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Opus Dei : sa place dans l'Église

L’Opus Dei, fondé en 1928 par saint Josémaria Escriva (1902-1975), a été érigé en 1982 en prélature personnelle. Le qualificatif « personnel » distingue ce type de prélature des circonscriptions administratives de l’Église à base territoriale, ce qui est le cas le plus fréquent, notamment avec les diocèses. Mais « personnel » ne veut pas dire « du pape ». Comme toutes les autres circonscriptions administratives ecclésiastiques, la prélature personnelle relève du saint-siège par le biais de la Congrégation pour les évêques, qui en nomme le prélat.

La prélature personnelle relève du droit commun de l’Église, selon les canons 294-297 du code de droit canonique. Elle est assimilée en droit à un diocèse, c’est-à-dire qu’en règle générale les normes qui régissent les diocèses lui sont applicables. Elle peut posséder, en effet, comme dans le cas de l’Opus Dei, un prélat, la gouvernant avec un pouvoir quasi-épiscopal (ou épiscopal, s’il est évêque), un presbyterium propre, c’est-à-dire un ensemble de prêtres adonnés au service des tâches propres de la prélature, et un peuple de fidèles, pouvant, là aussi comme dans l’Opus Dei, y être pleinement incorporés. La prélature personnelle se présente alors comme « une petite partie de l’Église » qui, comme toutes les autres « parties », les Églises particulières ou diocèses notamment, est au service de la mission de l’Église universelle d’évangéliser le monde entier.

La mission de l’Opus Dei est donc une façon de vivre la mission générale et universelle de l’Église. Elle s’exerce au service de l’Église universelle et des Églises particulières, c’est-à-dire essentiellement des diocèses dont les fidèles laïcs de l’Opus Dei continuent de faire partie comme avant d’entrer dans l’Opus Dei. Pour ces fidèles laïcs, le lieu normal de pratique de leur foi est la paroisse, le diocèse auquel ils appartiennent en raison de leur domicile. On pourrait dire que l’apport de l’Opus Dei à chaque diocèse est « une offre de services pastoraux ». Concrètement, du fait que l’Opus Dei forme des chrétiens à assumer pleinement leurs responsabilités dans l’Église et dans le monde, en restant à leur place, leur effort de sainteté personnelle et leur apostolat profitent au diocèse ou à la paroisse d’appartenance. Cette double action (sainteté et apostolat) s’inscrit naturellement dans le cadre des préoccupations pastorales de l’évêque diocésain.

(voir D. Le Tourneau, L’Opus Dei, coll. « Que sais-je ? »)

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