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Mort - Page 4

  • Pierre Lefresne

    e6fa69a97a39307dc78c4a41dcda5b6b.jpgAmi internaute, qui que tu sois, si tu sais prier, merci de prier pour Pierre Lefresne, prêtre de la prélature de l'Opus Dei qui est décédé accidentellement dans la nuit de mercredi à jeudi.

     

    Voici le communiqué publié par le Service Information-Communication de l'Opus Dei en France :

     

    Décès de l'abbé Pierre Lefresne

    Un prêtre de l’Opus Dei décède dans le Massif de la Chartreuse

    06/09/2007 Communiqué du Service Information-communication de l'Opus Dei en France.

    Deux prêtres de l’Opus Dei, l’abbé Antoine Galles et l’abbé Pierre Lefresne sont partis mercredi 5 septembre au matin en excursion dans le massif de la Chartreuse. Au retour, tardif et presque de nuit, l'abbé Lefresne a fait une chute en essayant de prendre un raccourci assez escarpé, et a sans doute reçu un fort choc à la tête. Compte tenu de l'obscurité qui s'installait, les deux prêtres ont décidé de se reposer à même le sol. Au petit matin, l’abbé Galles s'est aperçu du décès de l'abbé Lefresne lorsqu'il a essayé de le réveiller.

    Les deux prêtres ont été retrouvés dans la matinée par une des équipes de la gendarmerie nationale parties à leur recherche.

    L’abbé Lefresne, 63 ans, a été à la tête de l'Opus Dei en France en tant que Vicaire régional pendant 4 ans, de 1984 à 1988. Il avait été ordonné prêtre en 1981 par Jean-Paul II. Il a exercé son activité pastorale dans plusieurs villes, Paris, Strasbourg, Rennes, Marseille. Il était connu pour sa rigueur intellectuelle -c'était un ancien chercheur au CNRS- son sens de l'humour et sa politesse en toute circonstance. Accueillant et prudent dans ses conseils, il était très apprécié dans son travail sacerdotal. Son décès représente une grande perte pour l’Opus Dei.

     

  • 6 septembre : la mort de Jesus

    On dirait qu'au moment de la lui donner, le bon Dieu s'est trompé dee8869b2d0f3b7d413a67a8f96d066c13.jpg mort, comme au vestiaire on vous donne un habit pour un autre. Oui, ça devait être la mort d'un autre, (...) cet autre, lorsque viendra l'heure de la mort, s'étonnera d'y entrer si facilement, et de s'y sentir confortable.

    G. Bernanos, Le Dialogue des Carmélites.

  • 20 aout : le sang des martyrs

    cde9d0ca6767214542c6ff7f8dc7eb21.jpgVers la fin de l'Appel des Armes, Nangès, qui, bien qu'en allant à la messe, n'est « pas très fort sur ce chapitre », pense à la mort d'un camarade tombé au combat et, dans sa grande peine, une consolation lui venait. Car il croyait que le sang des martyrs de l'Afrique était utile. Sa conviction était que rien n'est perdu dans le monde, que tout se reporte et se retrouve au total ; ainsi tous les actes sublimes des héros formaient pour lui une sorte de capital commun dont les intérêts se reversaient obscurément sur des milliers d'âmes inconnues.

    Daniel-Rops, Psichari, Paris, 1942, p. 134-135.

