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christianisme

  • Les blessures du Christ

    J'ai la joie de vous informer de la parution immédiate, chez Artège, de mon dernier ouvrage

    Les blessures du Christ lumières pour notre vie chrétienne.

    Voici le texte de la quatrième de couverture :

    « J’accorderai tout ce que l’on me demandera par l’invocation aux saintes plaies. Il faut en répandre la dévotion », confiait le Christ à une simple religieuse visitandine, sœur Marie-Marthe Chambon, à la fin du xixe siècle. Forts de ces promesses, pénétrons donc dans ce mystère d’amour et contemplons ces « splendides joyaux », sources de notre salut.

    Aimer et vénérer les blessures du Christ en sa Passion, c’est apprendre à aimer d’un amour sans limite, allant « jusqu’au bout » (Jn 13,1), jusqu’au terme de chaque action entreprise, de nos journées, de notre vie tout entière. C’est aussi apprendre à endurer nos souffrances en union avec Jésus et Marie, pour le salut de tous les hommes.

    Mgr Dominique Le Tourneau propose ici une riche méditation qui éclairera tous les fidèles désireux de s’approcher un peu plus du Christ souffrant. Ils y puiseront un approfondissement de leur vie intérieure, la maîtrise de leurs sens et la force de supporter les épreuves en les offrant en union avec Jésus et Marie, pour le salut des hommes.

  • La légende du 4e Mage

    Je résume ici un conte du Moyen Âge

    Il s’appelle Artaban, et il décide de suivre l’étoile (avec ses amis Gaspard, Melchior et Balthasar), prenant avec lui – comme cadeaux pour le roi qui doit naître – un saphir, un rubis et une perle très rare.

    Les autres sont pressés – il ne reste pas beaucoup de temps maintenant avant la naissance – « Si tu n’arrives pas à l’heure, nous partirons sans toi »…

    Artaban se dépêche pour être au rendez-vous à l’heure… lorsqu’il aperçoit, par terre devant lui, une « forme » - un voyageur, épuisé, malade atteint d’une forte fièvre.

    « Si je m’en occupe, je vais rater mon rendez-vous et le départ !... »

    Mais Artaban s’occupe de l’homme malade, reste avec lui à l’auberge jusqu’à ce que l’autre guérisse de sa maladie.

    Et maintenant Artaban se trouve tout seul – pour traverser le désert, il lui faut des chameaux et des porteurs…, car ses amis sont bel et bien partis sans lui…

    Il est donc obligé de vendre son saphir.

    Et il est triste lorsqu’il pense que le roi n’aura pas ce si joli bijou.

    Enfin, après maintes difficultés et recherches, Artaban arrive à Bethléem – mais encore une fois trop tard ! Joseph, Marie et le petit roi sont déjà partis en Égypte…

    Soudain arrivent les soldats d’Hérode venus tuer tous les petits garçons du village âgés de deux ans ou moins…

    Dans la maison où loge Artaban, il y a un tel petit garçon. Lorsqu’il entend le pas des soldats dans la rue et le cri des femmes, Artaban sort et se met devant la porte… et, se servant de son précieux rubis comme « pot-de-vin », il réussit à éviter que le capitaine et ses soldats n’entrent dans la maison.

    Le bébé est épargné, sa maman est folle de joie.

    Et Artaban est triste lorsqu’il pense que le roi ne verra pas ce beau rubis…

    Pendant des années Artaban continue à chercher ce roi, dont il avait vu l’« étoile de naissance »… mais en vain. Une trentaine d’années plus tard, il passe par Jérusalem. Les gens de la ville sont très excités, agités…

    « De quoi s’agit-il ? » « Aujourd’hui on va exécuter le prophète Jésus de Nazareth. » Et les gens sont très heureux, soulagés de pouvoir parler à Artaban de ce Jésus – de ce « roi des Juifs » - un homme bon, remarquable même, aimés de tous, sauf des autorités religieuses !...

