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Dieu - Page 12

  • Regard de Jésus dans le Temple

    Jésus s’est assis devant le tronc des offrandes :
    Il observe les mouvements des pèlerins
    Qui ignorent qu’il est leur suzerain,
    Qu’il est le Roi de l’univers, à ses commandes.
    Il n’a pas besoin qu’on lui explique les choses :
    Il connaît dans quelle situation se débat
    Cette pauvre veuve qui respecte le sabbat.
    Son geste est modique : il la métamorphose.
    Attentif, Jésus n’a rien perdu de la scène :
    L’arrivée spectaculaire des gens aisés
    Qui ont mis gros, avec la conscience apaisée
    En apparence, mais une intention malsaine.
    Ils se faisaient précéder même de trompettes
    Pour que tous soient témoins de leur entourloupette.
    Quant à la vieille, c’est une modeste obole
    Qu’elle jette dans le trésor sans protocole.
    Les yeux du Seigneur brillent devant l’héroïsme
    D’un comportement empreint d’un grand naturel.
    Les autres ont rempli une démarche égoïste,
    Elle, elle accumule pour l’intemporel.
    medium_JCauTemple.jpg
    Mais cette pauvresse y a mis tout son avoir,
    Elle l’a fait par charité et non par devoir.
    Les pharisiens ont donné de leur superflu
    Au risque de se trouver parmi les exclus.
    Les apôtres ne se sont aperçus de rien,
    Aussi Jésus tient-il à relever le fait
    Qu’avec deux piécettes, elle a fait plus de bien
    Qu’une cascade de pièces cherchant un effet.

    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • Le regard de Jésus dans la synagogue

    medium_SynagogueCapharnaum.jpg
    Suivant son habitude, un jour de sabbat,
    Jésus se rend à la synagogue du lieu.
    Il ne va pas parler des choses d’ici-bas,
    Mais de ce qui a trait au royaume des cieux.
    Or, ce jour-là, un homme à la main desséchée
    Figure en bonne place parmi l’assistance.
    On épiait Jésus pour l’accuser de péché,
    Et l’assaillait de questions avec insistance :
    « Est-il permis le jour du sabbat de guérir
    Un homme, quelle que soit son infirmité ? »
    Jésus savait par cœur leur incrédulité
    Et, promenant sur eux un regard rempli d’ire,
    Contristé par l’endurcissement de leur cœur,
    Leur attitude pharisaïque qui écœure,
    Il dit à l’homme : « Tiens-toi debout au milieu,
    Oublie tous ces messieurs et ne sois pas anxieux. »
    Se tournant vers les scribes et les Pharisiens,
    Il les interrogea : « Si vous voyez tomber
    La brebis, un sabbat, dans un puits artésien,
    Resterez-vous immobilisés, bouche bée ?
    Ne vous hâterez-vous pas de la repêcher ?
    Cet homme que vous voyez, la main desséchée,
    N’a-t-il pas plus d’importance qu’une brebis
    Et le guérir aujourd’hui n’est-il pas permis ? »
    Tous se taisent, murés dans leurs contradictions.
    Il dit alors à l’infirme : « Étends ta main. »
    L’homme s’exécute. À la stupéfaction
    De tous, son membre était redevenu sain !

    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • Le regard du Christ sur Zachée

    medium_JCZachee.jpg
    Regard porté sur Zachée dans le sycomore
    Où, simple curieux, sans le savoir il implore
    L’amendement d’une vie passée à tricher,
    Qu’étant notable nul n’ose lui reprocher.
    Mais aux yeux de Jésus, son âme est à nu.
    Dans le geste accompli, il a reconnu
    La capacité du pécheur à l’accueillir
    Et dans la droite ligne à se rétablir.
    C’est pourquoi s’arrêtant, il appelle Zachée
    — Comme il le ferait pour n’importe quel coupable :
    « Sans plus tarder, descend au lieu de te cacher,
    Car aujourd’hui, tu me recevras à ta table… »
    Le chef des publicains est frappé de stupeur ;
    Il est ému par la tendresse qu’il découvre
    Et dans la voix et dans le regard du Seigneur
    Et sent que pour lui un nouvel horizon s’ouvre.
    Prosterné devant Jésus, il le remercie
    Et commande aussitôt la mère des banquets.
    C’est les pécheurs et ses collègues qu’il convie.
    Ils répondent tous ; aucun ne veut y manquer.
    Voyant cela, les pharisiens murmurent entre eux :
    « Comment a-t-il pu accepter, c’est scandaleux,
    De se mêler à eux dont la simple présence
    Rend impur et porte atteinte à la décence ? »
    Zachée a cure de leurs récriminations,
    Car le Salut annoncé à toutes les nations
    A fait halte en personne dans sa maison
    Faisant affluer en lui une floraison
    De désirs de réparer et de compenser
    Les malversations commises jusqu’ici.
    « Pour tous ceux que j’ai lésés je vais dépenser
    Le quadruple, pour que chacun bénéficie
    D’un large dédommagement, et aux pauvres
    Je m’en vais distribuer la moitié de mes biens.
    À compter d’aujourd’hui, je m’en sens le gardien
    Appelé à me préoccuper de tous les autres. »
    À ces nobles déclarations Jésus répond :
    « Pourquoi le condamnez-vous ? Apprenez qu’un pont
    A été jeté entre passé et futur,
    Car je suis venu pour guérir, non pour exclure.
    En vérité, en vérité, je vous le dis,
    Dans cette maison, le salut est arrivé
    Aujourd’hui, car Zachée est lui aussi un fils
    D’Abraham, dont vos tribus sont des dérivés.
    Et, sachez-le bien, le Fils de l’homme est venu
    Pour chercher et sauver ce qui était perdu.
    Après s’être éloigné, cet homme est revenu,
    C’est pour cela que chez lui je suis descendu. »

