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Eucharistie - Page 2

  • Ne pas toucher à l'Eucharistie

    On ne saurait tolérer qu'un particulier touche de sa propre autorité aux formules dont le Concile de Trente s'est servi pour proposer à la foi le mystère eucharistique. C'est que ces formules, comme les autres que l'Église adopte pour l'énoncé des dogmes de foi, expriment des concepts qui ne sont pas liés à une certaine forme de culture, ni à une phase déterminée du progrès scientifique, ni à telle ou telle école théologique ; elles reprennent ce que l'esprit humain emprunte à la réalité par l'expérience universelle et nécessaire; et en même temps ces formules sont intelligibles pour les hommes de tous les temps et de tous les lieux.


    Paul VI, encyclique Mysterium fidei, 3 septembre 1965.

     

  • Visite au saint-sacrement

    31.Hauterive.EgliseStPaul.Maitreautel.jpgVisite au saint-sacrement

     

    Qu'au cours de la journée 1es fidèles ne négligent point de rendre visite au Saint Sacrement, qui doit être conservé en un endroit très digne des églises, avec le plus d'honneur possible, selon les lois liturgiques. Car la visite est une marque de gratitude, un geste d'amour et un devoir de reconnaissance envers le Christ Notre-Seigneur présent en ce lieu.

     

    Paul VI, enc. Mysterium Dei, 3 septembre 1965.

     

  • La foi en l'Eucharistie

    La foi en l'Eucharistie

    CongresEucharistique.Quebec.jpegNotre Prédécesseur Grégoire VII lui imposa (à Béranger de Tours) d'émettre sous la foi du serment la déclaration suivante : « je crois de cœur et je confesse de bouche que le pain et le vin qui sont sur l'autel sont, par le mystère de la prière sainte et par les paroles de notre Rédempteur, changés substantiellement en la chair véritable, propre et vivifiante, et au sang de notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'après la consécration ils sont le vrai corps du Christ, qui est né de la Vierge, qui, offert pour le salut du monde, a été suspendu à la Croix, qui siège à la droite du Père, ainsi que le vrai sang du Christ, qui a coulé de son côté. Il n'y est pas seulement figurativement et par la vertu du sacrement, mais dans sa nature propre et dans sa véritable substance ».

    Paul VI, enc. Mysterium Dei, 3 sept 1965.

     

  • La primauté de la Parole de Dieu

    75.05.Galande.JPGLa primauté de la Parole de Dieu

    Inclinons-nous devant Dieu, sans protester, même si ce qu'Il nous dit paraît contraire à notre raison et à notre intelligence; sa parole doit prévaloir sur celles-ci. Agissons de même à l'égard du Mystère (I'Eucharistie), sans nous arrêter à ce qui tombe sous les sens mais en adhérant à ses paroles, car sa parole ne peut tromper.

    Saint Jean Chrysostome, In Matth., hom. 82, 4.

     

  • La valeur du dimanche

    La valeur du dimanche

    Je voudrais donc insister, à la suite de la lettre Dies Domini, pour que la participation à l'Eucharistie soit vraiment, pour tout baptisé, le cœur du dimanche. Il y a là un Rome.StLouisFrancais.MaitreAutel.JPGengagement auquel on ne peut renoncer et qu'il faut vivre, non seulement pour obéir à un précepte, mais parce que c'est une nécessité pour une vie chrétienne vraiment consciente et cohérente. Nous entrons dans un millénaire qui s'annonce comme caractérisé par un profond mélange de cultures et de religions, même dans les pays de christianisation ancienne. Dans beaucoup de régions, les chrétiens sont, ou sont en train de devenir, un « petit troupeau » (Lc 12,32). Cela les met face au défi de témoigner plus fortement des aspects spécifiques de leur identité, et bien souvent dans des conditions de solitude et de difficultés. Le devoir de la participation eucharistique chaque dimanche est l'un de ces aspects. En réunissant chaque semaine les chrétiens comme famille de Dieu autour de la table de la Parole et du Pain de vie, l'Eucharistie dominicale est aussi l'antidote le plus naturel à la dispersion. Elle est le lieu privilégié où la communion est constamment annoncée et entretenue. Précisément par la participation à l'Eucharistie, le jour du Seigneur devient aussi le jour de l'Église,22 qui peut exercer ainsi de manière efficace son rôle de sacrement d'unité.

