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église - Page 3

  • 31 décembre

    Quelques pieux exercices, qui marquent la date du 31 décembre, ont la piété populaire pour origine. Dans la plus grande partie des pays occidentaux ce jour coïncide avec la fin de l’année civile. Cette fête conduit les fidèles à méditer sur le « mystère du temps » qui passe à la fois rapidement et inexorablement. Cette réflexion suscite en eux les deux réactions suivantes : tout d’abord, un sentiment mêlé de repentir et de regret pour les fautes qui ont été commises, et pour toutes les occasions de vivre dans la grâce de Dieu, qui ont été perdues durant l’année qui s’achève ; ensuite, le désir de remercier Dieu pour tous les bienfaits reçus de lui.
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    Cette double attitude a donné naissance respectivement à deux pieux exercices : d’une part, l’exposition prolongée du Saint-Sacrement qui permet aux communautés religieuses et aux fidèles de bénéficier de longs moments de prière, surtout silencieuse ; d’autre part, le chant du Te Deum, qui exprime la louange et l’action de grâces des fidèles pour tous les bienfaits obtenus de Dieu durant l’année qui va s’achever.
    Dans certains lieux, surtout dans les communautés monastiques et dans les associations de laïcs, dont la spiritualité accorde une place importante à la dévotion eucharistique, la nuit du 31 décembre est marquée par une veillée de prières, qui s’achève par la célébration de la Sainte Messe. Il convient d’encourager l’organisation de telles veillées ; toutefois, celles-ci doivent être célébrées en tenant compte des éléments liturgiques de l’Octave de Noël ; de plus, elles doivent être conçues non seulement comme un acte de réparation tout à fait juste face à l’insouciance et à la débauche, qui marquent le passage d’une année à l’autre, mais encore comme une veillée offerte au Seigneur pour les prémices du nouvel an.

    Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie, 17 décembre 2001, n°114.

  • saint Jean (3)

    Jean, le Voyant de Patmos

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    […] Aujourd'hui, nous revenons encore une fois sur la figure de l'apôtre Jean, en prenant cette fois en considération le Voyant de l'Apocalypse. Et nous faisons immédiatement une observation : alors que ni le Quatrième Évangile, ni les Lettres attribuées à l'apôtre ne portent jamais son nom, l'Apocalypse fait référence au nom de Jean, à quatre reprises (cf. 1, 1.4.9 ; 22, 8). Il est évident que l'Auteur, d'une part, n'avait aucun motif pour taire son propre nom et, de l'autre, savait que ses premiers lecteurs pouvaient l'identifier avec précision. (lire la suite)

  • saint Jean (2)

    Jean, le théologien
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    […] S'il est un thème caractéristique qui ressort des écrits de Jean, c'est l'amour. Ce n'est pas par hasard que j'ai voulu commencer ma première Lettre encyclique par les paroles de cet Apôtre : « Dieu est amour (Deus caritas est) ; celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui » (1 Jean 4, 16). Il est très difficile de trouver des textes de ce genre dans d'autres religions. (lire la suite)

  • 27 décembre : saint Jean (1)

    L’apôtre saint Jean présenté par le pape Benoît XVI, lors des audiences générales des 5 juillet, 9 et 23 août 2006

    Jean, fils de Zébédée
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    Nous consacrons notre rencontre d'aujourd'hui au souvenir [de] Jean, fils de Zébédée et frère de Jacques. Son nom, typiquement juif, signifie « le Seigneur a fait grâce ». Il était en train de réparer les filets sur la rive du lac de Tibériade, quand Jésus l'appela avec son frère (lire la suite)

  • Ste Écriture (8 & fin)

    Nous en étions restés à l’idée qu’il convient de consacrer du temps à lire la Bible. Savoir y consacrer du temps, voilà une bonne résolution. Et ce, en toutes circonstances, habituellement. Y compris quand nous sommes en voyage. L’exemple de l’Éthiopien qui revient de Jérusalem et vers qui le diacre Philippe est envoyé a été compris dans ce sens. Nous voyons par là « combien il est grand de ne pas négliger la lecture de l’Écriture, même au cours d’un voyage. […] Je recommande cet exemple à ceux qui ne peuvent s’y décider, même chez eux, parce qu’ils vivent avec leur femme, qu’ils sont au service des armes, parce qu’ils ont des préoccupations familiales et des affaires (lire la suite)

  • Nuit de Noël

    Entre les premières Vêpres de Noël et la célébration de la Messe de minuit, les nombreuses expressions de la piété populaire, diverses selon les pays, comprennent en particulier la tradition des chants de Noël, qui contribuent à transmettre le message de joie et de paix propre à cette solennité. Or, il est opportun de valoriser ces différentes expressions et, le cas échéant, de les harmoniser avec les célébrations de la Liturgie. Il convient de citer, par exemple :
    medium_Crechevivante.jpg— la représentation des « crèches vivantes » (lire la suite)

  • L’amour de Dieu

    Alors que nous allons fêter Noël dans quarante-huit heures, méditons un instant sur l’amour de Dieu envers nous.
    Voici qu’un jour un légiste se lève et pose une question à Jésus « pour l’embarrasser : Maître, que dois-je faire pour avoir en partage la Vie éternelle ? Il lui dit : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Qu’y lis-tu ? » Celui-ci répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit ; et ton prochain comme toi-même. « Tu as répondu juste, dit Jésus ; fais cela et tu vivras » (Luc 10, 25-28).
    Dieu ne nous demande pas un peu ni même beaucoup, mais de l’aimer absolument, entièrement, sans réserve, sans rien garder pour nous. Pouvons-nous nous contenter de la réponse que nous apportons à son amour ? Ne devrions-nous pas tâcher d’aimer Dieu un peu plus, un peu mieux chaque jour ?

