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Encore l'Eucharistie

Je reviens ici sur l’Eucharistie, déjà abordée le Jeudi saint (le 13 avril)
Le Christ avait promis : « Et maintenant, moi, je serai avec vous toujours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). Et il est resté de façon toute spéciale dans l’Eucharistie. Dans sa dernière lettre apostolique, Jean-Paul II rappelait que « la foi nous demande de nous tenir devant l’Eucharistie avec la conscience que nous sommes devant le Christ lui-même. […] L’Eucharistie est le mystère de présence, par lequel se réalise de manière éminente la promesse de Jésus de rester avec nous jusqu’à la fin du monde » (Jean-Paul II, lettre apostolique Mane nobiscum Domine, n° 16).
« De la vertu de religion, l’adoration est l’acte premier », nous rappelle notre Catéchisme, qui ajoute : « Adorer Dieu, c’est le reconnaître comme Dieu, comme le Créateur et le Sauveur, le Seigneur et le Maître de tout ce qui existe, l’Amour infini et miséricordieux. « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et c’est à lui seul que tu rendras un culte » (Lc 4, 8) dit Jésus, citant le Deutéronome (Dt 6, 13) » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2096).
Jean-Paul II écrivait dans sa lettre pour le Jeudi saint de 1980, que, « en étant source de charité, l’Eucharistie a toujours été au centre de la vie des disciples du Christ. […] La vénération de Dieu qui est Amour naît, dans le culte eucharistique, de cette sorte d’intimité dans laquelle Lui-même, comme la nourriture et la boisson, remplit notre être spirituel, en lui assurant comme elles la vie. Une telle vénération « eucharistique » de Dieu correspond donc étroitement à ses desseins salvifiques. Lui-même, le Père, veut que « les vrais adorateurs » (Jn 4, 23) l’adorent ainsi. Le Christ est l’interprète de cette volonté, par ses paroles et par ce sacrement dans lequel il nous donne la possibilité d’adorer le Père, de la façon la plus conforme à sa volonté » (Jean-Paul II, lettre Dominicæ Cenæ, 24 février 1980, n° 7).
Dès sa première encyclique, Le Rédempteur de l’homme (n° 20), le pape Jean-Paul II avait souligné que l’Eucharistie est, « au sens propre, le sacrement ineffable ! », montrant que « l’engagement essentiel, et par-dessus tout la grâce visible et jaillissante de la force surnaturelle de l’Église comme peuple de Dieu, consiste à persévérer et à progresser constamment dans le vie eucharistique, dans la piété eucharistique, à se développer spirituellement dans le climat de l’Eucharistie ». Puis il montrait le lien existant entre l’Eucharistie et la pénitence : « De fait, si la première parole de l’enseignement du Christ, si la première phrase de la « Bonne Nouvelle » de l’Évangile était : « Convertissez-vous, et croyez à l’Évangile » (Mc 1, 15), le sacrement de la Passion, de la Croix et de la Résurrection semble renforcer et fortifier d’une manière toute spéciale cet appel dans nos âmes. L’Eucharistie et la pénitence deviennent ainsi, en un certain sens, deux dimensions étroitement connexes de la vie authentique selon l’esprit de l’Évangile, de la vie vraiment chrétienne. Le Christ qui invite au banquet eucharistique, est toujours le Christ qui exhorte à la pénitence, qui répète : « Convertissez-vous. » Sans cet effort constant et toujours repris pour la conversion, la participation à l’Eucharistie serait privée de sa pleine efficacité rédemptrice ».

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