UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'ange Gabriel et Marie

    Annonciation5.jpg

    Ce grand ange sort du ciel et descend en la terre comme envoyé de Dieu, ayant en sa main la plus grande commission qui sera jamais émanée du ciel en terre, de Dieu aux hommes. (...) il va non à Rome la triomphante, ni à Athènes la savante, ni à Babylone la superbe, ni même à Jérusalem la sainte. Il va en un coin de la Galilée, à une bourgade inconnue, à un Nazareth dont Nathanaël dira un jour : De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? (Jn 1, 46).

    Mais dans ce Nazareth, il y a une maisonnette qui enclôt le trésor du ciel et de la terre, et le secret amour du Père éternel au monde ; dans ce petit lieu, il y a une Vierge plus grande que le ciel et la terre ensemble, Vierge choisie de Dieu pour comprendre l'incompréhensible. Il ya une Vierge qui a plus de grandeur et de lumière qu'il n'y en a, ni à Rome, ni à Athènes, ni entre les hommes ni entre les anges. Il y a une Vierge qui se nomme Marie, et, selon son nom, est un abîme de grâce, un océan de grandeurs, un monde de merveilles.

     

    Card. de Bérulle, « Vie de Jésus », Les Mystères de Marie, Paris, Grasset, 1961, p. 65.

  • Eucharistie et filiation divine

    Amsterdam.FeteDieu1.jpgPour pouvoir comprendre ce qui arrive là en profondeur, nous devons écouter encore plus attentivement les paroles de la Bible et leur signification originaire. Les savants nous disent que, dans les temps lointains dont nous parlent les histoires des Pères d’Israël, « ratifier une alliance » signifie « entrer avec d’autres dans un lien fondé sur le sang, ou plutôt accueillir l’autre dans sa propre fédération et entrer ainsi dans une communion de droits l’un avec l’autre. De cette façon se crée une consanguinité réelle bien que non matérielle. Les partenaires deviennent en quelque sorte « frères de la même chair et des mêmes os ». L’alliance réalise un ensemble qui signifie paix (cf. ThWNT II, 105-137). Pouvons-nous maintenant nous faire au moins une idée de ce qui arrive à l’heure de la dernière Cène et qui, depuis lors, se renouvelle chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie ? Dieu, le Dieu vivant établit avec nous une communion de paix, ou mieux, il crée une « consanguinité » entre lui et nous. Par l’incarnation de Jésus, par son sang versé, nous avons été introduits dans une consanguinité bien réelle avec Jésus et donc avec Dieu lui-même. Le sang de Jésus est son amour, dans lequel la vie divine et la vie humaine sont devenues une seule chose. Prions le Seigneur afin que nous comprenions toujours plus la grandeur de ce mystère ! Afin qu’il développe sa force transformante dans notre vie intime, de façon que nous devenions vraiment consanguins de Jésus, pénétrés de sa paix et également en communion les uns avec les autres.

    Benoît XVI, Homélie de la messe in Caena Domini, 9 avril 2009.

  • Jésus et Marie

    47.Rocamadour.jpegJésus est en la Vierge ; il est en elle comme en son repos, comme en son paradis, comme en son ciel empyrée, comme en son temple, comme en sa Mère. En cet état-là, et en ce temps-là, la Vierge est un sanctuaire où il y a plus de merveilles qu'il n'y en avait pour lors au ciel : un Homme-Dieu, un Verbe-Enfant, un Enfant-Dieu, un corps souffrant joint à une âme glorieuse, une vie humainement divine et divinement humainne ; un esprit régissant tous les corps et tous les esprist de l'univers, un ordre singulier, ordre de l'union hypostatique, ordre éminent sur tous les ordres de nature, de grâce et de gloire.

     

    Card. de Bérulle, « Vie de Jésus », Les Mystères de Marie, Paris, Grasset, 1961, p. 159.

  • Le trésor du silence

    Tout homme qui se plaît dans l'abondance des paroles, même s'il dit des choses admirables, est vide au-dedans.

    Si vous aimez la vérité, soyez un amant du silence.

    Alpes2.jpgLe silence comme la lumière du soleil vous illuminera en Dieu et vous délivrera des fantômes de l'ignorance.

    Le silence vous unira à Dieu lui-même. (...)

    Aimez le silence plus que tout ; il vous apporte un fruit que la langue ne peut décrire.

    Au début, il faut nous forcer pour être silencieux.

    Mais alors quelques chose naît qui nous porte au silence.

    Veuille Dieu nous donner l'expérience de ce « quelque chose » qui est né du silence.

    Si seulement vous pratiquez cela, une lumière indicible se lèvera sur vous en conséquence.

