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Histoire - Page 11

  • Opus Dei : sa place dans l'Église

    L’Opus Dei, fondé en 1928 par saint Josémaria Escriva (1902-1975), a été érigé en 1982 en prélature personnelle. Le qualificatif « personnel » distingue ce type de prélature des circonscriptions administratives de l’Église à base territoriale, ce qui est le cas le plus fréquent, notamment avec les diocèses. Mais « personnel » ne veut pas dire (lire la suite)

  • Opus Dei : les membres

    N’importe quel laïc catholique, c’est-à-dire quelqu’un qui n’a pas reçu le sacrement de l’ordre et qui n’a pas pris d’engagements dans une institution religieuse, peut demander son admission dans l’Opus Dei. Il doit agir avec droiture d’intention, être mû par une vocation divine, c’est-à-dire (lire la suite)

  • Opus Dei : les moyens

    On peut s’interroger sur les moyens de l’Opus Dei. J’ai dit dans un message précédent que la finalité de la Prélature de l’Opus Dei est d’ordre strictement spirituel. On ne s’étonnera pas dès lors que les moyens soient eux aussi spirituels.

    L’actuel prélat de l’Opus Dei, Monseigneur Xavier Echevarria, a témoigné (lire la suite)

  • Opus Dei : enquête sur un monstre

    Le journaliste et essayiste

  • 17 mai

    17 mai 1992 : béatification de Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei

    Josémaria Escriva avait pris pour devise de sa vie : « Me cacher et disparaître, afin que Jésus seul brille. » Celui qui se sait un instrument entre les mains de Dieu n’est habité que par le désir de ne pas entraver l’action de Dieu.
    Saint Jean-Baptiste reconnaît sans peine qu’il doit s’effacer (lire la suite)

  • Opus Dei : les objectifs

    Selon son fondateur, saint Josémaria Escriva, « l’Opus Dei propose d’encourager des gens qui appartiennent à toutes les classes de la société à vivre la plénitude de la vie chrétienne au sein du monde » (Entretiens avec Monseigneur Escriva, n°24). Comme je l’ai écrit dans mon « Que sais-je ? » consacré à L’Opus Dei, « la mission de l’Opus Dei consiste à collaborer à la mission d’évangélisation de l’Église, en (lire la suite)

  • Pâques

    L’Église catholique célèbre Pâques aujourd’hui.

    À l’origine, c’était une fête juive célébrant la délivrance du peuple élu de l’esclavage en Égypte (voir Exode 12, 1-28), appelée aussi fête des Azymes, car les Juifs doivent s’abstenir de manger du pain fermenté pendant la semaine qui commence avec la célébration de la Pâque.

    Pour les chrétiens, c’est la solennité du dimanche de la Résurrection de Jésus, la « Fête des fêtes », la « solennité des solennités », le Grand dimanche. Ce jour-là, l’Église se remémore la victoire du Christ sur la mort, le démon et le monde.

    Le Christ avait prophétisé, sans que ses disciples parviennent à le comprendre, qu’il ressusciterait le troisième jour après sa mort, Jésus est ressuscité avec son corps qui avait été enseveli. Son âme se réunit à son corps. La Résurrection du Seigneur est le fondement de la foi catholique. Saint Paul affirme que « si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi » (1 Corinthiens 15, 14). Saint Paul ajoute que « nous sommes les plus malheureux des hommes » (1 Corinthiens 15, 19) si nous mettons notre espoir dans le Christ uniquement pour la vie présente sans avoir l’espérance d’une vie à venir.

    La résurrection ne peut avoir lieu que sous l’effet d’un pouvoir extraordinaire. À plusieurs reprises Jésus a rendu des morts à la vie. Mais ici, c’est par son propre pouvoir qu’il s’arrache à la mort, car il est Dieu lui-même et qu’à Dieu rien n’est impossible : Dieu n’est pas tenu par les lois qui régissent le monde qu’il a lui-même créé.

