constitution dogmatique Gaudium et spes, n° 22). Ce n’est ni un mythe ni une création des hommes. Quand il commence son ministère public (sa prédication et les miracles qui l’accompagnent), ses compatriotes de Nazareth se le rappellent comme « le fils du charpentier » (Matthieu 13, 55), ou simplement comme « le charpentier » (Marc 6, 3), c’est-à-dire qu’ils l’identifient par sa profession.

(à suivre…)

Commentaires

  • Bonjour,

    je trouve ça nanan, un blog de prêtre qui vient faire son préchi précha sur internet et convertir les païens, les profanes, les athées et tous les démons .... je vais mettre cet URL dans mes "prefered links".

    Quand alimentez-vous votre blog ? je veux dire, avez-vous des horaires de travail à respecter, comme les simples travailleurs, ou bien êtes-vous en profession libérale ?

    Où allez-vous chercher la matière de votre blog ?
    Qu'apportez-vous que nous n'ayons déjà lu ou vu ailleurs ?

    J'ai l'impression, mais vous allez bien vite me corriger, que vous recopiez béatement des textes déjà parus !

    Bon, je suis mauvais chrétien, pas chrétien du tout, même, mais je ne suis pas pour autant un mauvais bougre, mon casier judiciaire est vierge et ça fait longtemps que je n'ai plus besoin de voler mon me sustenter ....

    Dites, vous savez ce que c'est un blog ? J'ai le sentiment que vous confondez avec un site perso !!!
    Mais chacun est llibre de se servir de l'informatique comme il l'entend et je me garderai bien de vous jeter la première pierre, des fois que vous en auriez un tas tout à côté de vous !!!

    allez, je vous souhaite de vivre en "pax vobiscum"

    kenavo

  • Merci de votre réaction. Ne vous inquiétez pas pour mon emploi du temps: je ne suis pas aux 35 heures et je sais ce que travailler veut dire, d'autant que le message de l'Opus Dei porte précisément sur la sanctification du travail.
    Ne vous inquiétez pas de mes sources : j'ai beaucoup de matériau disponible (cours, articles, poèmes, etc.). Les mettre sur mon bloc-note ne demande donc pas beaucoup de temps.
    Ne vous inquiétez pas non plus pour mon tas de pierres : mon arme n'est pas la pierre mais la prière.
    Comme vous le dites, je suis libre de mettre sur mon bloc-note ce que j'estime utile, au moins à certains, dans des domaines variés. Le contenu diffère nettement de celui de mon site personnel : dominique-le-tourneau.org
    Si je constatais que ce que je propose était inutile, je fermerais mon blog. Mais le succès tout à fait inattendu qu'il rencontre chaque jour chez un nombre croissant de lecteurs me donne à penser qu'il vaut la peine de continuer.
    Enfin, il ne s'agit pas de pêchi-prêcha, que j'ai défini dans mon ouvrage "Les mots du christianisme. Catholicisme - Orthodoxie - Protestantisme", Fayard, comme étant un "rabâchage de quelqu'un qui veut faire la leçon aux autres", mais de la théologie (du moins pour letexte que vous commentez), à un niveau simple, sans prétention, pour aider à avoir des idées claires en la matière, à un moment où bien des erreurs sont véhiculées.
    Je vous souhaite aussi la paix, intérieure avant tout.

  • Moi, j'ai lu cette note avec intérêt.
    Quelles que soient nos croyances, ce ne sont que des croyances. C'est ce que nous en faisons dans notre vie qui m'intéresse.
    Si Jésus a existé, c'est bien, s'il a transmis un message d'amour, c'est essentiel.
    Le reste, finalement, m'importe peu.

    Votre blog parle d'amour, je le préfère à ceux qui parlent de haine.
    Merci

  • Oui, le christianisme parle d'amour, car "Dieu est Amour", comme le dit saint Jean. C'est le titre que Benoît XVI a donné à sa première lettre encyclique, adressée à tous les catholiques. En dehors de l'amour, on ne s'explique rien. Mais la création du monde, de l'homme et de la femme, le rachat du péché par la mort du Christ sur la Croix, sont autant d'expressions d'un Amour véritable, c'est-à-dire don purement gratuit, qui n'attend rein en retour.

