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Religion - Page 57

  • Un livre pour cet été

    Bertrand GALIMARD FLAVIGNY, Histoire de l’Ordre de Malte, Paris, Perrin, 2006, 365 pages

    L’auteur, écrivain et critique au Figaro, a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire des livres, les ordres de chevalerie et des carnets de voyage. Ce nouvel ouvrage sur l’Ordre souverain et hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, de Rhodes et de Malte, plus connu sous le nom d’Ordre de Malte, est original en ce sens qu’il aborde pour la première fois l’histoire des chevaliers de Malte de façon thématique et chronologique, des origines à nos jours. En effet, les quatorze chapitres traitent successivement de la fondation, un modèle d’organisation, un royaume en Orient, « nos seigneurs, les malades », les biens des Templiers, Rhodes, nouveau bastion de la Chrétienté, saintes et dames, les galères de la Religion, menaces sur Malte, la première école navale de l’Europe, prouesses de l’art, une médecine inventive, des hommes de leur temps, un retour aux origines. Un chapitre supplémentaire présente l’action présente de l’Ordre « au service des malades et des déshérités ».
    Le reste de l’ouvrage, à partir de la p. 285, est une sériée dix-huit annexes, généralement brèves, sur des sujets très variés et parfois inattendus, qui viennent compléter la vision de l’Ordre : les classes de chevaliers, les costumes, les insignes, le système monétaire, le système philatélique, les ordres frères, les grands prieurés et anciens bailliages, les charges anciennes, les prieurés de dames, les dames chanoinesses de Malte, les bienheureux et les saints dans l’Église, les saintes, les grand-maîtres de l’Ordre de Malte, l’Ordre aujourd’hui, le chevalier et le dragon, sarcophages de grands maîtres au musée de Cluny, le Chevalier de Malte dans la littérature, la musique et à l’écran, chronologie. S’y ajoutent une bibliographie commentée plutôt détaillée et un index des noms propres cités. Ce parti pris astucieux des annexes permet de ne pas alourdir l’exposé historique par des considérations, certainement dignes d’être prises en compte, mais qui auraient été autant de digressions un peu difficiles à suivre.
    Cette brève présentation de l’ouvrage de Bertrand Galimard Flavigny suffit à en montrer la richesse, l’érudition et donc l’intérêt. Il montre bien que l’Ordre de Malte, bien que placé sous l’autorité d’un prince et grand maître, un religieux qui a rang cardinalice dans l’Église, n’est pas une réminiscence du passé, mais une institution bien actuelle dont les onze mille membres présents dans le monde entier, au travers des œuvres hospitalières, remplissent des missions de solidarité dans le monde, et se manifestent avec efficacité lors de catastrophes humanitaires.

  • 24 juin: Saint-Jean-Baptiste

    L’influence de Jean-Baptiste sur Jésus

    La figure de saint Jean-Baptiste occupe une place importante dans le Nouveau Testament et, concrètement, dans les Évangiles. Elle a été commentée par la tradition chrétienne la plus ancienne et a pénétré profondément dans la piété populaire, qui célèbre depuis les temps les plus reculés la fête de sa naissance
    (lire la suite)

  • Les différences entre les Évangiles canoniques et les évangiles apocryphes

    La première différence que nous pouvons constater, étant donné que le fait que les Évangiles canoniques sont inspirés par Dieu n’est pas vérifiable, est de type externe aux Évangiles eux-mêmes : les Évangiles canoniques appartiennent au canon biblique, pas les évangiles apocryphes. Cela veut dire que les Évangiles canoniques ont été reçus comme une tradition authentique (lire la suite)

  • Un livre tonifiant


    Je conseille la lecture du livre de Janne Haaland MATLARY, Quand raison et foi se rencontrent, publié par les Presses de la Renaissance en 2003. L'auteur est norvégienne, issue d'un milieu luthérien, mais personnellement agnostique, c'est-à-dire étrangère à la connaissance de Dieu, dans un pays où le catholicisme était considéré avec mépris (lire lasuite)

  • Opus Dei : les membres

    N’importe quel laïc catholique, c’est-à-dire quelqu’un qui n’a pas reçu le sacrement de l’ordre et qui n’a pas pris d’engagements dans une institution religieuse, peut demander son admission dans l’Opus Dei. Il doit agir avec droiture d’intention, être mû par une vocation divine, c’est-à-dire (lire la suite)

  • Opus Dei : les moyens

    On peut s’interroger sur les moyens de l’Opus Dei. J’ai dit dans un message précédent que la finalité de la Prélature de l’Opus Dei est d’ordre strictement spirituel. On ne s’étonnera pas dès lors que les moyens soient eux aussi spirituels.

    L’actuel prélat de l’Opus Dei, Monseigneur Xavier Echevarria, a témoigné (lire la suite)

  • Opus Dei : enquête sur un monstre

    Le journaliste et essayiste

  • Da Vinci Code et l'Église catholique

    J’ai mis sur mon site dominique-le-tourneau un article que je viens de publier en Belgique sur le Da Vinci Code et l’Église catholique. Il comprend deux parties, la première étant un résumé du livre et donc du film, la seconde réfutant les principales erreurs au sujet de l’Église.

  • 17 mai

    17 mai 1992 : béatification de Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei

    Josémaria Escriva avait pris pour devise de sa vie : « Me cacher et disparaître, afin que Jésus seul brille. » Celui qui se sait un instrument entre les mains de Dieu n’est habité que par le désir de ne pas entraver l’action de Dieu.
    Saint Jean-Baptiste reconnaît sans peine qu’il doit s’effacer (lire la suite)

  • Opus Dei : les objectifs

    Selon son fondateur, saint Josémaria Escriva, « l’Opus Dei propose d’encourager des gens qui appartiennent à toutes les classes de la société à vivre la plénitude de la vie chrétienne au sein du monde » (Entretiens avec Monseigneur Escriva, n°24). Comme je l’ai écrit dans mon « Que sais-je ? » consacré à L’Opus Dei, « la mission de l’Opus Dei consiste à collaborer à la mission d’évangélisation de l’Église, en (lire la suite)