    Artaban se hâte vers le lieu d’exécution, se disant en lui-même :

    « Peut-être avec cette perle très rare que j’ai encore, puis-je acheter ce roi condamné, lui sauver la vie ? »

    Tout à coup, Artaban s’arrête, car, courant droit vers lui, suivie de trois ou quatre soldats, est une jeune fille…

    « Mon père n’arrive pas à payer ses dettes… Les soldats ont l’ordre de me vendre au marché des esclaves pour éponger ces dettes… Oh, Monsieur, sauvez-moi !... Aidez-moi à fuir !... »

    Et Artaban hésite…

    Puis, avec un sourire mystérieusement triste, il sort de sa poche la perle très rare, la donne aux soldats

    Et la fille est libre…

    Au moment même, en plein jour, le soleil cesse de briller, les cieux s’obscurcissent, et il y a un tremblement de terre…

    Artaban est terrassé par le mur d’une maison qui s’effondre…

    Mais avant de perdre conscience, on l’entend murmurer :

    « Mais je t’assure, Majesté, ce n’est pas vrai ! Quand m’est-il arrivé de savoir que tu avais faim et de te nourrir, que tu avais soif et te donner à boire ? Quand t’ai-je vu étranger et t’ai-je accueilli chez moi ? Quand t’ai-je vu nu, malade ou en prison et me suis-je occupé de toi ?...

    Voilà une bonne trentaine d’années que je te cherche, Majesté, mais jusqu’à ce jour je ne t’ai jamais vu, je n’avais jamais rien fait pour toi… je te l’assure… »

    Puis une autre voix se fait entendre, une voix qui semble venir de très loin, murmure :

    « Mais si, Artaban, je te dis la vérité. Dans la mesure où tu as fait cela à l’un des plus petits de mes frères, c’est à moi que tu l’as fait… Artaban regarde… »

    Et Artaban (avant de fermer les yeux pour la dernière fois en cette vie) sourit – car il aperçoit dans la main du roi : un si joli saphir, un beau rubis et une perle très rare !

  • La légende du 4e Mage

    Je résume ici un conte du Moyen Âge

    Il s’appelle Artaban, et il décide de suivre l’étoile (avec ses amis Gaspard, Melchior et Balthasar), prenant avec lui – comme cadeaux pour le roi qui doit naître – un saphir, un rubis et une perle très rare.

    Les autres sont pressés – il ne reste pas beaucoup de temps maintenant avant la naissance – « Si tu n’arrives pas à l’heure, nous partirons sans toi »…

    Artaban se dépêche pour être au rendez-vous à l’heure… lorsqu’il aperçoit, par terre devant lui, une « forme » - un voyageur, épuisé, malade atteint d’une forte fièvre.

    « Si je m’en occupe, je vais rater mon rendez-vous et le départ !... »

    Mais Artaban s’occupe de l’homme malade, reste avec lui à l’auberge jusqu’à ce que l’autre guérisse de sa maladie.

    Et maintenant Artaban se trouve tout seul – pour traverser le désert, il lui faut des chameaux et des porteurs…, car ses amis sont bel et bien partis sans lui…

    Il est donc obligé de vendre son saphir.

    Et il est triste lorsqu’il pense que le roi n’aura pas ce si joli bijou.

    Enfin, après maintes difficultés et recherches, Artaban arrive à Bethléem – mais encore une fois trop tard ! Joseph, Marie et le petit roi sont déjà partis en Égypte…

    Soudain arrivent les soldats d’Hérode venus tuer tous les petits garçons du village âgés de deux ans ou moins…

    Dans la maison où loge Artaban, il y a un tel petit garçon. Lorsqu’il entend le pas des soldats dans la rue et le cri des femmes, Artaban sort et se met devant la porte… et, se servant de son précieux rubis comme « pot-de-vin », il réussit à éviter que le capitaine et ses soldats n’entrent dans la maison.

    Le bébé est épargné, sa maman est folle de joie.

