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Dominique Le Tourneau - Page 32

  • Jean-Paul II et le métro

     

    Le futur bienheureux Jean-Paul II, « étonna son ami Starowieyski en lui faisant remarquer que le métro parisien, bondé, était un endroit « superbe » pour la contemplation.

    Cité par G. Weigel, Jean Paul II. Témoin de l’espérance, Paris, Jean-Claude Lattès, 1999, p. 111.

  • L'enfer

     

    On parle du feu matériel de l’enfer ; je frémis et je ne sonde pas ce mystère. Mais je pense que même si le feu était matériel, les damnés s’en réjouiraient, en vérité, car dans les tourments matériels, ils pourraient oublier, j’imagine, ne serait-ce qu’un instant, les tourments spirituels plus terribles. On ne saurait, d’ailleurs, leur ravir ces tourments spirituels, car ces tourments ne sont pas extérieurs, mais intérieurs. (…)

    Oh ! il y a dans l’enfer des âmes qui demeurent fières et féroces, malgré la connaissance incontestable et la contemplation de la vérité inéluctable ; il y a des âmes effrayantes qui communient entièrement avec satan et son esprit d’orgueil. Pour ceux-là, l’enfer est un enfer volontaire et ils ne sauraient s’en rassasier, ceux-là sont des victimes volontaires. Car ils se sont maudits eux-mêmes, ayant maudit Dieu dans la vie. Ils se nourrissent de leur orgueil haineux, comme un affamé suçant dans le désert le sang des on propre corps. Mais ils sont insatiables pour les siècles des siècles, et ils repoussent le pardon, et ils maudissent Dieu qui les appelle. Ils ne peuvent pas contempler sans haine Dieu vivant, et ils voudraient qu’il n’y ait plus de Dieu de la vie, que Dieu s’anéantisse lui-même, avec toute sa création. Ils brûleront éternellement dans les flammes de leur colère, assoiffés de mort et de néant. Mais ils n’obtiendront pas la mort.

    Dostoïevski, Les Frères Karamazov, Entretiens du starets Sosime, livre 6, chap. 3.

  • La musique que Dieu aime

     

    Quand les anges chantent devant Dieu le Père, ils ne peuvent chanter que du Bach. Mais quand, ils sont entre eux, ils chantent du Mozart et, à ce moment-là, Dieu vient écouter à la porte.

    Karl Barth, cité par F. Varillon, Beauté du monde et souffrance des hommes, Paris, Ed. du Centurion, 1980, p. 260.

  • Ainsi va la société

    EnafntsEcole.jpgLorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, 
    lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, 
    lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, 
    lorsque finalement les jeunes gens méprisent les lois, parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, 
    alors c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, 
    le début de la tyrannie.

    Platon, République, VIII, 562b-563e.

  • La prière comme chemin

     

    La prière est le chemin qui nous conduit progressivement à purifier nos désirs, à les corriger et à découvrir peu à peu ce qui nous fait vraiment défaut : Dieu et son Esprit.

    J. Ratzinger (Benoît XVI), Jésus de Nazareth, vol. I, Paris, Flammarion, 2007, p. 160.

  • Prier en chrétien

     

    Nous devons prier en chrétiens. En effet, pour le chrétien la prière acquiert une caractéristique particulière qui change totalement sa nature et sa valeur intimes. Le chrétien est disciple de Jésus ; c’est lui qui croit véritablement que Jésus est le Verbe incarné ; le Fils de Dieu venu parmi nous sur terre. Entant qu’homme, la vie de Jésus a été une prière continuelle, un continuel acte d’adoration et d’amour du Père, et puisque l’expression la plus forte de la prière est le sacrifice, le sommet de la prière de Jésus est le Sacrifice da la Croix, anticité par l’Eucharistie lors de la dernière Cène et transmis à tous les siècles par la sainte Messe. C’est pourquoi le chrétien sait que sa prière est Jésus ; chacune de ses prières vient de Jésus ; c’est lui qui prie en nous, avec nous et pour nous. Tous ceux qui croient en Dieu prient ; mais le chrétien prie en Jésus-Christ ; le Christ est notre prière. 

    Jean-Paul II, Audience avec les jeunes, 14 mars 1979.

  • La force de la prière

     

    L’intervention humanitaire la plus puissante demeure toujours la prière. Elle constitue une force spirituelle énorme, surtout lorsqu’elle est accompagnée par le sacrifice et la souffrance (…). La prière associée au sacrifice constitue la force la plus puissante de l’histoire humaine.(…) La prière est aussi une arme pour les faibles et pour ceux qui subissent l’injustice. C’est l’arme de la lutte spirituelle que l’Eglise mène dans le monde : elle ne dispose pas d’autres armes.

    Jean–Paul II, Audience générale, 12 janvier 1994.

  • Prière au Père

     

    En priant nous ne disons pas « mon » Père, ou « ton » père, mais « notre Père ». Même si « nous fermons la porte… et prions dans le secret » (cf. Mt 6, 6), nous sommes  unis spirituellement à tous nos frères et sœurs dasn le Christ et avec chaque être humain créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et racheté par le Sang de l’Agneau. La prière nous délivre de l’égoïsme, de l’isolement et de la solitude. Elle nous introduit dans le mystère de la communion avec Dieu et avec le prochain.

    Jean-Paul II, Homélie à Tromso (Norvège), 2 juin 1989.

  • Les dispositions pour la prière

     

    Bien souvent, nous quittons la prière, une fois qu’elle est dite, dans de telles dispositions que nous avons déjà besoin d’une autre prière pour demander pardon des négligences de la première. 

    Saint Thomas More, La Tristesse du Christ, trad. d’Henri Gibaud, Paris, Téqui, 1990. p. 115.

  • Prière et Providence

     

    Les prières servent pour obtenir de Lui (de Dieu) les biens qu’il a prévu devoir accorder à ceux qui le prieraient.

     

    Saint Augustin, La Cité de Dieu 5, 10.