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  • Noël et la famille

    Noël est la fête des affections familiales ; auprès de l’Enfant Jésus venu comme frère, il est un retour à notre naissance même et, par un itinéraire intérieur, aux racines primordiales de notre existence, entourée des chères figures de nos parents, de nos familles et de nos compatriotes. C’est pourquoi Noël est une invitation à penser à notre naissance, dans le caractère concret des circonstances particulières à chacun.

    Saint Jean-Paul II, Discours au Sacré Collège, 22 décembre 1978, n° 1.

  • Noël et recherche de Dieu

    Le jour de Noël, nous lisons que les bergers de Bethléem, qui furent les premiers appelés à venir voir le nouveau-né dans la crèche, « y allèrent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la mangeoire » (Luc 2, 6). // Arrêtons-nous sur le mot « trouvèrent » qui exprime la recherche. Les bergers de Bethléem, qui se reposaient avec leurs troupeaux, ne savaient pas, en effet, que le temps était arrivé où se réaliserait ce qui depuis des siècles était annoncé par les prophètes de leur peuple, et que cela aurait lieu cette nuit-même, tout près d’eux. Quand ils sont sortis du sommeil où ils étaient plongés, ils ne savaient ni ce qui était arrivé ni où cela était arrivé. S’ils sont parvenus à la grotte, c’est après une recherche. Mais en même temps, ils avaient été conduits. Comme nous le lisons, ils avaient été guidés par une voix et par une lumière. Et si nous remontons plus haut dans le passé, nous voyons qu’ils avaient été guidés par la tradition de leur peuple, par son attente. Nous savons qu’Israël avait obtenu la promesse du Messie.

    […] Ils ont cherché où il pouvait être, et finalement ils l’ont trouvé. Et en même temps, chez saint Luc, le mot « trouver » exprime la dimension intérieure de ce qui s’est passé chez ces simples bergers de Bethléem la nuit de noël. […] // Le mot « trouver » exprime une recherche. // L’homme est un être qui cherche. Toute son histoire le confirme. La vie de chacun de nous en témoigne aussi. […] Parmi tous les domaines où l’homme se révèle comme un être qui cherche, il en est un, plus profond, qui pénètre plus intimement dans l’humanité même de l’être humain et qui correspond le mieux au sens de toute la vie humaine.

    L’homme est l’être qui cherche Dieu.

    Saint Jean-Paul II, Audience générale, 27 décembre 1978.

  • Noël et Eucharistie

    Luc 2, 4 « quæ vocatur Bethleem » St Grégoire, hom. 8 in Evang. : « Bethléem veut dire maison du pain, et c’est Lui qui a dit : « Je suis le pain vivant descendu du ciel. » Le lieu où naquit le Sauveur est appelé maison du pain, parce que là devait apparaître dans la nature de la chair Celui qui venait rassasier intérieurement l’âme des élus »

    Saint Thomas d’Aquin, Catena aurea, Paris, Vivès, t. 5, p. 94.

  • Noël, épiphanie de Dieu

    À travers l’Enfant de Bethléem, Dieu s’est révélé dans l’humilité de la « forme humaine », dans la « condition d’esclave », ou plutôt de crucifié (cf. Philippiens 2, 6-8). C’est le paradoxe chrétien. C’est précisément le fait de se cacher qui constitue la plus éloquente « manifestation » de Dieu : l’humilité, la pauvreté, l’ignominie même de la Passion nous font découvrir comment Dieu est réellement. Le visage du Fils révèle fidèlement celui du Père. C’est pour cette raison que le mystère de Noël est, pour ainsi dire, toute une « épiphanie ».

    Benoît XVI, Homélie, 6 janvier 2006.

  • Nativité et Eucharistie

    Par la participation à ce sacrement d’amour, Marie voyait son divin Fils venir de nouveau prendre possession du sein d’où il était sorti au jour de sa Nativité. N’allez point croire que, dans le sein de Marie, Jésus y restât stérile ; il y était plein de fécondité, il y produisait l’Esprit qu’il ne cesse de produire dans le ciel, il y organisait l’ordre de la charité ; car, selon l’angélique Docteur, « le Père et le Saint-Esprit se donnent à ceux qui participent au Corps et au Sang du Fils de Dieu, pour être possédés par eux. » Il résulte donc, d’après cette excellente doctrine, que, « lorsque Marie communiait, les divines Personnes descendaient en elle, comme au jour de l’Incarnation, et Elles se faisaient un nouveau sanctuaire du Cœur de Marie. Le Père y était par concomitance, le Fils par sa réelle présence, et le Saint-Esprit par infusion ». Chose admirable : alors le Verbe incarné opérait sur le Saint-Esprit dans le saint-sacrement, par rapport à Marie, ce que le Saint-Esprit a opéré sur le Verbe Incarné dans le sein de sa Mère. Dans le mystère de l’Incarnation, le Saint-Esprit a formé un Dieu incarné pour rendre Marie une même chose avec son Fils en unité de chair, selon cette belle parole de saint Augustin : « La chair de Marie est la chair de Jésus-Christ » ; et le Verbe Incarné de l’Eucharistie donne le Saint-Esprit à sa Mère pour se l’unir en l’unité d’amour et d’esprit.

