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Eucharistie - Page 4

  • Une dure Parole ?

     

    « Elle est dure, cette parole! Qui peut l’écouter ? » (Jean 6, 60). Face au discours de Jésus sur le pain de la vie, dans la synagogue de Capharnaüm, la réaction des disciples, dont un grand nombre abandonnèrent Jésus, n’est pas très éloignée de nos résistances face au don total qu’il fait de lui-même. Parce qu’accueillir vraiment ce don veut dire se perdre soi-même, se laisser impliquer et transformer, jusqu’à vivre de Lui, comme nous l’a rappelé l’apôtre Paul dans la seconde Lecture: « Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Donc, dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur » (Romains 14, 8).

     

    Benoît XVI, Homélie pour le congrès eucharistique d'Ancône, 11 septembre 2011.

  • Un dure Parole ? (3)

     

    « Elle est dure, cette parole ! » (Jean 6, 60); elle est dure parce que l’homme tombe souvent dans l’illusion de pouvoir « transformer les pierres en pain ». Après avoir marginalisé Dieu, ou l’avoir toléré comme un choix privé qui ne doit pas intervenir dans la vie publique, certaines idéologies ont visé à organiser la société à travers la force du pouvoir et de l’économie. L’histoire nous démontre, de façon dramatique, combien l’objectif d’assurer à tous le développement, le bien-être matériel et la paix en se passant de Dieu et de sa révélation a signifié en fin de compte donner aux hommes des pierres à la place du pain. Le pain, chers frères et sœurs, est « le fruit du travail de l’homme» , et dans cette vérité est renfermée toute la responsabilité confiée à nos mains et à notre intelligence; mais le pain est aussi, et avant tout, le « fruit de la terre », qui reçoit d’en haut le soleil et la pluie: c’est un don à demander, qui nous ôte tout orgueil et nous fait invoquer avec la confiance des humbles : « Notre Père (…), donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » (Matthieu 6, 11).

     

    Benoît XVI, Homélie pour le congrès eucharistique d'Ancône, 11 septembre 2011.

  • Prier en chrétien

     

    Nous devons prier en chrétiens. En effet, pour le chrétien la prière acquiert une caractéristique particulière qui change totalement sa nature et sa valeur intimes. Le chrétien est disciple de Jésus ; c’est lui qui croit véritablement que Jésus est le Verbe incarné ; le Fils de Dieu venu parmi nous sur terre. Entant qu’homme, la vie de Jésus a été une prière continuelle, un continuel acte d’adoration et d’amour du Père, et puisque l’expression la plus forte de la prière est le sacrifice, le sommet de la prière de Jésus est le Sacrifice da la Croix, anticité par l’Eucharistie lors de la dernière Cène et transmis à tous les siècles par la sainte Messe. C’est pourquoi le chrétien sait que sa prière est Jésus ; chacune de ses prières vient de Jésus ; c’est lui qui prie en nous, avec nous et pour nous. Tous ceux qui croient en Dieu prient ; mais le chrétien prie en Jésus-Christ ; le Christ est notre prière. 

    Jean-Paul II, Audience avec les jeunes, 14 mars 1979.

  • Bien se prépatrer pour communier

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    Beaucoup, incapables de supporter la vigueur de mondiscours, sont venus me trouver au moment de partir, fâchés et outrés : « Tu nous rejettes, disaient-ils, de la table sainte ! Tu agites un épouvantail autour de la communion ! » C’est pour cette raison que j’ai été forcé de vous reparler du sujet (aujourd’hui), pour que vous sachiez que je n’agite pas d’épouvantail, que je ne vous chasse pas, mais qu’au contraire je vous attire par des arguments.

    Saint Jean Chrysostome, Homélie sur la prédication 1.

     

    Préparons-nous en ces jours intermédiaires, et purifions-nous autant qu’il est possible.

    Saint Jean Chrysostome, Homélie sur la Genèse 24, 8.