    Et Artaban est triste lorsqu’il pense que le roi ne verra pas ce beau rubis…

    Pendant des années Artaban continue à chercher ce roi, dont il avait vu l’« étoile de naissance »… mais en vain. Une trentaine d’années plus tard, il passe par Jérusalem. Les gens de la ville sont très excités, agités…

    « De quoi s’agit-il ? » « Aujourd’hui on va exécuter le prophète Jésus de Nazareth. » Et les gens sont très heureux, soulagés de pouvoir parler à Artaban de ce Jésus – de ce « roi des Juifs » - un homme bon, remarquable même, aimés de tous, sauf des autorités religieuses !...

    Artaban se hâte vers le lieu d’exécution, se disant en lui-même :

    « Peut-être avec cette perle très rare que j’ai encore, puis-je acheter ce roi condamné, lui sauver la vie ? »

    Tout à coup, Artaban s’arrête, car, courant droit vers lui, suivie de trois ou quatre soldats, est une jeune fille…

    « Mon père n’arrive pas à payer ses dettes… Les soldats ont l’ordre de me vendre au marché des esclaves pour éponger ces dettes… Oh, Monsieur, sauvez-moi !... Aidez-moi à fuir !... »

    Et Artaban hésite…

    Puis, avec un sourire mystérieusement triste, il sort de sa poche la perle très rare, la donne aux soldats

    Et la fille est libre…

    Au moment même, en plein jour, le soleil cesse de briller, les cieux s’obscurcissent, et il y a un tremblement de terre…

    Artaban est terrassé par le mur d’une maison qui s’effondre…

    Mais avant de perdre conscience, on l’entend murmurer :

    « Mais je t’assure, Majesté, ce n’est pas vrai ! Quand m’est-il arrivé de savoir que tu avais faim et de te nourrir, que tu avais soif et te donner à boire ? Quand t’ai-je vu étranger et t’ai-je accueilli chez moi ? Quand t’ai-je vu nu, malade ou en prison et me suis-je occupé de toi ?...

    Voilà une bonne trentaine d’années que je te cherche, Majesté, mais jusqu’à ce jour je ne t’ai jamais vu, je n’avais jamais rien fait pour toi… je te l’assure… »

    Puis une autre voix se fait entendre, une voix qui semble venir de très loin, murmure :

    « Mais si, Artaban, je te dis la vérité. Dans la mesure où tu as fait cela à l’un des plus petits de mes frères, c’est à moi que tu l’as fait… Artaban regarde… »

    Et Artaban (avant de fermer les yeux pour la dernière fois en cette vie) sourit – car il aperçoit dans la main du roi : un si joli saphir, un beau rubis et une perle très rare !

  • A l'école de saint Joseph. Les secrets du père idéal

    Voir le texte de cette conférence sur mon autre blog.

  • Les pus belles prières à saint Joseph

    En cette année consacrée à saint Joseph, Parole & Prière, du groupe Artège, vient de publier l'ouvrage suivant de votre serviteur :

     
    Les plus belles prières à saint Joseph.
     
    Cet ouvrage, de 166 pages, au prix de 12,90 euros, comprend les sections suivantes :
    Patron de l'Eglise universelle
    Soutien des familles
    Modèle des travailleurs
    Pour les causes difficiles et dans les épreuves
    Guide spirituel
    Prières de dévotion envers saint Joseph
    A la messe avec saint Joseph
    Les offices avec saint Joseph
  • Guide des sanctuaires mariaux de France

    Le Guide des sanctuaire mariaux de France est paru début mai chez Artège.

    Il propose près de 2900 lieux actifs de dévotion mariale. Par actif, nous entendons un lieu où au moins une procession ou un pèlerinage est organisé chaque année. Nous laissons donc de côté ceux qui font l'objet d'une dévotion purement individuelle. En raison de leur importance passée, nous avons retenu cependant une centaine de sanctuaires tombés en désuétude.