  • Quote :
    "Ne vous inquiétez pas non plus pour mon tas de pierres : mon arme n'est pas la pierre mais la prière."

    Bonjour,

    Dans votre message, je vois que vous n'hésitez pas à torturer le mot et à faire de 'pierre' 'prière', on est très proche de la contrepèterie !!!

    Mais je ne suis pas revenu vous rendre visite pour papoter linguistique.

    Vous prenez la peine de répondre à un message quelque peu provocateur, je m'attendais plus à une fin de non recevoir.
    Mais attention, vous m'encouragez !

    Ce que vous appelez la 'foi', vous, les croyants, me gêne car vous situez cette foi dans un autre au lieu de la faire vôtre.
    Pour moi, cette pirouette est la source de tous les malentendus et de tous les errements humains.
    Affiirmer que c'est un autre, virtuel (comme le sont les internautes) qui a LES POUVOIRS, c'est se dédouaner de sa propre responsabilité, c'est pouvoir aller le dimanche à la messe et vendre des vessies pour des lanternes à de pauvres naïfs le lundi.
    C'est aussi se cacher, se voiler la face, se dispenser de remords, se dédouaner de ses tares ...
    Bon, ça change pas grand chose si on ne croit pas, et ça n'a jamais empêché les truands de tuer.
    Je veux bien reconnaître que des simples d'esprit trouvent quelque réconfort à entendre et écouter des paroles sybillines et creuses de véritable sens .... pour ma part, je préfère l'Odysseus d'Homère à la divine comédie de Dante, je trouve la bible parfaitement soporifique et le coran très mal écrit et gratuitement violent.

    Je ne cherche nullement à partager une opinion, mais je suis toujours intéresser à confronter des dialectiques sauf à tomber dans la ratiocination.

    Cordialement

  • 1) Plus qu’une contrepèterie, il s’agit d’un anagramme…

    2) Je reçois la foi d’un autre,certes, mais je la fais mienne. C’est l’attitude que nous avons dans la vie courante envers celui qui nous raconte quelques chose que nous ne sommes pas en mesure de vérifier, ou quand on nous rapporte des faits historiques, par exemple. Nous nous approprions la connaissance et nous y croyons en vertu de la confiance que nous pouvons faire à la personne ou aux sources, dites « fiables ».
    3) La foi chrétienne ne porte pas sur un être virtuel, mais sur un Dieu en trois Personnes, dont une, Jésus-Christ, est venue partager notre existence terrestre, avant de mourir en Croix. Ce que de nombreux témoins ont attesté.
    La foi est une énorme responsabilité : celle, en premier lieu, de vivre en accord avec elle malgré les difficultés auxquelles on est confronté tout au long de la vie ; celle aussi, en second lieu, d’en rendre témoignage et de la faire connaître, puisque tel est le commandement explicite de Jésus.
    4) Vos remarques visent plutôt, me semble-t-il, ce qu’on appelle la « foi du charbonnier », c’est-à-dire une foi simple qui ne raisonne pas trop. Or, la raison est un grand outil pour connaître la foi et l’exposer. Comme le pape Jean-Paul II l’a bien montré dans sa lettre « foi et raison », elles ne s’opposent pas, car toutes deux ont le même auteur : Dieu.
    5) Quant aux « simples d’esprit » auxquels vous faites allusion, qu’il suffise de mentionner un saint Augustin, un saint Thomas d’Aquin, le cardial Newman, ou, plus près de nous, les papes Jean-Paul II et Benoît XVI, pour se rendre compte que de très grands penseurs catholiques marquent durablement la pensée de l’humanité.
    Je vous indique que j’ai programmé deux papiers sur la vérité, les 27 mai et 2 juin.
    Bien à vous.

  • 1) " Que celui qui n'a jamais prêché me lance la première prière " disait Saint Valentin à la succube Desdémone !!!
    ils eurent beaucoup de 'freaks' et divorcèrent le jour de la troisième lune.

