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  • 14 aout : la direction spirituelle

    63.SaintNectaire.Deambulatoire.jpgNotre Seigneur Jésus-Christ, sans qui nous ne pouvons rien faire, ne donnera pas sa grâce à celui qui, pouvant avoir recours à un directeur expert, rejetterai ce précieux moyen de sanctification, en pensant se suffire à lui-même en tout ce qui a trait à son salut. Celui qui a un directeur, à qui il obéit en tout, parviendra plus facilement et plus rapidement à sa fin que s'il se guidait lui-même, même s'il possédait une très grande intelligence et des livres de spiritualité inégalables.

    Saint Vincent Ferrier, Traité de la vie spirituelle2, 1.

     

     

  • 12 aout : se fondre dans la volonte de Dieu

    67.Wissembourg.Cloitre.JPGDe même qu’une petite goutte d’eau versée dans une grande quantité de vin semble ne plus exister, prenant le goût du vin et sa couleur ; et de même que le fer rougi à blanc est parfaitement semblable à du feu, ayant dépouillé sa forme première et propre ; et de même que l’air traversé par la lumière du soleil revêt l’éclat même de la lumière, au point qu’il semble non seulement illuminé mais lumière même, ainsi faudra-t-il que dans les saints le sentiment humain se fonde, d’une certaine manière qu’il n’est pas possible de dire, se fonde tout entier dans la volonté de Dieu. Autrement, comment Dieu serait-il « tout en tous » si quelque chose de l’homme restait en l’homme ? Sa substance, certes, restera, mais en une autre forme, une autre gloire, une autre puissance.

     

    Saint Bernard, Traité de l’amour de Dieu10, 28.

     

     

  • 10 aout : faire le bien

    29.Plougastel.Daoulas.Calvaire.jpg    La première condition pour faire le bien, c'est de faire le bien... Il y aurait beaucoup plus de chrétiens, si nous étions plus chrétiens.

     

    Ch. F. Cuttaz, L'Enfant de Dieu ou l'Amour du Père,Paris, 1955, p. 441.



  • 8 aout : anecdote de ste Bernadette

    BernadetteSoubirous.jpegAlors qu'en 1870 les troupes prussiennes envahissent la France et que les blessés affluent, on demande à sainte Bernadette, religieuse à Nevers :

    - Le Prussiens sont à nos portes, est-ce qu'ils ne vous inspirent pas quelques frayeurs ?

    - Non.

    - N'y a-t-il donc rien à craindre ?

    - Je ne crains que les mauvais catholiques.

    - Ne craignez-vous donc rien d'autre ?

    - Non.

     

     

  • 6 aout : les temps sont difficiles

    Vatican.StPierre.Dallage5.JPGVous venez me dire : les temps sont difficiles, les temps sont pénibles, les temps sont mauvais. Vivez bien, et vous changerez les temps en vivant bien, et après avoir changé les temps, vous n'aurez plus à vous plaindre de rien.

     

    Saint Augustin, Sermon311, 8.



  • 4 aout : la liberte

    75.15.StatueLiberte1.jpegLe progrès de la liberté de l'homme coïncide avec celui de sa divinisation : plus l'âme est unie à Dieu par l'amour, plus elle est libre. C'est le sens le plus profond de la liberté sur lequel revient constamment sainte Thérèse. Être libre, c'est aimer Dieu de toutes ses forces. Et cela est ainsi parce que les traits qui définissent le mieux la liberté - à savoir l'activité, la possession et l'ouverture - se présentent de la manière la plus marquante dans l'amour de Dieu tel que sainte Thérèse nous en parle.

     

    M. I. Alvira, Vision de l'homme selon sainte Thérèse d'Avila. Une philosophie de l'héroïsme, Paris, 1992, p. 395.

  • 2 aout : les artifices du demon

    DragonApocalypse.Angers.jpgPlus on comprend la sainteté de Dieu, plus on comprend le contraire de ce qui est saint :

    c'est-à-dire les masques trompeurs du démon.

    L'exemple majeur en est Jésus-Christ lui-même :

    à côté de Lui, qui est le Saint par excellence, satan ne pouvait se cacher et sa réalité était continuellement contrainte à se révéler.

    C'est pourquoi on pourrait peut-être dire que lorsque la concience de ce qui est démoniaque se perd, la sainteté disparaît elle aussi.

    Le diable peut se réfugier dans son élément préféré, l'anonymat, lorsque ne resplendit pas, pour le révéler, la lumière de celui qui est uni au Christ.

     

    J. Ratzinger-V. Messori, Entretien sur la foi, Paris, 1985, p. 180.