     

    Isaac de Ninive, cité par Thomas Merton, Les voies de la vraie prière, Paris, Cerf, 1969, p. 29.

  • Le Salve Regina

     

    NDPilier.Saragosse.jpegCette prière culmine dans la demande : « Montrez-nous Jésus. »

    C'est ce que Marie réalise en permanence, comme cela est figuré dans tant d'images de la Sainte Vierge répandues (...).

    Elle, avec son Fils dans les bras, comme ici au Pilar, nous le montre sans cesse comme « le chemin,n la vérité et la vie » (Jn 14, 6).

    Parfois, avec son Fils mort sur ses genoux, elle nous rappelle la valeur infinie du sang de l'Agneau qui a été répandu pour notre salut (cf. 1 P 1, 18s ; Ep 1, 7).

    En d'autres occasions, en s'inclinant vers les hommes, elle rapproche son Fils de nous, et nous fait sentir la proximité de celui qui est la révélation radicale de la miséricorde (cf. Dives in misericordia, n° 8), se manifestant ainsi elle-même comme la Mère de la Miséricorde (ibid., n° 9).

     

    Jean-Paul II, À Notre-Dame del Pilar de Saragosse, novembre 1979.

  • Pensées sur Marie

    51.Reims.cathedrale.ViergeEnfant.jpg

    Je pense qu'à la fin du monde, la Sainte Vierge sera bien tranquille, mais tant que le monde dure, on la tire de tous côtés.

     

    Dans le Cœur de la Très Sainte Vierge, il n'y a que la Miséricorde... Le Fils a sa justice, mais la Mère n'a que son amour.

     

    Le Cœur de Marie est si tendre pour nous que ceux de toutes les mères réunies ne sont qu'un morceau de glace auprès du sien.

     

    St Curé d'Ars.

     

  • La prière de l'Église

    Angelus.Millet.jpg

    L'Église prie, l'Église veut prier, elle désire être au service du besoin le plus simple et en même temps le plus splendide don de l'esprit humain qui se réalise dans la prière. La prière est en effet la première expression de la vie intérieure de l'homme, la première condition de la liberté authentique de l'esprit.

    L'Église prie et veut prier pour entendre la voix intérieure de l'Esprit divin, afin qu'en nous et avec nous il puisse parler de toute la création avec des gémissements indicibles. L'Église prie et veut prier pour répondre aux besoins de plus profond de l'homme, qui est parfois tellement réduit et limité par les conditions de sa vie quotidienne, par les problèmes matériels, par la faiblesse, le péché, le découragement et par une vie qui lui semble ne pas avoir de sens. La prière donne un sens à toute la vie, à chaque instant, en toutes circonstances.

     

    Jean-Paul II, Allocution à la Menterolla, 29 octobre 1978.

  • Une messe pour Benoît XVI

    Une messe pour Benoît XVI

    « Les impies ont dit : Traquons le juste, car il s'oppose à notre manière d'agir. »
    (Antienne aux Vêpres du mercredi saint ; cf. Sagesse 2, 12)

    L'Association Écouter avec l'Église,
    que j'ai co-fondée l'an dernier et dont j'assume la vie-présidence,
    organise une messe solennelle
    le dimanche 19 avril 2009, à 18 heures,
    en la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
    à l'occasion du quatrième anniversaire de l'élection de Benoît XVI.

    Venons nous unir nombreux à lui par la prière et manifester ainsi notre attachement filial à sa personne. Transmettez l'information autour de vous.

  • Des noms de Marie

    6.LaBrigue.NDdesFontainesinvoqueecontrepeste.jpg

    Comment vous appellerons-nous, ô pleine de grâce ?

    Ciel : parce que vous avez fait lever le soleil de justice !

    Paradis : parce que vous avez fait germer la fleur de l'immortalité !

    Vierge : parce que vous êtes demeurée inviolée !

    Mère pure : parce que vous avez tenu entre vos bras sacrés,

    Comme fils, le Dieu de tous !

    Suppliez-le de sauver nos vies !

     

    Liturgie byzantine (IVe s. ?)

  • Le temps qui passe

    CadranSolaire.38.MiribellesEchelles.jpg

    Tu veux comprendre ce qu'est une année de vie : pose la question à un étudiant qui vient de rater son examen de fin d'année. Un mois de vie : parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf. Une semaine : interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans une mine pour nourrir sa famille. Un jour : demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver. Une heure : questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde : regarde l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture, et un millième de seconde : demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entraîné toute la vie.

    Marcel Lévy, Et si c'était vrai..., Paris, Robert Laffont, 2000, p. 228.