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Spiritualité - Page 27

  • La force de la prière

     

    L’intervention humanitaire la plus puissante demeure toujours la prière. Elle constitue une force spirituelle énorme, surtout lorsqu’elle est accompagnée par le sacrifice et la souffrance (…). La prière associée au sacrifice constitue la force la plus puissante de l’histoire humaine.(…) La prière est aussi une arme pour les faibles et pour ceux qui subissent l’injustice. C’est l’arme de la lutte spirituelle que l’Eglise mène dans le monde : elle ne dispose pas d’autres armes.

    Jean–Paul II, Audience générale, 12 janvier 1994.

  • Prière au Père

     

    En priant nous ne disons pas « mon » Père, ou « ton » père, mais « notre Père ». Même si « nous fermons la porte… et prions dans le secret » (cf. Mt 6, 6), nous sommes  unis spirituellement à tous nos frères et sœurs dasn le Christ et avec chaque être humain créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et racheté par le Sang de l’Agneau. La prière nous délivre de l’égoïsme, de l’isolement et de la solitude. Elle nous introduit dans le mystère de la communion avec Dieu et avec le prochain.

    Jean-Paul II, Homélie à Tromso (Norvège), 2 juin 1989.

  • Les dispositions pour la prière

     

    Bien souvent, nous quittons la prière, une fois qu’elle est dite, dans de telles dispositions que nous avons déjà besoin d’une autre prière pour demander pardon des négligences de la première. 

    Saint Thomas More, La Tristesse du Christ, trad. d’Henri Gibaud, Paris, Téqui, 1990. p. 115.

  • Prière et Providence

     

    Les prières servent pour obtenir de Lui (de Dieu) les biens qu’il a prévu devoir accorder à ceux qui le prieraient.

     

    Saint Augustin, La Cité de Dieu 5, 10.

  • La foi en famille

     

    Il importe d’encourager les membres de la famille à la pratique des sacrements et à l’habitude de la prière quotidienne personnelle afin que chacun puisse tirer de la rencontre avec Dieu tant la lumière intérieure pour mieux comprendre que la force spirituelle pour traduire avec cohérence dans la vie le dessein de Dieu sur la famille. 

    Jean-Paul II, Discours aux évêques de la Ligurie, 8 janvier 1982.

  • La faiblesse de Dieu

     

    La prière ? C’est la force de l’homme et la faiblesse de Dieu.

    E. Suhard, cité dans J. Vinatier, Le Cardinal Suhard, l’évêque du renouveau missionnaire (1874-1949), Paris, Le Centurion, 1983, p. 97.

  • Pourquoi demander à Dieu ?

     

    Le fait que Dieu sache ce dont nous avons besoin, ne doit pas nous retenir de nous adresser à lui pour formuler nos besoins. « Serait-il mieux, par hasard, se demande sainte Thérèse d’Avila dans sa prière, de taire mes nécessités et d’attendre que vous y apportiez un remède ? Non certes, car vous, mon Seigneur et ma consolation, sachant combien elles devaient être nombreuses, et la consolation que nous aurions à vous les exposer, vous nous avez dit de demander, car vous ne manqueriez pas de donner ».

    Sainte Thérèse d’Avila, Exclamations 5.

  • Pentecôte

    Immenses, mes bien-aimés, et au-delà de toute expression humaine les dons qui nous sont faits aujourd’hui par le Dieu Philanthrope ! A cause de ces dons, réjouissons-nous tous, et bondissons de joie, chantons des hymnes à notre Maître ! Car le jour d’aujourd’hui est fête et solennité. De même que dans la succession des saisons et des solstices l’un fait suite à l’autre, de même, dans l’Eglise, une fête à l’autre s’enchaîne et toutes se font de nous un échange réciproque. Naguère donc, nous avons fêté la Croix, la Passion, la Résurrection, ensuite le retour au ciel de notre Seigneur Jésus-Christ ; aujourd’hui enfin nous aboutissons au terme de ces biens, nous touchons à la métropole des fêtes, nous atteignons le fruit de la promesse du Seigneur.

     

    Saint Jean Chrysostome, Homélie 2 sur la Pentecôte 1.

  • Dans le Pacifique !

    Combien de fois le smoking ne m’a-t-il pas paru un cilice, et j’aurais préféré un rocher au milieu de l’océan Pacifique à cette place d’honneur à un dîner officiel où il m’est arrivé de dire mon chapelet sous la nappe entre deux femmes de sénateurs américains !

    P. Claudel, Fulgens corona.

  • Une vie sans prière...

     

    A moins d’un grand miracle, sans prière on en vient à tomber dans le péché mortel.

     

    Saint Alphonse-Marie de Liguori, cité par Dom Chautard, L’Âme de tout apostolat.