    La Résurrection du Christ est le gage de la « résurrection de la chair », professée dans le « Je crois en Dieu ». Quand Jésus reviendra dans sa gloire à la fin du monde pour « juger les vivants et les morts », « en un instant, en un clin d’œil, au son de la trompette dernière — car elle sonnera — les morts ressusciteront incorruptibles » (1 Corinthiens 15, 52), soit pour une vie glorieuse pour les saints, soit pour une vie terrible pour les impies. Ce sera le Jugement dernier. Chacun est appelé retrouver son propre corps. C’est ce que le « Je crois en Dieu » ou « profession de foi » appelle la « résurrection de la chair ».

    On parle aussi de « résurrection spirituelle » à propos des effets du sacrement de pénitence qui, quand il pardonne un péché mortel, fait « ressusciter » l’âme d’un état de mort spirituelle à la vie de la grâce et d’amitié avec Dieu.

    Pour marquer sa joie, l’Église fait entendre de nouveau aujourd’hui les alléluia qui s’étaient suspendant le carême. Déjà utilisé dans les cérémonies hébraïques, le mot alléluia veut dire « louez Dieu ».

    « Le Christ vit. La voilà la grande vérité qui donne son contenu à notre foi. Jésus, qui est mort sur la croix, est ressuscité ; il a triomphé de la mort, de la puissance des ténèbres, de la douleur et de l’angoisse. Ne vous effrayez pas, s’écrie l’ange en saluant les femmes qui se rendent au sépulcre ; ne vous effrayez pas. C’est Jésus le Nazaréen que vous cherchez, le Crucifié : Il est ressuscité, Il n’est pas ici (Marc 16, 6). Hæc est dies quam fecit Dominus, exultemus et lætemur in ea ; voici le jour que fit Yahvé, pour nous allégresse et joie (Psaume 117, 24).
    Le temps pascal est un temps de joie, d’une joie qui ne se limite pas à cette seule époque de l’année liturgique, mais qui réjouit à tout moment le cœur du chrétien. Car le Christ vit : le Christ n’est pas une figure qui n’a fait que passer, qui n’a existé qu’un certain temps et qui s’en est allée en nous laissant un souvenir et un exemple admirables.
    Non : le Christ vit. Jésus est l’Emmanuel : Dieu est avec nous. Sa résurrection nous révèle que Dieu n’abandonne pas les siens. Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle nourrit, cesse-t-elle de chérir le fils de ses entrailles ? Même s’il s’en trouvait une pour oublier, moi, je ne t’oublierai jamais (Isaïe 49, 14-15), avait-il promis. Et il a tenu parole. Dieu continue à faire ses délices parmi les enfants des hommes (voir Proverbes 8, 31) » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 102).

  • St Thomas More, intercesseur de l'Opus Dei

    Aujourd'hui, 22 juin, c'est la Saint-Thomas More, chancelier du royaume d'Angleterre.

    Le chef de saint Thomas More est vénéré dans l'église Saint-Dunstan, à Canterbury. Saint Josémaria, fondateur de l’Opus Dei, est venu se recueillir auprès de lui le 3 septembre 1958. Il était accompagné de Mgr Alvaro del Portillo, qui lui a succédé à la tête de l’Opus Dei, en septembre 1975, et de Mgr Echevarria, qui a succédé à son tour à Mgr del Portillo en avril 1994 et est l’actuel évêque-prélat de l’Opus Dei.

    Josémaria avait choisi le lord-chancelier d'Henri VIII d'Angleterre comme intercesseur pour les relations de l'Opus Dei avec les autorités temporelles de toutes natures. Deux raisons, entre autres, l’ont poussé à choisir Thomas More : d'une part, il avait dès le premier instant la perception très nette que l’institution qu’il avait fondée ne venait pas « combler un besoin particulier d'un pays ou d'une époque déterminée, parce que dès ses débuts Jésus veut que son Œuvre ait une portée universelle, catholique » (J. Escriva, « Lettre, 19 mars 1934, n° 15 », citée dans A. de Fuenmayor-V.-Gómez-Iglesias-J.-L. Illanes, L'Itinéraire juridique de l'Opus Dei. Histoire et défense d'un charisme, Paris, 1992, p. 50) ; d’autre part, il était également conscient de ce que ladite institution visait essentiellement à promouvoir la sanctification des laïcs dans le monde, à l'occasion de leur travail professionnel et de leur vie familiale et sociale. Or, More répondait à ces deux caractéristiques : d'un côté, de souligner l'universalité de l'Opus Dei et, de l'autre, de s'être sanctifié précisément dans sa charge au service du royaume d'Angleterre et au sein de son foyer.