    2 à 'n') Je reçois la foi d’un autre, certes, mais je la fais mienne.. ....
    Ca, c'est du communisme : de l'appropriation indue du bien d'autrui !!!!
    Non, ça ne marche pas, vous ripez sur ma pensée comme un maraîcher sur une vieille peau de banane .... à moins que vous n'ayez quelque déficience d'entendement ?
    Je vous disais, moi, que se reposer sur une foi qui n'est pas la sienne propre, c'est se défiler .....
    Si je compte sur l'autre, le dieu, pour endosser et me pardonner mes pêchés, j'ouvre la boîte de Pandore, je m'absous à l'avance de tout le mal que je vais faire aux autres ... si, par contre, j'ai foi en moi et uniquement en moi, je suis bien obligé d'assumer tous mes actes, du meilleur au pire et je n'ai personne à blâmer de m'avoir fait faible parce que si je suis faible c'est que je le vaux .... non ... le veux bien (Ah! la la ! la pub est partout, dieu est la pub) !!!!
    Alors, je n'ai pas suivi les cours de catéchisme, j'ai failli, mais le curé qui devait nous marier m'a trouvé trop blasphémateur et ne m'a pas reconnu digne d'entendre la bonne parole !
    J'imagine, parce que je sais que la dialectique dure depuis des siècles et que les armes de la rhétorique se sont fort aiguisées depuis ce temps, qu'il y a toujours une réponse à tout, du moment qu'on ne pose qu'une question à la fois, car si on a le malheur d'évoques un quelconque syllogisme, on reçoit inexorablement la réponse tout faite : dieu l'a voulu !!!
    Il y a sûrement un régulateur aux vices ... tous les pêchés ne sont pas à égalité, et certains nécessitent de gros efforts physiques ou financiers pour se voir excuser par le grand barbu !!!!
    mais bon, c'est un peu comme les excès de vitesse, du moment que j'ai de quoi payer .... pas de raison de s'alarmer !!!

    Ce que je dis :
    N'avoir foi qu'en soi, c'est être un homme debout. Assumer cent pour cent de ses actes, c’est obligatoirement mesurer chacun d’eux en ce qu’ils répondent ou non à l’éthique qu’on s’est fixée et à l’impact sur autrui, proche ou lointain.

    Bon ! évidemment, je peux faire appel à un plombier si je n'y connaîs rien en plomberie, mais je ne me situe pas au niveau du traité commun de l'Europe, je parle existentialisme versus confessionisme.

    A défaut de plombier, on prendra un charbonnier du Cantal qui fera aussi bien l’affaire !!!

    De même que vous n’avez pas la moindre chance de me convertir, je ne cherche pas du tout à vous convaincre que j’ai raison, il ne peut s’agir que d’une discussion tendant à démontrer que l’intelligence (au sens intellectuel du terme) est la meilleure alliée de l’homme, bien plus que de vilains vénaux démons ou de gentils anges aux fesses bien roses !!!

    L’enjeu final étant d’ordre philosophique et moral qui sont deux pivots de la vie sociétale. Si l’homme croit en un être supérieur, rien ne change, mais si l’homme, pour atteindre l’être en question est tenu de passer par d’autres hommes qui se prétendent investis …. Alors, là, tout change, car il y a détournement de pouvoirs, il y a abus de confiance, le gueux qui s’en remet au curé qui n’est que le plus bas échelon de la hiérarchie ecclésiastique (je crois), se retrouve isolé de celui de qui il attend tout aussi sûrement qu’il se trouvera isolé du pouvoir politique en plaçant sa confiance dans des politiciens qui useront de son blanc seing pour agir dans leur intérêt propre.
    L’enjeu final, c’est l’organisation de la vie des hommes qui est sans cesse frustré de ses opinions par des moralisateurs (faites ce que je dis et non ce que je fais - prêtres pédophiles, par exemple) et des puissants qui captent la démocratie à leur profit.
    La véritable liberté,
    c’est de croire si l’on veut, mais de s’adresser directement à celui en qui on croit,
    et c’est la démocratie directe dans laquelle chaque élu du peuple doit pouvoir être révoqué ad nutum et les décisions majeures prises sur référendum internet (ça marche bien pour les impôts, pas de raison de se priver de cet outil pour la démocratie !)

