UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Une reine végétarienne

    La reine Sophie d’Espagne, raconte comment elle est devenue végétarienne.

    Je suis végétarienne parce que, à la mort de mon père [Paul, roi de Grèce], je me suis dit : « Que puis-je lui donner ? Que puis-je faire pour lui ? Que puis-je lui offrir ? » J’ai décidé à ce moment-là d’offrir pour lui quelque chose qui pourrait me coûter : ne pas manger de viande le  restant de ma vie. Telle est la raison, l’unique raison, pour laquelle je suis végétarienne.

     

    Cf. Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 685, p. 444.

  • Le respect des prêtres

    Je ne veux pas que diminue la révérence que l’on doit professer envers lesprêtres, car la révérence et le respect qu’on leur témoigne ne s’adressent pas à eux, mais à moi, en vertu du Sang que je leur ai donné pour qu’ils l’administrent. Si ce n’était pas pour cela, vous devriez leur témoigner la même révérence qu’aux laïcs, et rien de plus.

     

    Sainte Catherine de Sienne, Le Dialogue, chap. 116.

  • Ressembler au Christ

    Le Christ t’a donné le pouvoir d’être comme lui selon tes forces. Ne t’effraie pas d’entendre cela. Ce qui doit te faire trembler, c’est de ne pas être comme lui.

     

    Saint Jean Chrysostome, In Matthæum homiliæ 78, 4. 

  • Posséder Dieu

    Voici quelle est la première parmi toutes les choses belles et honnêtes : toujours posséder Dieu.

    Saint Grégoire de Nazianze, Epistulæ 212.

  • Marie-Madeleine cherche Jésus

    Appelée par son nom, Marie (Madeleine) reconnaît donc son créateur et elle l’appelle aussitôt Rabonni, c’est-à-dire maître, parce que celui qu’elle cherchait intérieurement était celui-là même qui lui enseignait intérieurement à le chercher.

    Saint Grégoire le Grand, Homiliæ in Evangelia 25, 5.

  • Jésus et Marie-Madeleine

    Reconnais celui par qui tu es reconnue. Je ne te connais pas en général, comme les autres, je te connais d’une façon particulière.

    Saint Grégoire le Grand, Homiliæ in Evangelia 25, 5.

  • Marie-Madeleine et la Résurrection

    Comme les autres disciples, Marie de Magdala a dû voir Jésus rejeté par les chefs du peuple, arrêté, flagellé, condamné à mort et crucifié. Voir la Bonté en personne soumise à la méchanceté humaine, la Vérité raillée par le mensonge, la Miséricorde insultée par la vengeance, a dû être insupportable. Avec la mort de Jésus, l’espérance de ceux qui avaient mis leur confiance en Lui semblait perdue. Mais cette foi ne s’est jamais évanouie totalement : surtout dans le cœur de la Vierge Marie, la Mère de Jésus, la petite flamme est restée allumée d’une manière vive, même dans l’obscurité de la nuit. Dans ce monde, l’espérance ne peut pas ne pas tenir compte de la dureté du mal. Ce n’est pas seulement le mur de la mort qui lui fait obstacle, mais plus encore, ce sont les pointes acérées de la jalousie et de l’orgueil, du mensonge et de la violence. Jésus est passé par cet enlacement mortel, pour nous ouvrir le passage vers le Royaume de la vie. Il y eut un moment où Jésus apparaissait vaincu : les ténèbres avaient couvert la terre, le silence de Dieu était total et l’espérance, une parole qui semblait désormais vaine.

    Benoît XVI, Message pour le jour de Pâques, 8 avril 2012. 

  • Prier sans cesse

    Nous qui sommes toujours dans le Christ, c’est-à-dire dans la lumière, nous ne devons jamais cesser de prier, pas même pendant la nuit (…). Nous autres, mes très chers frères, qui sommes toujours dans la lumière du Seigneur, qui avons présent et maintenons continuellement ce que nous avons commencé à être un jour par le don de la grâce, nous devons nous rendre compte que la nuit est jour (…). Les heures nocturnes ne produisent aucune cassure dans nos prières.

     

    Saint Cyprien, De Dominica oratione 35.

  • Contempler dans la rue

    Le futur bienheureux Jean-Paul II, « étonna son ami Starowieyski en lui faisant remarquer que le métro parisien, bondé, était un endroit « superbe » pour la contemplation.

     

    Cité par G. Weigel, Jean Paul II. Témoin de l’espérance, Paris, Jean-Claude Lattès, 1999, p. 111.

  • Dostoïevski et l'enfer

    On parle du feu matériel de l’enfer ; je frémis et je ne sonde pas ce mystère. Mais je pense que même si le feu était matériel, les damnés s’en réjouiraient, en vérité, car dans les tourments matériels, ils pourraient oublier, j’imagine, ne serait-ce qu’un instant, les tourments spirituels plus terribles. On ne saurait, d’ailleurs, leur ravir ces tourments spirituels, car ces tourments ne sont pas extérieurs, mais intérieurs. (…)

    Oh ! il y a dans l’enfer des âmes qui demeurent fières et féroces, malgré la connaissance incontestable et la contemplation de la vérité inéluctable ; il y a des âmes effrayantes qui communient entièrement avec satan et son esprit d’orgueil. Pour ceux-là, l’enfer est un enfer volontaire et ils ne sauraient s’en rassasier, ceux-là sont des victimes volontaires. Car ils se sont maudits eux-mêmes, ayant maudit Dieu dans la vie. Ils se nourrissent de leur orgueil haineux, comme un affamé suçant dans le désert le sang des on propre corps. Mais ils sont insatiables pour les siècles des siècles, et ils repoussent le pardon, et ils maudissent Dieu qui les appelle. Ils ne peuvent pas contempler sans haine Dieu vivant, et ils voudraient qu’il n’y ait plus de Dieu de la vie, que Dieu s’anéantisse lui-même, avec toute sa création. Ils brûleront éternellement dans les flammes de leur colère, assoiffés de mort et de néant. Mais ils n’obtiendront pas la mort.

     

    Dostoïevski, Les Frères Karamazov, Entretiens du starets Sosime, livre 6, chap. 3.