    J’ai publié un article qui met en parallèle la vie de Josémaria Escriva et celle de Thomas More. On pourra s’y reporter : « Josémaria Escriva et Thomas More : l’héroïsme au quotidien », Moreana 38, 147-148, décembre 2001, p. 25-40 ; traduit en anglais, « Heroism in everyday life », Position Paper 354/355, june/july 2003, p. 201-209. En voici le résumé :
    Ces deux hommes sont des modèles de fidélité à la foi vécue dans la vie courante, professionnelle et familiale. Thomas More l'a incarnée avec héroïsme dans lesdifférentes fonctions qu'il a assumées. Il est un modèle d'époux et de père, d'ami et d'homme intègre, qui sanctifie son travail quotidien. Josémaria Escriva, lui, fonde l'Opus Dei pour rappeler que Dieu attend de chacun la sainteté dans la vie ordinaire, à partir de son travail et des activités de chaque jour, elles-mêmes sanctifiables et, grâce à l'amitié, source de sainteté pour les membres de la famille, les collègues et connaissances.

  • La crédibilité historique de la Bible

    Les livres de la Sainte Écriture enseignent fermement, avec fidélité et sans erreur, la vérité dont Dieu a voulu qu’elle soit consignée par écrit pour notre salut. Elles parlent donc de faits réels.
    Mais les faits peuvent être exprimés en vérité en ayant recours à des genres littéraires différents, et chaque genre littéraire a son style propre pour raconter les choses. Par exemple, quand il est dit dans les psaumes que « les cieux racontent la gloire de Dieu et le firmament fait connaître l’œuvre de ses mains » (Psaume 19, 2), on ne prétend pas affirmer que les cieux prononcent des mots ni que Dieu ait des mains, mais l’on exprime le fait réel que la nature rend témoignage de Dieu, car il est son créateur.
    L’histoire est un gente littéraire qui a de nos jours des caractéristiques particulières qui différente celles qu’il avait dans les littératures du Proche-Orient, et même de l’Antiquité gréco-romaine, pour raconter les événements. Tous les livres de la Bible, aussi bien de l’Ancien que du Nouveau Testament, ont été écrits entre deux et trois mille ans, moyennant quoi les qualifier d’« historiques » au sens que nous donnons de nos jours à ce mot serait un anachronisme, étant donnés qu’ils n’ont pas été pensés ni écrits avec les schémas conceptuels actuellement en usage.
    Néanmoins, le fait que nous ne puissions pas les qualifier d’« historiques » au sens actuel du mot ne veut pas dire qu’ils transmettent des informations ou des notions fausses ou trompeuses et, par conséquent, qu’ils ne sont pas crédibles. Ils transmettent des vérités et font référence à des faits qui se sont réellement produits dans le temps et dans le monde dans lequel nous vivons, racontés selon des façons de parler et de s’exprimer distinctes, mais également valides.
    Ces livres n’ont pas été écrits pour satisfaire notre curiosité au sujet de détails sans importance pour le message qu’ils transmettent, comme ce que mangeaient les personnages dont il est question, comment ils s’habillaient ou quels étaient leurs goûts. Ce qu’ils offrent, c’est surtout une appréciation des faits du point de vue de la foi d’Israël et de la foi chrétienne.
    Les textes bibliques permettent de connaître ce qui s’est produit mieux que ce que les témoins directs des événements en ont perçu, étant donné qu’ils ne pouvaient pas disposer de toutes les données nécessaires pour apprécier ce dont ils étaient témoins dans toute sa portée. Par exemple, quelqu’un qui serait passé à côté du Golgotha le jour de la crucifixion de Jésus se serait rendu compte que les Romains étaient en train d’exécuter un condamné à mort, mais le lecteur des Évangiles, en plus de cette réalité, sait que ce crucifié est le Messie et qu’à ce moment précis la rédemption de tout le genre humain s’accomplit.