    Saint Jean-Paul II déclarait un jour que "les sanctuaires dédiés à la Vierge, disséminés partit dans le monde, sont comme des bornes milliaires dressées pour rythme le temps de notre itinéraire terrestre: ils nous permettent de prendre un moment de repos au cours du voyage et de retrouver la joie et la sécurité pour la route, en même temps que la force d'aller de l'avant; ils sont comme les oasis qui surgissent dans le désert pour offrir de l'eau et de l'ombre".

    Et ce, auprès de la Vierge Marie, qui étend son grand manteau bleu sur toute la France. Cette abondance de lieux qui lui sont consacrés, sans compter les innombrables cathédrales - comment ne pas penser ici à la cathédrale Notre-Dame-de-Paris récemment dévastée par un terrible incendie ! -, basiliques, églises, chapelles et oratoires au titre marial, montre bien la vitalité de la piété mariale dans notre pays.

    Sur les 2900 lieux retenus, 150 correspondent à une apparition de la Sainte Vierge. Peu d'entre elles ont été officiellement reconnues, mais le fait qu'elles aient donné lieu à une dévotion locale qui perdure, en accord avec l'autorité ecclésiastique locale, est une garantie de leur authenticité.

    Une notice quelque peu détaillée présente le ou les principaux sanctuaires de chaque département, et fournit des renseignements techniques: adresse, numéro de téléphone, courriel, site sur l'internet, éventuellement communauté religieuse en charge du sanctuaire, hébergements sur place ou à proximité, accès par la route, le rail.

    Les autres lieux sont présentés par ordre alphabétique de commune dans chaque département.

    Dans tous les cas, la date de chaque activité, pèlerinage, procession ou autre, est donnée.

    Comme le pape Pie XI l'écrivait dans une lettre adressée à l'Eglise de France, "il est certain que, selon un adage ancien, le royaume de France a été appelé le royaume de Marie, et cela à juste titre".

    Puisse ce Guide des sanctuaire mariaux de France vous être utile et contribuer à mieux honorer Notre Dame. N'hésitez pas à le faire connaître autour de vous : l'on vous en sera reconnaissant.

     

     

     

     

  • Saint Joseph

    Joseph est le patron de la vie cachée. L’Écriture ne rapporte pas de lui un seul mot. C’est le silence qui est père du Verbe. Que de contrastes chez lui ! Il est le patron des célibataires et celui des pères de famille, celui des laïcs et celui des contemplatifs ! Celui des prêtres et celui des hommes d’affaires.

    Paul Claudel.

  • Jeanne d'Arc

    Le 3 mai 2017, parution du

    Dictionnaire encyclopédique de Jeanne d'Arc

    par Pascal-Raphaël Ambrogi

    et Dominique Le Tourneau

    chez Desclée de Brouwer

    Un tour d'horizon des références historiques, culturelles, artistiques, dans le monde entier, d’une des figures les pl

    Couverture DEJA.jpgus populaires et vénérées en France et à l’étranger, tant d'un point de vue religieux que politique.

    Jeanne d’Arc, plus on l’étudie, plus l’émerveillement croît.
    En 427 jours, une paysanne de 17 ans lève le siège d’Orléans, fait sacrer Charles VII et le rétablit sur son trône, suscite le sentiment patriotique, révolutionne l’art de la guerre… Héroïne nationale, libératrice de la France, mais Jeanne est aussi une sainte exceptionnelle : elle pratique nombre de vertus à un degré héroïque, jusqu’à son martyre sur le bûcher de Rouen. Elle se présente à nos yeux comme un modèle de sainteté de la vie courante et dans l’exercice de son métier.
    Un personnage d’exception, présenté ici sous toutes ses facettes, avec une multiplicité d’informations, y compris défavorables à la Pucelle, encore jamais réunies. Ce dictionnaire encyclopédique est à la fois historique, culturel, spirituel et artistique. Il cherche à répondre à toutes les questions que pose l’épopée johannique. Il offre un accès privilégié aux sources et aux documents historiques. Ce livre les présente et les rend accessibles à tous. Simples commentaires, citations, allusions, grands discours, panégyriques célèbres, là où Jeanne est évoquée, ce livre guidera le lecteur. On rappellera que Jeanne est un des personnages les mieux documentés de l’histoire.