     

  • La force que donne la messe

    On ne se tromperait pas en donnant à votre assemblée les noms de solennité, de fête, et mille autres beaux noms. En effet si quelqu’un, arrivant sur la place du marché et rencontrant un seul ami, dépose IMG_0362.jpgsouvent tout son découragement, nous, qui ne nous rendons pas sur la place du marché, mais à l’église, qui ne rencontrons pas un seul ami, mais trouvons tant de frères et de pères si remarquables, comment ne déposerions-nous pas tout notre découragement ? Comment ne pas jouir de tout notre plaisir ? Car ce n’est pas seulement par l’affluence que la présente réunion est meilleure que les rassemblements qui ont lieu sur les places, mais aussi par la nature même de l’entretien. (…) On banni, chez nous, toute espèce d’entretien sans profit, tandis que l’on apporte toute espèce d’enseignement spirituel. (…) Et les participants de cette réunion ne sont pas seulement nos propres personnes, mais aussi les prophètes et les apôtres ; et, point capital s’il en est, le Maître des apôtres en personne, Jésus, se tient au milieu de nous.

    Saint Jean Chrysostome, Sermons sur la Genèse 6, 6-41.

  • Les anges à la messe

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    En voyant cette assemblée spirituelle, j’ai cru voir non pas seulement des hommes, mais aussi une réunion des ordres célestes qui, après s’être mêlée et être entrée parmi vous d’une manière invisible, est présente, vous entoure extérieurement, complète le troupeau unique et parle à l’assemblée de l’Eglise, à savoir : des anges, des archanges, des puissances, des dominations et tout ce qu’a énuméré Paul, « tout esprit ou tout nom intellectuel et immatériel, soit qu’il ait été nommé à présent, soit qu’il doive être connu dans le siècle futur » (Ep 1, 21). Comment ces ministres de salut n’afflueraient-ils pas et ne viendraient-ils pas avec joie, et non par un ou par deux, mais pour ainsi dire avec tous les ordres et tous les chœurs ?

     

    Sévère d’Antioche, Homélie 90.

     

  • Près de l'Eucharistie

    J’écris tout près de la chapelle. C’est un bienfait si inconcevable d’avoir le Christ en son corps présent chez soi, dans ses murs ; cela dissipe tous les autres privilèges et détruit – ou pourrait le faire – toute souffrance. Savoir qu’Il est tout proche, avoir l’occasion, durant la journée, d’aller vers Lui à tout moment ! Soyons sûrs, mon ami, que vous n’êtes pas oublié, quand je me trouve ainsi en Sa présence.

    J. Newman, dans Wilfrid Ward, The Life of J. H.Cardinal Newman, Londres, Longmans, Green and Co, 1912, I, p. 118.

  • Être bien préparé pour la communion

    Sur le point de donner les pains de bénédiction aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule, Jésus guérit les malades, afin qu’ils reçoivent en bonne santé les  pains de béénédictions. Car ceux qui sont encore malades ne peuvent pas recevoir les pains de bénédiction de Jésus. Mais s’il fallait entendre les paroles : « Que chacun s’examine soi-même et qu’ainsi il mange de ce pain » et le reste (1 Co 11, 28-29), et qu’il y eût quelqu’un qui ne les écoutât point et communiât sans plus de façon au pain et au calice du Seigneur, il deviendrait faible et malade ; la force de ce pain, pour ainsi dire, l’abattrait.

    Origène, Commentaire sur Matthieu, 10, 25.

  • Noël et l’Eucharistie

    Bethléem veut dire maison du pain, et c’est Lui qui a dit : « Je suis le pain vivant descendu du ciel. » Le lieu où naquit le Sauveur était appelé maison du pain, parce que là devait apparaître dans la nature de la chair Celui qui venait rassasier intérieurement l’âme des élus.

     

    Saint Grégoire, Hom. 8 in Evang.

  • L’avent et l’Eucharistie

    Voilà l’attitude de  l’Avent. L’Eglise l’accepte pleinement et elle la répète souvent, mettant sur les lèvres de ses prêtres et de ses fidèles : « Seigneur, je ne suis pas digne… »

    Et ces paroles, elle les prononce toujours devant la venue du Seigneur, devant l’avènement eucharistique du Christ : « Seigneur, je ne suis pas digne… » C’est précisément vers ceux qui ressentent profondément leur indignité et le manifestent que vient le Seigneur.

    Quand nous nous inclinons, de la tête et du cœur, devant la Sainte Communion, nos paroles sont pleines d’Avent. Apprenons cette attitude, toujours à nouveau.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.