    Voilà, résumé, compressé, ma pensée sur les religions et les sectes ainsi que sur les organisations politiques. En moindre mal, mais tout aussi frustrantes sont les associations …. Bien qu’inspirées des deux autres, elles sont moins virulentes !!!
    Les sectes, très dangereuses pour la plupart (ce n’est qu’une question de temps) sont directement inspirées des systèmes religieux et politiques puisqu’elles sont souvent organisées en autarcies.

    Pour ce qui est de l’organisation économique, il semble, à priori, difficile d’imaginer un individu normalement intelligent nier le besoin de hiérarchisation, le besoin de chef, d’intermédiaire ….
    Mais sur ce plan là, aussi, je suis un trublion de l’ordre établi.

    Si je ne nie pas la hiérarchisation structurelle, celle qui consiste à avoir des degrés de plus en plus élevés de responsabilités liés à des niveaux de compétences techniques relatives, je rejette le système salariale qui fait que le chef d’entreprise se paie sur ses ouvriers de la part la plus importante des revenus du travail.

    L’entrepreneur qui investit une partie de son capital pour créer une société doit adroitement combiner de nombreux paramètres :
    Le financement des infrastructures et la trésorerie pour les frais salariaux et les frais fixes.
    L’élaboration puis le maintien des qualités d’un produit attractif pour la clientèle.
    La fidélisation de sa clientèle, le remboursement des éventuels emprunts et du développement de l’entreprise.
    Le salarié se fait rémunérer son travail et cotise à des organismes sociaux pour se protéger d’éventuels aléas de l’entreprise et pour s’assurer un fin d’activité sans perte trop importante de son revenu.
    Une grande partie du revenu du capital est la juste rémunération de la prise de risques correspondant. Mais une fois que l’entreprise est établie et rentable, le risque a disparu mais le capital continue d’absorber la totalité des bénéfices.
    Par le passé et pour des raisons d’instabilités liées aux guerres, l’employeur garantissait une certaine pérennité à ses employés car c’était de leur intérêt commun.
    Au bout d’un moment, la différence de récompense entre le capital et le travail était si flagrante que les salariés se sont organisés et révoltés. Sont apparus les congés payés et une plus juste rémunération du travail tout en conservant le privilège au capital.
    Avec la stabilité liée à la paix, l’écart entre la rémunération du capital et celle du travail est devenue de nouveau insupportable, mais entre temps, les syndicats avaient été noyautés et les transports s’améliorant, il devint aisé de délocaliser les productions avec de substantiels avantages puisque dans les pays défavorisés, il n’y a pas eu de conquête des droits sociaux. Le capital a trouvé un nouvel eldorado appelé ‘mondialisme’.
    Une alternative pour préservé le capital de tout partage avec le travail est d’attendre que la caisse soit pleine, de fermer l’entreprise et d’en ouvrir une autre à côté avec un nom différent.
    Il convient donc, pour les ouvriers d’inventer de nouveaux modes de rémunération du travail s’ils ne veulent pas voir tous les bénéfices de leurs efforts passés partir à l’étranger en même temps que le savoir faire.
    C’est en partie fait via les entreprises de travail temporaire, mais ces structures ne correspondent pas vraiment à la nécessité de rééquilibrage qui s’impose aujourd’hui si l’on veut stopper la paupérisation galopante de la classe ouvrière.
    Il serait plus judicieux de dissocier définitivement les ressources du travail de celles du capital. On aurait ainsi une économie basée sur une trilogie mieux équilibrée :
    Travail (production) – capital (financement) - commerce (ventes – clients et services).

    Si nous continuons à faire vivre le système actuel entièrement axé sur le capital, dans quelques années, toutes les productions seront faites à l’étranger et si on veut que vive la France, il faudra créer des salaires fictifs, des rémunérations sans contreparties de production, des salaires de complaisance. Cette obligation de rémunérer les individus pour leur permettre de continuer à vivre sur la terre de leurs ancêtre entraînera une considérable exacerbation
    Des conflits inter ethniques, inter communautaires, inter religieux et aboutira inexorablement à un guerre civile et à une expulsion des uns par les autres et à des exils massifs de populations.