    « Des cœurs partagés
    moi, je n’en veux pas ;
    et si je donne le mien,
    je le donne en entier » (saint Josémaria, Chemin, n° 145).

    Notre cœur est enclin à s’attacher aux choses du monde. Mais le Seigneur nous indique clairement que nous devons commencer par l’aimer lui, afin que l’amour des êtres ne nous détourne pas de lui et ne constitue pas un obstacle à notre sainteté. Nous ne pouvons pas adopter comme ligne de conduite le comportement de ceux qui nous entourent. Celui qui veut être heureux, du bonheur qui découle de l’amour de Dieu ne va pas là où tous vont, ne regarde pas ce que tous regardent, n’achète pas ce que tous achètent, ne répète pas ce que tous répètent : il se demande d’abord si ce qu’il compte faire ou dire plaît à Dieu. « Demande-toi maintes fois dans la journée : est-ce que je fais en ce moment même ce que je dois faire ? » (Ibid., n° 772).
    Nous imiterons ainsi le Seigneur qui, pour faire en tout la Volonté de son Père, a montré son Amour envers nous en épousant notre condition humaine,afin que nous puissions effectivement, en suivant le même chemin d’abandon et d’adhésion à la Volonté du Père, parvenir à être saints dans le monde, sur le chemin de la vie ordinaire.

  • Ste Écriture (7)

    Nous voulons donc non seulement connaître la Parole révélée mais en vivre, car le Maître et Seigneur (cf. Jean 13, 13-14) veut que nous portions « du fruit en abondance » (Jean 15, 8). Or, nous dit saint Jean Damascène, « comme un arbre planté au long d’un cours d’eau, ainsi l’âme, irriguée par les divines Écritures, se trouve ornée de feuillages verts, c’est-à-dire d’œuvres qui sont belles devant Dieu » (De fide orthodoxa 4, 17). « Tout ce qui a été écrit par avance a été écrit pour notre instruction », proclame saint Paul (lire la suite)

  • L'Avent se termine

    Le temps de l’avent est sur le point de s’achever. Nous sommes entrés dans la « neuvaine de Noël » (voir le texte du 17 décembre). La liturgie invite les fidèles à insister auprès du Seigneur pour qu’il se hâte devenir : « Viens, Seigneur, ne tarde pas. »
    Nous pouvons nous plonger davantage encore dans climat spirituel de préparation à Noël en suivant quelques paragraphes d’une homélie de Benoît XVI.
    Nous avons dit que cette venue est singulière : « la » venue du Seigneur. Toutefois il n'y a pas que la dernière venue à la fin des temps : dans un certain sens, le Seigneur désire toujours venir à travers nous. Et il frappe à la porte de notre cœur : es-tu disposé à me donner ta chair, ton temps, ta vie ? Telle est la voix du Seigneur, qui veut entrer également dans notre époque, il veut entrer dans l'histoire humaine à travers nous. Il cherche également une demeure vivante, notre vie personnelle. Voilà la venue du Seigneur. C'est ce que nous voulons à nouveau apprendre pendant le temps de l'Avent : que le Seigneur peut venir également à travers nous.
    Nous pouvons donc dire que cette prière, ce souhait exprimé par l'Apôtre contient une vérité fondamentale, qu'il cherche à inculquer aux fidèles de la communauté qu'il a fondée et que nous pouvons résumer ainsi : Dieu nous appelle à la communion avec lui, qui se réalisera pleinement au retour du Christ, et Il s'engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive. L'avenir est, pour ainsi dire, contenu dans le présent, ou mieux, dans la présence de Dieu lui-même, de son amour indéfectible, qui ne nous laisse pas seuls, qui ne nous abandonne pas même un seul instant, comme un père et une mère n'arrêtent jamais de suivre leurs enfants sur le chemin de leur croissance. Face au Christ qui vient, l'homme se sent interpellé dans tout son être, que l'Apôtre résume par les termes « esprit, âme et corps », indiquant ainsi toute la personne humaine, comme une unité articulée possédant une dimension somatique, psychique et spirituelle. La sanctification est un don de Dieu et une initiative venant de lui, mais l'être humain est appelé à y répondre de tout son être, sans que rien de lui ne soit exclu.
    C'est précisément l'Esprit Saint, qui dans le sein de la Vierge a formé Jésus, Homme parfait, qui mène à bien dans la personne humaine l'admirable projet de Dieu, transformant tout d'abord le cœur et, à partir de ce centre, tout le reste. Il arrive ainsi que dans chaque personne se résume toute l'œuvre de la création et de la rédemption, que Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, accomplit du début jusqu'à la fin de l'univers et de l'histoire. Et de même que dans l'histoire de l'humanité se trouve au centre le premier Avent du Christ et, à la fin, son retour glorieux, de même chaque existence personnelle est appelée à se mesurer à lui — de façon mystérieuse et multiforme — au cours du pèlerinage terrestre, pour être trouvée « en lui » au moment de son retour.

    BENOÎT XVI, Homélie, 26 novembre 2005.

  • Ste Écriture (6)

    Pour une « approche » correcte des Saintes Écritures, il convient d’en aborder la lecture avec des dispositions d’écoute et de méditation, pour en retirer tous les fruits possibles.

    « À celui qui possède l’amour de la Parole, sera aussi donnée l’intelligence pour comprendre cette Parole qu’il aime, tandis que celui qui n’aime pas la parole ne goûtera pas les délices de la vraie sagesse, même s’il croit la posséder, à cause de ses qualités naturelles ou de ses études » (Saint Bède, Commentaire à l’Évangile de Marc ). Dans l’Écriture Sainte, « que l’on ne peut comparer qu’à (lire la suite)