    T.R.P. Clovis de Provin, O.M.C., Notre-Dame de la Trinité, p. 120, cité par Dom Eugène Vandeur, Marie et la Sainte Messe, Éditions de Maredsous, 1959, p. 123.

  • Dite toute la vérité ?

    La gravité d’un secret peut, selon le cas, demander à la protéger, d’abord par le silence, ensuite par une réponse dilatoire (« ceci ne vous regarde pas ») ; mais si cela ne suffit pas, il est permis d’employer un langage qui peut avoir deux interprétations possibles ; il s’agit de la fameuse « restriction mentale », sorte de langage ambigu qui ne peut être utilisé que pour des raisons graves ; par là la vérité n’est pas lésée (puisqu’une des deux interprétations peut être vraie) et le secret non plus (car l’interprétation qui lui correspond n’est pas affirmée comme la seule). Quant à ce qu’on appelle la « désinformation », elle est un mensonge ou une invention, tactique visant à détruire le crédit d’une information gênante mais vraie. La restriction mentale doit donc, sous cet aspect, correspondre à une vérité, mais qui n’est pas celle que l’on doit cacher (celle-ci pouvant peut-être être perçue par un esprit critique et perspicace) ; il s’agit donc ici d’un moindre mal.

    J.-M. Aubert, Abrégé de la morale catholique, Paris, Desclée, 1987, p. 379.

  • Notre dette envers les prêtres

    Nous avons tous contracté une grande dette envers les apôtres de l’Eucharistie, envers celles et ceux qui ont contribué à en favoriser le culte et qui sont injustement peu célébrés. Bien que, quant à eux, ce qui les intéresse, ce n’est pas de focaliser notre attention sur eux mais bien sur le Seigneur présenté à notre adoration dans l’ostensoir. Un ostensoir qui ne pourra jamais être trop riche pour accueillir notre Dieu Souverain.

    Je pense en premier lieu à sainte Julienne de Mont-Cornillon.

    Saint Pierre-Julien Eymard.

  • Se faire plaisir ?

    Vouloir se faire plaisir n’a vraiment pas de sens. C’est même absurde. Cela revient à se centrer sur soi, alors que la vie chrétienne, c’est-à-dire la vraie vie, consiste à se centrer sur Dieu et les autres. C’est l’unique façon de vivre heureux, sans histoires.

    Ne chercher qu’à se faire plaisir, c’est tomber dans un égoïsme effréné. Moyennant quoi, même ce que l’on fait de bon est dévoyé par cette intention tordue, viciée à la base.

    La Sainte Écriture, qui est parole de Dieu et qui nous indique ce que notre Père attend de nous, la Sainte Écriture donc nous oriente dans une autre direction, autrement satisfaisante : « Celui qui m’a envoyé est avec moi et il ne m’a pas laissé tout seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît » (Jean 8, 29). Que ce soit notre Seigneur Jésus-Christ qui dise cela a évidemment un poids considérable. Nous pouvons appliquer à ce comportement ce qu’il disait le Jeudi Saint : « Je vous ai donné un exemple » (Jean 13, 15).

    Si le Fils n’a eu d’autre préoccupation que d’être agréable à son Père dans tout ce qu’il accomplissait, comment pourrions-nous avoir l’idée saugrenue d’agir différemment ? Saugrenue, mais hélas fort répandue de nos jours. C’est pourquoi il nous faut calquer notre action non sur celle des mondains et des frivoles mais sur celle de notre Sauveur.

    Car c’est bien de cela dont il s’agit. Il nous a rachetés en faisant plaisir à son Père et notre Père, en agissant pour son bonheur. Nous ne nous sauverons donc qu’en nous appliquant à notre tour à ne faire en tout que le bon vouloir de Dieu. Faisons nôtre la prière que la liturgie adresse à Dieu : «  (collecte du 7e dimanche du temps ordinaire).

  • Sacrements et sainteté

    Les sacrements greffent la sainteté sur le terrain de l’humanité de l’homme : ils pénètrent de la force de la sainteté l’âme et le corps, la féminité et la masculinité du sujet personnel.

    Saint Jean-Paul II, Audience générale, 4 juillet 1984, n° 2.

  • Les sacrements

    Les sacrements sont source de vie et d’espérance, et ils vous donneront la force de toujours rester vraiment fidèles à votre vocation de chrétiens, de chrétiens authentiques.

    Saint Jean-Paul II, Discours aux planteurs de sucre de Bacolod, Philippines, 20 février 1981, n° 2.