  • 8 août : la joie d'etre fils de Dieu

    Dans la prison de Tarnow, les prisonniers entassés dans les cellules attendent d'être transférés au camp d'extermination d'Oswiccim (Auschwitz). Un condamné à mort fut amené dans l'une de ces cellules. Il était d'extrême-gauche et il ne croyait pas en Dieu. Il se promenait dans sa cellule, de long en large. Ses camarades lui avaient donné, pour qu'il le lise, un Évangile que l'on avait réussi à leur faire parvenir de l'extérieur. Il commença à le lire. Peu après, lorsque la Gestapo arriva afin de l'amener à l'échafaud, il dit à ses camarades : « Je vous remercie de m'avoir aidé à connaître Dieu le Père. Je n'ai plus le temps de pleurer les péchés par lesquels je l'ai offensé. Faites-le vous-mêmes pour moi. »

    J. Ablewicz, Vous serez mes témoins, Paris, 1990, p. 83-84.

  • 8 août : la joie d'etre fils de Dieu

    4178a47814af16bf4368ab04480716a7.jpegDans la prison de Tarnow, les prisonniers entassés dans les cellules attendent d'être transférés au camp d'extermination d'Oswiccim (Auschwitz). Un condamné à mort fut amené dans l'une de ces cellules. Il était d'extrême-gauche et il ne croyait pas en Dieu. Il se promenait dans sa cellule, de long en large. Ses camarades lui avaient donné, pour qu'il le lise, un Évangile que l'on avait réussi à leur faire parvenir de l'extérieur. Il commença à le lire. Peu après, lorsque la Gestapo arriva afin de l'amener à l'échafaud, il dit à ses camarades : « Je vous remercie de m'avoir aidé à connaître Dieu le Père. Je n'ai plus le temps de pleurer les péchés par lesquels je l'ai offensé. Faites-le vous-mêmes pour moi. »

    J. Ablewicz, Vous serez mes témoins, Paris, 1990, p. 83-84.

  • 23 juillet : le purgatoire

    5f3df20eb7dfe79f9b5969db118ace4f.jpg(L'ange gardien de sœur Faustine, l'apôtre de la divine miséricorde,la conduisit un jour)

    dans un endroit ténébreux et rempli de flammes. Dans ces flammes - des âmes souffrantes. Elle prient ardemment, mais sans effet pour elles-mêmes. Nous seuls pouvons les secourir. Les flammes qui les brûlent ne me touchaient pas. Mon ange gardien ne me quittait pas d'une semelle. Je demandai à des âmes : « Quelle est votre plus grande souffrance ? » Elles me répondirent d'une seule voix : « Notre plus grande souffrance, c'est la faim de Dieu." J'ai vu la Sainte Vierge visitant les âmes du purgatoire. Elle leur apporte du réconfort ».

    M. Winowska, L'icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, 1973, p. 76.

  • 18 juillet : le jugement dernier

    6d8ab2586f00971b49a3afb8ecb9f40e.gifUn jour, un jour viendra que, dans ta majesté,

    Parmi tes chérubins en triomphe porté,

    Tu jugeras le monde. À ta voix solennelle

    Tes anges partiront de la voûte éternelle :

    Soudain, des quatre points du monde épouvanté,

    Tes élus accourront s'asseoir à tes côtés ;

    Cités devant ton trône entouré de nuages,

    Les vivants et les morts, tous les rangs, tous les âges,

    Comparaîtront ensemble à ce grand tribunal ;

    Les tombeaux entendront le terrible signal,

    La mort rendra sa proie ; en un morne silence

    Tous du juge suprême attendront la sentence ;

    La foule des méchants rassasiera l'enfer :

    Alors se fermeront ses cent portes de fer.

    Les flammes à ta voix embraseront le monde ;

    Mais bientôt renaîtront de sa cendre féconde

    Des astres plus brillants, des mondes plus parfaits ;

    Là, tes élus réunis sous mes yeux satisfaits,

    Tranquilles dans leur port, sous un ciel sans nuages,

    D'une vie inquiète oublieront les orages.

    Et de leurs saints travaux retrouvant le trésor,

    Dans les jardins du ciel cueilleront des fruits d'or,

    L'allégresse, la paix et la vérité sainte.