  • Un nouveau livre

    Vivre dans l'intimité de Jésus en incarnant l'Evangile le_tourneau-vivre_dans_l_intimite_de_jesus.jpg

    Publié chez Parole et Silence,

     

    Ce nouvel ouvrage de Mgr Dominique Le Tourneau, dans le prolongement du précédent ouvrage, Vivre la Passion avec ses acteurs, également publié par Parole et Silence, veut servir de guide pour être effectivement présent dans les scènes de l’Évangile, plus particulièrement en entrant dans la peau des différents personnages et en participant à la vie quotidienne du Seigneur, en écoutant son enseignement et en assistant à l’un ou l’autre de ses miracles. L’on commencera par une évocation émouvante de la Visitation de la Vierge Marie à sa cousine Élisabeth, qui aide à pénétrer plus à fond dans le mystère de l’Incarnation.

    Puis l’on parcourt en compagnie de notre Seigneur les chemins de Palestine, parsemés d’épisodes qu’il a bien fallu sélectionner. Ont été retenus l’entretien de Nathanaël avec Jésus, la guérison spectaculaire du paralytique de la piscine à cinq portiques, la rencontre quelque peu dramatique avec le jeune homme riche, l’attitude de Jésus envers les petits enfants, la multiplication des paix qui nourrit une foule impressionnante, la conversation des apôtres parfois mesquine et tournant autour de préoccupations très humaines, la confession pleine de foi de la divinité du Maître part Simon-Pierre, la supplication de la Cananéenne pour que Jésus expulse un démon possédant sa fille, l’invitation chez Zachée le publicain au grand scandale des pharisiens, les sanglots qui secouent Jésus à son arrivée à Jérusalem et les amis de Dieu, terme par lequel Jésus désigne ses apôtres le Jeudi Saint.

    Une place importante est accordée au village de Béthanie, qui apparaît comme une plaque-tournante dans les pérégrinations pastorales de Jésus, et où Jésus avait de bons amis en la personne de Marthe, de Marie et de Lazare. Nous prenons part à la montée de Jéricho, au repas pris chez Simon le lépreux, à l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, à la résurrection de Lazare, à la vie paisible et reposante au foyer de Béthanie, à l’épisode du figuier maudit et desséché et à l’Ascension de Jésus au ciel, qui intervient à proximité de cette bourgade.

    Bref, un ouvrage très prenant et très enrichissant sur le pan spirituel et qui se lit très facilement. Il peut parfaitement servir de point de départ à une réflexion personnelle plus approfondie.

  • St Thomas d'Aquin

    Le soin de son âme [de saint Thomas d'Aquin] fut toujours la première et la plus importante de toutes ses occupations. Trouve-t-il dans la carrière des sciences de ces nuages épais, que toute la vivacité et l’application de l’esprit ne sauraient dissiper ? Ce n’est point pour lui une raison de négliger les exercices de piété sous le prétexte spécieux de donner plus de temps à l’étude : au contraire, alors il va à la source des lumières, il a recours à l’oraison. Lui arrive-t-il de n’y être point éclairé ? Il ranime sa ferveur et supporte ses ténèbres avec patience, sacrifiant au Dieu qui se cache, avec autant de zèle qu’au Dieu qui se manifeste. […]

    L’ambition d’acquérir de nouvelles connaissances ne prit jamais rien dans notre saint Docteur sur la régularité la plus scrupuleuse à tous les exercices de son état : chez lui l’étude a ses heures réglées ; mais tous les autres devoirs ont aussi chacun leur temps marqué. À quoi me servira, disait-il, la science qui enfle, si je n’ai pas la charité qui édifie ?

    Massillon, Panégyriques, Sermon pour le jour de st Thomas d’Aquin, Paris, Les Frères Estienne et Delalin, 1776, p. 376-377.