Ô très aimable Jésus, vous nous assurez dans votre sainte Parole, que votre Père nous aime comme il
vous aime et que vous nous aimez comme votre Père vous aime (cf. Jean 15, 9), c'est-à-dure du même cœur et du même amour qu'il vous aime. Et ensuite, vous nous commandez de vous aimer comme vous aimez votre Père, et de demeurer toujours dans notre amour, comme vous demeurez toujours dans l'amour de votre Père. (...) Anéantissez en moi mon propre cœur et mon amour-propre, et y établissez votre cœur et votre amour, qui n'est autre que celui de votre Père, afin que je vous aime désormais comme vous aimez votre Père, et comme votre Père vous aime ; que je demeure toujours dans votre amour, comme vous demeurez toujours dans l'amour de votre Père. (...)
Oui, mon Jésus, c'est en cet amour éternel, infini et immense duquel votre Père vous aime et duquel vous aimez votre Père de toute éternité, que je veux désormais vous aimer (...). C'est cet amour infini de votre Cœur que je veux vous offrir (...) comme mon propre cœur et amour, puisque vous me l'avez donné en vous donnant à moi, avec le Cœur bien-aimée de votre Mère bien-aimée (...) ; comme aussi avec tous les cœurs de tous les divins amants qui sont au ciel et en la terre.
Saint Jean Eudes, La Vie et le Royaume de Jésus dans les âmes chrétiennes (1637), p. 394-395.
Le Christ sur la croix dit : « Femme, voici ton fils » (Jean 19, 26). Par ces mots, il ouvrit, d'une manière nouvelle, le cœur de sa Mère. Peu après, la lance du soldat romain transperça le côté du Crucifié. Ce Cœur transpercé esr devenu

Salomon a demandé à Dieu de lui envoyer la Sagesse, c'est-à-dire le Saint-Esprit (Sagesse 9, 1-2.4.9-10) :
Les chrétiens connaissaient, depuis le premier moment, leur obligation d'annoncer la foi à tous les hommes. Ils voyaient dans la foi un bien qui ne leur appartenait pas de façon exclusive, mais auquel tous les hommes avaient droit. Ils n'auraient pas été fidèles à leur mission s'ils n'avaient pas porté ce qu'ils avaient reçu jusqu'aux confins de la terre. (...) La mission n'était pas envisagée comme l'extension de la sphère du pouvoir du christianisme, mais comme un devoir de transmission d'un bien nécessaire à tous.