    Francisco Varo, doyen de la Faculté de théologie de l’Université de Navarre
    Disponible sur le site www.opusdei.es
    Traduit par mes soins

  • Qu'est-ce que la bibliothèque de Nag Hammadi ?

    Qu’est-ce que la bibliothèque de Nag Hammadi ?

    C’est la collection des dix codes de papyrus recouverte cuir qui a été découverte par hasard en 1945 en Haute-Égypte, près de l’ancienne ville de Khénoboskion, à dix kilomètres de la ville moderne de Nag Hammadi. Elle est conservée au Musée copte du Caire et est désignée par le signe NHC (Codes Nag Hammadi). On ajoute d’ordinaire à cette collection trois autres codes connus depuis le XVIIIème siècle qui se trouvent à Londres (Codex Askewianus, connu sous le nom de Pistis Sophia), Oxford (Codex Brucianus) et Berlin (Codex Berolinensis). Ces trois codes, bien que plus tardifs, proviennent de la même zone.
    Les NHC ont été réalisés vers 330 et enterrés à la fin du IVème siècle ou au début du Vème. Ces codes contiennent près de cinquante ouvrages écrits en copte, la langue parlée par les chrétiens d’Egypte, et rédigés en caractères grecs, qui sont des traductions du grec, parfois peu fiables. Presque tous ces ouvrages sont de nature hérétique et reflètent diverses tendances gnostiques qui, en général, étaient déjà connues parce que les Pères de l’Église les ont combattues, en particulier saint Irénée, saint Hyppolite de Rome et saint Épiphane. Le principal apport de ces codes est que nous avons maintenant directement accès aux ouvrages des gnostiques eux-mêmes et que nous pouvons vérifier que les Pères connaissaient bien ce à quoi ils s’opposaient.
    Du point de vue littéraire, les genres les plus divers sont présents dans NHC : traités théologiques et philosophiques, apocalypses, évangiles, prières, actes des apôtres, lettres, etc. Les titres manquent parfois dans l’original : ils ont été ajoutés par les éditeurs compte tenu du contenu. Pour ce qui est des ouvrages appelés évangiles, ils faut observer qu’ils ressemblent très peu aux Évangiles canoniques, étant donné qu’ils ne donnent pas un récit de la vie du Seigneur, mais les révélations secrètes que Jésus aurait faites à ses disciples. C’est le cas, par exemple, de l’évangile de Thomas, qui aligne cent quarante dits de Jésus, les uns après les autres, sans autre contexte narratif que quelques questions posées de temps à autre par les disciples ; ou de l’évangile de Marie (Madeleine) qui raconte la révélation que le Christ glorieux lui fait sur l’ascension de l’âme.
    Du point de vue des doctrines qu’ils renferment, les codes contiennent en général des œuvres gnostiques chrétiennes, même si dans certains cas, comme dans l’Apocryphe de Jean, un des plus importants étant donné qu’il se trouve dans quatorze codes, les traits chrétiens paraissent secondaires par rapport au mythe gnostique qui en constitue le noyau. Ce mythe interprète à l’envers les premiers chapitres de la Genèse en présentant le Dieu créateur ou Démiurge comme un dieu inférieur et pervers qui a créé la matière. Mais les codes contiennent aussi des ouvrages gnostiques non chrétiens qui recueillent une gnose gréco-païenne développé autour de la figure de Hermès Trismégiste, considéré comme le grand révélateur de la connaissance (Discours du huit et du neuf). Ce type de gnose était déjà connu en partie avant les découvertes. NHC VI contient même un fragment de La République de Platon.

    Gonzalo Aranda, professeur à la Faculté de théologie de l’Université de Navarre
    Disponible sur le site www.opusdei.es
    Traduit par mes soins