    Les ressources du travail doivent se retrouver entre les mais des travailleurs, des sociétés de main d’œuvre doivent permettre de contrôler le prix du travail et répartir équitablement les revenus du travail et le temps de travail entre tous les actifs salariés. Les anciens syndicats, une fois expurgés de leurs mauvais sujets et une fois la loi organisant leurs modes de fonctionnement, pourraient servir ces intérêts.
    Les salariés pourraient s’organiser un peu comme les professions libérales et imposer au capital de rémunérer ses prestations à leur juste valeur (valeur d’équilibre calculée sur les revenus après impôts. Cette valeur pourrait faire l’objet de négociations par branches entre les représentants salariés et patronaux. )
    Les cotisations sociales seraient gérées avec les syndicats sans le patronat qui n’aurait plus son mot à dire.
    Plus les salariés auront de responsabilités moins le patronat et les capitalistes auront de soucis à se faire.

    A titre d’exemple (plus didactique qu’exhaustif) :
    Il y a une dizaine d’années, s’est développée en France l’activité de consultant indépendant en informatique. Les besoins en ce domaine étaient élevés et les consultants (compétences de haut niveau) se vendaient chers. Les sociétés prestataires de services dans les domaines de gestion ont vu là une manne qui leur échappait. Ils ont vite réagi et ont utilisé leurs réputations pour créer des officines de consultants salariés qu’ils proposaient à des taux journaliers défiant toute concurrence. Bien entendu, ils ont perdu de l’argent, mais le but était atteint : ruiner les consultants indépendants.
    Ont voit bien le danger qu’il y a à laisser la négociation des ressources du travail au capital : le capital refuse de se voir supplanter par le travail et investit (en pertes) pour tuer le mal dans l’œuf.
    Si, comme cela est venu ensuite, dès le début, les consultants s’étaient organisés en société de sous-traitances, ils représenteraient aujourd’hui une force avec laquelle il faudrait négocier.
    Attention aux sociétés de partage salariale, elle constitue un danger par le fait de la fragilité de ces sociétés et le fait que l’individu entre dans une précarité encore bien plus grande puisqu’il se trouve pris au piège de n’avoir plus de véritable employeur si ce n’est lui-même mais avec tous les inconvénients sans aucun des avantages.

    Voilà ce que je voulais dire rapidement sur les danger de continuer à propager des contes pour enfants sur des dieux, des demi-dieux (les saints) et leurs dévots du prêchi-prêcha.

    Certes il convient d’apporter du réconfort aux âmes égarées ou trop faibles, mais c’est le devoir des psychologues, psychiatres et autres psychanalystes que ces tâches là, les icônes, les messes, les commerces de bondieuseries, balivernes et autre galimatias n’ont pas à être interdits, s’ils correspondent à un marché, mais qu’ils soient reconnus pour ce qu’ils sont :
    des entreprises de ventes de rêves.

    Je ne nie pas l’existence d’un homme du passé, mais je ne lui accorde pas plus de crédit qu’à moi-même qui, une fois mort, tombera doucettement dans l’oubli de mes contemporains … et à juste titre !!!

    Je continuerai de lire vos papiers, j’apprécie les êtres qui n’hésitent pas à se colleter avec ceux qui ne partagent pas leur avis et sur ce plan là, comme sur d'autres, vous n’avez de leçon à prendre de personne.
    Bonne continuation,
    a benn awalc’h

  • Bonsoir,

    Je ne suis pas particulièrement fier d'avoir pour une milliseconde ensemencé votre esprit de scepticisme, les antiseptiques vous guériront rapidement.

    Merci de vos leçons de grec ancien, encore que je crois vous avoir, dès les premières note, averti que j'avais fait mes 'humanités'.

    Je pense que vous êtes trop occupé et pas assez intéressé pour répondre fiablement à mes arguments.
    Je ne vous en tiens nulle rigueur ni amertume.

    J'ai le sentiment que vous essayez de rendre les hommes meilleurs ... je l'espère de tout mon coeur.

    le reste, disons que c'est du blabla.

    bien amicalement

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