     

    J. Milton, Le Paradis perdu, L. III, trad. de Jacques Delille, Paris, 1805.

     

  • 13 juillet : le purgatoire

    a39e0909124e383a1389499d66af8607.jpg    L'objet de la foi est le dessein de l'amour de Dieu pour nous. Elle nous montre en Jésus-Christ le visage authentique de l'homme, c'est-à-dire ce que Dieu cherche à réaliser en l'homme, (...) en sorte qu'on puisse dire que l'existence chrétienne, et simplement l'existence humaine, n'est finalement qu'un processus de transformation en Jésus-Christ. Et tous nous devons y passer. Il y a ceux qui auront commencé un peu en cette vie, plus ou moins. Et pour ceux qui ne l'auront pas fait, il faudra bien le faire après la mort. C'est en ce sens que le mystère du Purgatoire est pour moi un des mystères les plus évidents de la foi, car quand on voit la manière dont la plupart des pauvres hommes et des pauvres femmes arrivent au seuil de la mort, et qu'on pense qu'ils sont destinés à contempler éternellement la bienheureuse Trinité, on comprend qu'ils auront besoin d'un sérieux moment d'éducation, de purification et d'adaptation. Finalement, être chrétien, c'est avoir commencé, bien timidement, bien maladroitement, d'exercer ce qui sera notre occupation éternelle, c'est-à-dire contempler les choses divines.

    J. Daniélou, La foi de toujours et l'homme d'aujourd'hui, Paris, 1969, p. 105-106.

     

  • 10 juillet : vouloir etre heureux

    695b05136831ac7af39846c14f1644b2.jpg(Dostoïevski raconte une légende) Il s'agissait d'une vieille femme acariâtre qui mourait « sans une seule vertu qui pût plaider pour elle ». Le diable la précipita dans un lac de feu (Les frères Karamazov, t. II). L'ange gardien de la mégère vint trouver Dieu pour prendre la défense de cette femme. Il se souvint que celle-ci avait, un jour, arraché un oignon de son potager pour l'offrir à une mendiante. En apprenant cela, Dieu dit de tendre l'oignon à la femme afin qu'elle s'en saisisse et puisse ainsi sortir du lac. L'ange tita de toutes ses forces et la femme était presque sauvée. Les autres pécheurs se précipitèrent alors pour s'agripper à la vieille et sortir du lac avec elle. La femme, très méchante, repoussa tout le monde à coup de pieds en criant : « C'est moi qu'on vient sauver et pas vous. C'est mon oignon et non le vôtre ! » Aussitôt l'oignon se rompit et la vieille retomba dans le lac. L'ange s'éloigna en pleurant.

    J.-P. Schaller, Le courage d'être heureux, Paris, 2005, p. 131-132.

  • 22 juin : savoir mourir

    339dc4f4b819a9176f7f4365c152e14d.jpgLe soir.

    L'homme se prépare à rentrer dans le silence du sommeil (...). Il nous faut comprendre ce mystère de la mort : tout en dépend. Mourir dit mieux qu'un être touchant à sa fin. Mourir, c'est le dernier mot d'une vie, celui qui clôt tout irrémédiablement. Avant ce terme définitif, on peut toujours utiliser les événements et construire du neuf avec le passé. Ainsi, pour une nation, la pire des infortunes se colore toujours d'espoir, car le sort n'a pas dit son dernier mot. Si le malheur peut briser un peuple ou un individu, il peut aussi le revigorer et lui créer des forces neuves. La portée réelle d'un fait ne se juge qu'en cette phase ultime. Or, la mort représente cette dernière phase : l'homme dit son dernier mot à la vie qui passe, lui donne un dernier regard. Encore un peu, son destin lui échappe. Alors, celui-ci rend grâces au Seigneur et transforme, par son repentir, un passé trouble ; et celui-là manque l'ultime occasion : l'un finit sa vie, l'autre la perd.

    Quel grand art, celui de mourir.

    Songeons-y ! Le soir qui tombe doit nous exercer à donner à la vie qui passe sa valeur définitive.

    Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 91-92.