    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

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  • Regard de Jésus sur le jeune homme riche

    medium_JCjeunehommeriche.jpg
    « Bon Maître, que dois-je faire pour acquérir
    La vie éternelle en partage ? » Un notable
    Pose cette question, car il veut parvenir
    Pour de bon à une existence délectable.
    Jésus regarda le jeune homme et l’aima,
    Car il était fidèle depuis sa jeunesse
    À la Loi du Père, dont le panorama
    Suscite un désir de perfection, qui le presse.
    « Dieu seul est bon, dit Jésus », avant de répondre
    En énumérant pour lui les commandements.
    Nés de l’amour de Dieu, ils peuvent faire fondre
    Les cœurs sincèrement épris d’amendement.
    Mais ce vouloir peut n’être que velléité
    Si, au lieu d’être fixée en Dieu, l’âme
    Vibre au bruit de l’argent et de ses futilités,
    Est devenue la servante de Balaam.
    « Va, vend tout ce que tu as. Donne-le aux pauvres.
    Puis viens et suis-moi. » L’ordre est catégorique.
    « Ne vis plus pour toi, mais seulement pour les autres.
    Tu recevras alors une joie prolifique. »
    Le regard interrogateur de l’espérance
    Qui ne s’attendait pas à de telles exigences
    Se mouille et, troublé, se tourne vers le sol.
    Tout vendre pour suivre le Maître le désole.
    Un grand combat intérieur le prend en tenaille :
    « Le Rabbi ou mes possessions, c’est le dilemme.
    Il ne parle pas comme les autres et je l’aime,
    Mais c’est trop me demander, mieux vaut que je m’en aille. »
    Sans regarder Jésus, qui l’aurait encouragé,
    Sans rien dire ni demander des précisions,
    L’homme, tout triste, applique sa décision
    Fuyant le chemin sur lequel il s’engageait.
    Il est plus difficile qu’un riche entre au ciel
    Qu’un chameau passe par le chas d’une aiguille.
    Le jeune homme s’est échappé comme une anguille
    Plutôt que de fuir un monde artificiel.
    C’est le mystère de la liberté humaine
    Qui, mise en présence d’un océan d’Amour,
    Préfère ce qu’elle connaît et qui l’enchaîne,
    Et n’ose partir à la quête de cet Amour.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

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  • Regard de Jésus sur des disciples

    medium_JCregard4.jpg
    Le regard de Jésus qui passe sur la route
    Pénètre plus à fond qu’une épée à deux fils.
    Il est déjà une annonce de l’Évangile
    Et il met toute résistance kock-out.
    Jean, le cousin de Jésus, dit très sobrement
    À l’autre Jean et à André : « Voici l’Agneau
    De Dieu, qui est envoyé pour l’enlèvement
    Des péchés du monde, personnels et sociaux.
    C’est de lui que je vous ai dit que me suivra
    Quelqu’un qui existe avant moi et me précède. »
    Ses disciples l’abandonnent sans intermède
    Pour un nouveau magister, qui les instruira.
    Ils commencent à suivre Jésus à distance,
    Conscients de faire une rencontre d’importance.
    Jésus les a entendu et les attendait,
    S’arrête et les regarde pour leur demander :
    « Que cherchez-vous ? » Eux : « Maître, où demeures-tu ? »
    C’est tout, quatre mots ; pas plus. Puis ils se sont tus.
    « Venez voir », leur répondit Jésus simplement.
    Et tous deux allèrent voir, docilement.
    Ils passèrent auprès de lui le reste du jour
    — Il était environ seize heures — étonnés
    Et ils s’attachèrent au Rabbi pour toujours,
    Redevenant ainsi comme des nouveaux-nés.