    Jean-Paul II, lettre apostolique Novo millennio ineunte, n° 36.

     

  • La présence des anges à la messe

     

    Double présence puisque l'assistance angélique est composée, d'une part des anges gardiens des personnes présentes et de ceux du sanctuaire, d'autre part, d'une escorte royale qui accompagne le Christ descendant sur l'autel au moment de la Consécration.

    Anne Bernet, Enquête sur les anges, Paris, Perrin, 1997, p. 120.

     

     

     

     

  • Eucharistie et adoratio

    Il existe un lien intrinsèque entre la célébration et l'adoration. En, effet, la messe est en elle-même le plus grand acte d'adoration de l'Église : « Personne ne mange cette chair, écrit saint Augustin, s'il ne l'a pas d'abord adorée » (Enarrationes in psalmos 98, 9). L'adoration en dehors de la messe prolonge et intensifie ce qui s'est produit lors de la célébration liturgique et permet un accueil véritable et profond du Christ.

    Benoît XVI, Angélus, 10 juin 2007.

     

     

  • Participation active a la messe

    (C'est le Christ qui accomplit le Sacrifice.) Cependant, c'est nous aussi qui l'accomplissons. En tant que baptisés dans le Christ, ayant revêtu le Christ (Galates 3, 27), nous sommes nous-mêmes représentés dans notre évêque, par le fait qu'il représente notre chef à tous pour réitérer auhourd'hui SON eucharistie avec NOTRE pain, pour unir son sacrifice à notre banquet. Car c'est ce pain, que nous-mêmes allons manger pour nous l'assimiler, que l'évêque offre au Père, et que nous offrons par lui, comme le Corps du Fils crucifié.

    Autrement dit, le signe où le Christ a voulu que son offrande immolée ne cessât pasx d'être présente jusqu'à la fin des temps pour tous les siens, c'est notre propre aliment. C'est sous les espèces de notre propre nourriture que le Fils de Dieu fait homme s'offre maintenant à son Père. L'ayant offerte, il nous la rend ; mais elle n'est plus simplement du pain et du vin. Elle est devenue, selon sa parole, sa propre humanité, victorieuse sur la mort par l'immolation qui vient de se reproduire mystérieusement. Et c'est pour que nous la mangions qu'il nous la rend, c'est-à-dire pour que lui-même, dans son état éternel et divin d'offrande, état incarné en notre humanité par son immolation, ne fasse plus qu'un avec nous.

    Louis Bouyer, Le mystère pascal, Paris, Cerf, 1950, p. 127-128.

     

     

  • La présence sacramentelle

    Le sacrifice du Christ subsiste sous trois modes différents. C'est la même action sacerdotale qui a eu lieu à un moment précis de l'histoire, qui est éternellement présente dans le ciel, qui subsiste sous les apparences sacramentelles. C'est qu'en effet l'action sacerdotale du Christ dans sa substance est l'action même par laquelle la création atteint sa fin, puisque par elle Dieu est parfaitement glorifié. C'est cette action dès lors qui, par un privilège unique, est soustraite au temps pour subsister éternellement, et que le sacrement rend présente à tous les temps et à tous les lieux.

    Jean Daniélou, Bible et liturgie, Paris, Cerf, 1950, p. 188.

     

     

  • La merveille de l'Eucharistie

    On reste émerveillé devant ces divers modes de présence du Christ et on y trouve à contempler le mystère même de l'Église. Pourtant bien autre est le mode, vraiment sublime, selon lequel le Christ est présent à l'Église dans le Sacrement de l'Eucharistie. C'est pourquoi celui-ci est parmi tous les Sacrements « le plus doux pour la dévotion, le plus beau pour l'intelligence, le plus saint pour ce qu'il renferme » (Gilles de Rome, Theoremata de corpore Christi, theor. 50, Venise, 1521) ; oui il renferme le Christ lui-même et il est « comme la perfection de la vie spirituelle et la fin à laquelle tendent tous les Sacrements » (saint Thomas, Somme théologique III, q. 73, a. 3).

    Paul VI, encyclique Mysterium fidei, 3 septembre 1965, n° 38.