UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Enfer et démons - Page 2

  • La famille nombreuse

    Une dame Ruet, d’Ouroux, dans le Rhône, qui avait déjà une nombreuse progéniture, allait être mère encore une fois. Elle vint chercher courage près du saint d’Ars. Elle n’attendit pas longtemps, car M. Vianney l’appela du milieu de la foule. « Vous êtes bien triste, mon enfant, lui dit-il, quand elle fut agenouillée au confessionnal. – Oh ! je suis si âgée, mon Père ! – Consolez-vous, mon enfant… Si vous saviez celles qui sont en enfer, pour n’avoir pas donné au monde les enfants qu’elles devaient lui donner.

    Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 369.

  • 17 aout : croire au Christ

    d70d8df5cd79485bd56c9d53e49f2bb6.gifIl y a une grande différence entre croire que c'est le Christ lui-même et croire dans le Christ, car les démons croyaient bien que c'était le Christ, mais ils ne croyaient pas au Christ. Celui-là croit au Christ, qui espère aussi dans le Christ et qui aime le Christ, car si on a la foi sans l'espérance et sans la charité, on croit que le Christ existe, mais on ne croit pas au Christ. Celui donc qui croit au Christ, par sa foi au Christ, attire en lui le Christ, s'unit pour ainsi dire à lui et devient membre de son corps, ce qui ne peut se faire sans que l'espérance et la charité ne viennent se joindre à la foi.

    Saint Augustin, Sermon 94, 2.

  • 25 juillet : l'enfer existe !

    Il y a un enfer. — C’est une affirmation qui a l’air à tes yeux d’une40a3e3735e1eb8ec5d6505fc93c947c5.gif lapalissade. — Je vais te la répéter : il y a un enfer !

    Sois mon écho, opportunément, à l’oreille de tel ou tel de tes camarades…

    Saint Josémaria,  n° 749.


  • 18 juillet : le jugement dernier

    6d8ab2586f00971b49a3afb8ecb9f40e.gifUn jour, un jour viendra que, dans ta majesté,

    Parmi tes chérubins en triomphe porté,

    Tu jugeras le monde. À ta voix solennelle

    Tes anges partiront de la voûte éternelle :

    Soudain, des quatre points du monde épouvanté,

    Tes élus accourront s'asseoir à tes côtés ;

    Cités devant ton trône entouré de nuages,

    Les vivants et les morts, tous les rangs, tous les âges,

    Comparaîtront ensemble à ce grand tribunal ;

    Les tombeaux entendront le terrible signal,

    La mort rendra sa proie ; en un morne silence

    Tous du juge suprême attendront la sentence ;

    La foule des méchants rassasiera l'enfer :

    Alors se fermeront ses cent portes de fer.

    Les flammes à ta voix embraseront le monde ;

    Mais bientôt renaîtront de sa cendre féconde

    Des astres plus brillants, des mondes plus parfaits ;

    Là, tes élus réunis sous mes yeux satisfaits,

    Tranquilles dans leur port, sous un ciel sans nuages,

    D'une vie inquiète oublieront les orages.

    Et de leurs saints travaux retrouvant le trésor,

    Dans les jardins du ciel cueilleront des fruits d'or,

    L'allégresse, la paix et la vérité sainte.

     

    J. Milton, Le Paradis perdu, L. III, trad. de Jacques Delille, Paris, 1805.

     

  • 13 juillet : le purgatoire

    a39e0909124e383a1389499d66af8607.jpg    L'objet de la foi est le dessein de l'amour de Dieu pour nous. Elle nous montre en Jésus-Christ le visage authentique de l'homme, c'est-à-dire ce que Dieu cherche à réaliser en l'homme, (...) en sorte qu'on puisse dire que l'existence chrétienne, et simplement l'existence humaine, n'est finalement qu'un processus de transformation en Jésus-Christ. Et tous nous devons y passer. Il y a ceux qui auront commencé un peu en cette vie, plus ou moins. Et pour ceux qui ne l'auront pas fait, il faudra bien le faire après la mort. C'est en ce sens que le mystère du Purgatoire est pour moi un des mystères les plus évidents de la foi, car quand on voit la manière dont la plupart des pauvres hommes et des pauvres femmes arrivent au seuil de la mort, et qu'on pense qu'ils sont destinés à contempler éternellement la bienheureuse Trinité, on comprend qu'ils auront besoin d'un sérieux moment d'éducation, de purification et d'adaptation. Finalement, être chrétien, c'est avoir commencé, bien timidement, bien maladroitement, d'exercer ce qui sera notre occupation éternelle, c'est-à-dire contempler les choses divines.

    J. Daniélou, La foi de toujours et l'homme d'aujourd'hui, Paris, 1969, p. 105-106.

     

  • 16 mai : Conditions de la victoire sur le mal

    Nos bonnes œuvres sont autant de coups que nous donnons à l'adversaire, et nos péchés, autant de coups que nous n'avons pas su parer. La victoire complète n'est pas de ce monde. (...) Mais jamais notre rival n'a plus d'avantages surmedium_Rondedesdiables.jpg nous que lorsque nous imitons son attitude orgueilleuse ; au contraire, nous ne prenons jamais mieux le dessus qu'en suivant le Maître au chemin de l'humilité ; et le plus vif déplaisir que nous puissions infliger à l'ennemi, c'est d'aller chercher, dans la confession de nos péchés et dans la pénitence, la guérison de nos blessures.

    Saint Augustin, Sermon 351, 6.


  • 24 mars : la famille

     

    medium_famillenombreuse.jpg<em>Ne vous y trompez pas</em>, mes frères : ceux qui corrompent les familles <em>n'hériteront pas le royaume de Dieu</em>. Si ceux qui agissaient ainsi selon la chair ont été mis à mort, combien plus celui qui corromprait par une mauvaise doctrine la foi de Dieu, pour laquelle Jésus Christ a été crucifié ! Celui qui s'est ainsi souillé ira au feu qui ne s'éteint pas, et pareillement celui qui l'écoute. Si le Seigneur a reçu une onction sur la tête, c'est afin de répandre sur son Église un souffle d'incorruptibilité. Ne vous laissez donc pas imprégner par la doctrine du prince de ce monde, avec son odeur infecte ; qu'il ne vous entraîne pas, comme ses captifs, loin de la vie qui vous est offerte. Pourquoi ne pas devenir tous des sages, en accueillant la connaissance de Dieu, c'est-à-dire Jésus-Christ ? Pourquoi nous perdre follement, en méconnaissant le don que le Seigneur nous a vraiment envoyé ? Mon esprit est livré à la croix, qui est <em>scandale</em> pour les incroyants, mais pour nous salut et vie éternelle.

    Saint Ignace d'Antioche, <em>Lettre aux Éphésiens</em>.



     



  • 9 mars : la vie de l'ame


    On ne peut pas dire qu'il y aura en enfer la vie de l'âme, puisque l'âme ne participeramedium_Jugementdernier.jpg en aucune manière à la vie surnaturelle de Dieu ; on ne peut pas dire qu'il y aura la vie du corps, puisque le corps y sera en proie à toute sorte de douleurs. Par là même, cette seconde mort sera plus cruelle, parce que la mort ne pourra y mettre fin.

    Saint Augustin, La Cité de Dieu, l. 19, ch. 28).


  • La descente aux enfers

    19. Le « Je crois en Dieu » se poursuit par l’affirmation que Jésus-Christ « est descendu aux enfers, et le troisième jour est ressuscité d’entre les morts ». (lire la suite)