    Il aperçoit Nathanaël sous un figuier,
    Mais ne dit rien : il attend qu’il vienne lui-même,
    Invité par Philippe au nom de l’amitié
    Qui lui dit avoir vu le Rabbi et l’entraîne.
    « Celui dont Moïse a parlé dans la Loi,
    Celui que nos prophètes ont annoncé,
    Celui que nous attendons tous, et toi et moi,
    Eh oui ! le rejeton de l’arbre de Jessé,
    Il est parmi nous : c’est Jésus, fils de Joseph.
    Ce que je peux t’en dire ne sera que trop bref.
    Viens donc le voir, il est natif de Nazareth. »
    « De Nazareth ? Ce n’est pas possible. Arrête,
    Laisse-moi, il ne peut rien en sortir de bon. »
    « Si tu l’avais perçu, tu n’aurais fait qu’un bond. »
    « Bien, j’y vais. Après tout, je n’ai rien à y perdre.
    J’apprécierai la nature de sa cathèdre. »
    « Voici un Israélite en qui tout est droit »,
    Dit Jésus, le mirant d’un regard qui foudroie.
    Voyant là un phénomène surnaturel,
    Ému, Nathanaël s’enquiert d’une voix frêle :
    « Rabbi, comment se fait-il que tu me connaisses ? »
    Réponse : « Avant que Philippe t’appelât,
    Tu étais assis sous ton figuier, un peu las.
    Je t’ai vu, et j’ai prié mon Père pour toi. »
    Nathanaël répliqua : « Alors tu es le Roi
    D’Israël, c’est toi le fils de Dieu attendu. »
    « Tu crois avec le peu que tu as entendu ?
    Tu assisteras à de plus grandes merveilles,
    Car c’est une nouvelle Alliance qui s’éveille.
    Oui, je suis le Fils de Dieu mais, pour le moment,
    Ne proclame pas à tous vents ce sentiment. »

    Parmi la foule anonyme, Jésus repère
    L’armée des hommes de bonne volonté :
    Sourds et boiteux, aveugles et gagne-misère,
    Estropiés, que les braves gens ont rejetés.
    « Venez, les bénis de mon Père. Recevez
    Un denier en récompense de vos misères,
    La pièce vous ouvrant l’accès au paradis. »
    Et avec le Bon larron, chacun s’enhardit.
    À chaque fois, son regard brise les défenses
    Que l’homme pourrait improviser pour décliner
    L’invitation à le suivre pour moissonner :
    Il y a urgence, et tâche en abondance.
    C’est un regard qui, avec suavité, transperce
    La carapace de l’égoïsme et renverse
    Les plus beaux projets humains pour les replacer
    Dans une optique divine et donc insensée.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

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  • Regarder le Christ

    Après avoir mis le 15 avril un texte sur le regard que le Christ porte sur Marie, voici un texte d'ordre général sur l'invitation à regarder leChrist. Il serasuivi, au fil des mois, de quatorze poèmes décrivant principalement le regard porté sur différents personnages de l'Évangile.

    Regarder le Christ

    Le pape Benoît XVI invite à porter sur le monde qui nous entoure le regard du Christ (lire la suite)

  • Regard de Jésus à Marie-Madeleine

    medium_MarieMadeleine2.jpg
    Un groupe bruyant et gesticulant s’avance :
    C’est une femme, par les cheveux empoignée.
    Il y a eu offense, qui réclame vengeance,
    Comme les pharisiens se sont imaginé :
    « Elle a été surprise en flagrant adultère.
    Notre Loi nous fait un devoir de lapider
    Ce genre de femme. Toi, quelle est ton idée ?
    Devons-nous la mettre à mort, ou vas-tu te taire ? »
    Il ne se taira pas, mais sans lever les yeux
    Il lance une réponse qui est déconcertante
    Dont il a le secret : « Que celui que ne hante
    Aucun péché et qui se juge religieux
    Lui jette la première de ces pierres mortelles. »
    La masse des délits passés les écartèle.
    Ils se retirent alors, les plus vieux en premier.
    De la faute ils avaient été de fins limiers…
    Il subsiste en eux un semblant de dignité :
    Se détournant de la pécheresse, ils partent
    Déçus, démasqués dans leur inhumanité
    Et laissent seule avec Jésus la sœur de Marthe.

