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  • Savoir écouter

    « Écoute Israël… ». C’est l’invitation que le Deutéronome propose et que les vrais israélites entendent chaque jour, tellement elle est importante. Écouter, en effet, est plus beau que tout (Proverbes 1, 5 ; 12, 15 ; 19, 20 ; 22, 17 ; 23, 12) et la docilité attentive l’emporte même sur les actes du culte (Proverbes 21, 3 ; 28, 9 ; Siracide 35, 1), à condition évidemment que cette attention s’applique à la parole de Dieu, qui diffuse sa Sagesse dans les prescriptions de la Loi.

    P.-E. Bonnard, La Sagesse en personne annoncée et venue en Jésus Christ, Paris, Les Éditions du Cerf, coll. Lectio divina 44, 1966, p. 82.

  • Clarté de l'Evangile

    Si l’Évangile est encore voilé, c’est pour ceux qui se perdent qu’il reste voilé, pour ces incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient point briller la splendeur de l’Évangile, où reluit la gloire du Christ, qui est l’image de Dieu.

    2e épître de saint Paul Corinthiens 4, 3-4.

  • Euthanasie

    L’idée même qu’un être humain puisse perdre sa valeur parce qu’il serait faible, malade ou vieux et, par là-même, dans une situation de perte d’autonomie, me paraît à vrai dire intolérable sur le plan éthique, à la limite des plus funestes doctrines des années trente. […] Que l’on s’oppose à l’acharnement thérapeutique me semble au plus haut point justifié. Reste qu’entre un prétendu geste humanitaire consistant à tuer, fût-ce par charité et un autre visant à entourer d’amour, on me permettra de choisir toujours le second. Affaire de morale, en effet.

    Luc Ferry, Le Figaro, 26 novembre 2009.

  • Benoît XVI et saint Augustin

    Au début, au cours des deux premières années de philosophie, j’ai surtout été fasciné par la figure de saint Augustin, et puis aussi par le courant augustinien médiéval : saint Bonaventure et les grands franciscains, la figure de saint François d’Assise.

    Ce qui me fascinait surtout c’était la grande humanité de saint Augustin, qui n’eut pas simplement la possibilité de s’identifier avec l’Église, étant catéchumène dès le départ, mais qui dut en revanche lutter spirituellement pour trouver peu à peu l’accès à la Parole de Dieu, à la vie avec Dieu, jusqu’au grand « oui » prononcé à son Église.

    Ce chemin si humain, où nous pouvons voir aujourd’hui aussi comment on commence à entrer en contact avec Dieu, comment toutes les résistances de notre nature doivent être analysées attentivement et doivent être ensuite canalisées pour arriver au grand « oui » au Seigneur. Ainsi, j’ai été conquis par sa théologie très personnelle, présentée en particulier sous forme de prédication. Cela est important, car au début Augustin voulait vivre une vie purement contemplative, écrire d’autres livres de philosophie… mais le Seigneur ne l’a pas voulu, il l’a fait prêtre et évêque et tout le reste de sa vie, de son œuvre, s’est ainsi développé substantiellement dans un dialogue avec un peuple très simple. D’une part, il dut toujours trouver personnellement la signification de l’Écriture et, de l’autre, tenir compte de la capacité de ces personnes, de leur contexte de vie, et parvenir à un christianisme réaliste et en même temps profond.

    Benoît XVI, Aux séminaristes du Grand séminaire romain, 17 février 2007.

  • Adoubement dans la Chevalerie

    L’Ordre de chevalerie anonyme [met les pièces d’équipement militaire] en relation directe avec l’adoubement dans une prétendue explication qu’Hugues de Tibériade aurait donnée à Saladin : le bain qui le précède symbolise le baptême ; le lit où se couche ensuite l’impétrant, le paradis ; ses draps blancs, la chasteté ; sa robe rouge, le sang qu’il lui faudra verser ; les bras noirs, le rappel de la mort ; la ceinture blanche, encore la chasteté ; les éperons, la vertu de la diligence (v. 1180-1188).

    M. Aurell, Le chevalier lettré. Savoir et conduite de l’aristocratie aux XIIe et XIIIe siècles, Paris, Fayard, 2012, p. 298.

  • Célibat sacerdotal

    Les religions qui prescrivent le célibat à leurs prêtres savent bien ce qu’elles font. Il n’y a rien qui détruise tant le sceau sacerdotal qu’aimer une femme.

    Victor Hugo, Les travailleurs de la mer, 3e partie, livre III, chap. II.

  • Célibat des prêtres

    Nous sommes forts parce que nous possédons cette vertu, et ceux qui attaquent le célibat ecclésiastique, auréole du sacerdoce chrétien, savent bien ce qu’ils font. Les sectes hérétiques l’ont aboli chez elles ; c’est le thermomètre de l’hérésie : à chaque degré d’erreur, il correspond un degré, si ce n’est de mépris, au moins de diminution de cette vertu céleste.

    Lacordaire, à Notre-Dame de Paris.

  • Liberté humaine

    Nul ne se perd sans le savoir, et nul ne reste dans l’erreur sans le vouloir.

    Notre Seigneur à sainte Thérèse, Les Fondations, chap. VIII.

  • Fidélité à la foi

    Fais, ô Seigneur que je reste toujours fidèle à ce que j’ai professé dans le symbole de ma régénération, lorsque j’ai été baptisé dans le Père, dans le Fils et dans l’Esprit Saint. Fais que je t’adore, notre Père, et en même temps que toi, que j’adore ton Fils ; fais que je mérite ton Esprit Saint, qui procède de toi à travers ton Fils unique... Amen

    Saint Hilaire de Poitiers, De Trinitate 12, 57.

  • Prière

    Il est nécessaire de se rappeler de Dieu plus souvent que l’on respire.

    Saint Grégoire de Nazianze, Oratio 27, 4:  PG 250, 78.