    * * *

    Elle avait aussi un frère, nommé Lazare.
    Ils habitaient un bourg, du nom de Béthanie,
    Située sur le chemin que, comme par hasard,
    Jésus suivait pour se rendre à Gethsémani.
    Or, les deux sœurs prévinrent le Seigneur que leur frère
    Était tombé malade gravement. Mais lui
    Fit semblant de ne pas avoir été instruit,
    De mésestimer une optique funéraire.
    Quand il se décida à gagner Béthanie,
    Son ami était mort depuis bien quatre jours.
    « Tu pouvais empêcher une telle avanie
    Si tu avais voulu avancer ton séjour
    Parmi nous, et mon frère n’aurait pas été mort »,
    Lui dit Marie en pleurs, prosternée à ses pieds.
    — La foule des amis était là à l’épier.
    Voyant ce regard de souffrance qui l’implore,
    Jésus fut à son tour gagné par l’émotion.
    Il s’enquit : « Où l’avez-vous mis ? » On répondit :
    « Seigneur, viens voir. » À ces simples mots, il fondit
    En larmes. « Il avait une vraie dévotion
    Pour ce Lazare », dirent ceux qui étaient présents.
    « Que n’a-t-il usé de son pouvoir bienfaisant
    Pour lui épargner la mort et nous le laisser ?
    Mais voyez comme son cœur d’amour est blessé. »
    Une fois face au caveau, le Maître s’écria :
    « Lazare, sors. » Les anges entonnent le Gloria
    Et Lazare s’avance, pleinement entouré
    De bandages. « Déliez-le, et qu’il soit libéré. »

    * * *
    medium_MarieMadeleine3.jpg
    Le lendemain de la Pâque, Marie se rend
    Au tombeau, escortée des autres saintes femmes,
    Elle porte un flacon de parfums enivrants,
    Pour finir d’embaumer Jésus après le drame.
    Elle se penche, tout en pleurant, dans la tombe,
    Et voit deux anges en blanc qui étaient assis,
    Et s’adressent à elle sur un ton adouci :
    « Ô femme, qui cherches-tu dans ces catacombes ? »
    « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais
    Où on l’a placé. » Puis, sentant une présence,
    Elle se retourna et perçut à distance
    Un homme qui pourrait parler du trépassé,
    Car elle pensait que c’était le jardinier.
    « Femme, pourquoi es-tu en pleurs ? » demanda-t-il.
    « Si c’est toi, où as-tu caché le crucifié ? »
    « Myriam ! » Le ton de la voix est chaud et subtil.
    Marie capte alors le regard et reconnaît
    Celui qu’elle cherchait éplorée. « Rabbouni ! »
    La voilà qui s’en trouve aussitôt rajeunie.
    « Ne me touche pas, bien que tu sois passionnée,
    Je ne suis pas encore remonté vers mon Père,
    Mais vas porter la bonne nouvelle à tous mes frères,
    Et dis-leur que je vais remonter vers mon Père
    Et votre Père, et que j’ai délaissé l’ossuaire. »

  • A-t-on pu voler le corps de Jésus ?

    Ceux que l’affirmation de la Résurrection de Jésus dérange et qui trouvent que le tombeau où il avait été déposé est vide, pensent immédiatement et disent que quelqu’un a volé son corps (voir Matthieu 28, 11-15).
    medium_JCResurrection1.jpg
    La pierre trouvée à Nazareth avec un rescrit impérial rappelant qu’il est nécessaire de respecter l’inviolabilité des tombeaux témoigne qu’un grand trouble se produisit à Jérusalem du fait de la disparition du cadavre de quelqu’un qui provenait de Nazareth autour de l’année 30. (lire la suite)

  • Quelles étaient les affinités politiques de Jésus ?

    Jésus a été accusé auprès de l’autorité romaine de promouvoir une révolte politique (voir Luc 23, 2). Pendant que le procurateur Pilate délibérait, il a fait l’objet de pressions pour qu’il condamne Jésus au motif suivant : « Si c’est celui-là que tu libères, tu n’es pas ami de César : quiconque se fait roi se déclare contre César » (Jean 19, 12). C’est pourquoi dans le titre de la croix qui indiquait le motif de la condamnation, il est écrit : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs. »
    Ses accusateurs ont pris pour prétexte (lire la suite)

  • Était-il normal que tant de femmes entourassent Jésus ?


    L’attitude et l’enseignement de Jésus accordaient à la femme une dignité qui contrastait avec les coutumes de l’époque, et s’est maintenue dans la première communauté chrétienne, comme on peut le voir dans le Livre des Actes des apôtres et dans les lettres du Nouveau Testament.
    Bien qu’il existât des différences entre les classes élevées et les classes populaires, ce qui était habituel, c’était que la femme ne joue aucun rôle (lire la suite)