« LIBERTÉ, LIBERTÉ CHÉRIE... » MAIS QUELLE LIBERTÉ ?
La liberté n'est pas un droit, mais un devoir (Dostoïevski)
Propos liminaire
Alors qu'il est plus que jamais question de liberté — de liberté, d'égalité et de fraternité —, il n'est pas inopportun de faire remarquer que, pas plus que les autres, la Révolution française n'a le monopole de la liberté, mieux encore qu'elle ne l'a pas inventée.
L'on pourrait même affirmer que la liberté exaltée par les apôtres des années 1789 (lire la suite)
Dominique Le Tourneau - Page 160
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Liberté, liberté chérie… (1)
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Qui étaient les évangélistes ?
Ce qui est important dans les Évangiles, c’est qu’ils nous transmettent la prédication des apôtres et que les évangélistes ont été des apôtres ou des hommes apostoliques (voir concile Vatican II, constitution dogmatique Dei Verbum, « la Parole de Dieu », n° 19). Ceci est conforme à la tradition : les auteurs des Évangiles sont Matthieu, Jean, Luc et Marc (lire la suite)Lien permanent Catégories : Apôtres et évangélistes, Histoire, Sainte Écriture, Théologie 0 commentaire -
vacances à la mer
À ceux qui peuvent prendre des vacances au bord de la mer, je dédie ce poème… et aux autres aussi.
YACHT
Une odeur de girofle ainsi que de cannelle
Baignait sur le yacht mon bien modeste logis
Sur les murs dansait une drôle de ritournelle
Des ombres frémissantes venant d’une bougie.
Des tentures vieillies affichaient les stigmates
Du grand Hélios, témoins d'aventures lointaines
L'éclat des ors avait disparu, et le mat
Avait arraché une réussite incertaine.
Nous avions, à l'escale, pris une cargaison
De coriandre. Ailleurs un obscur potentat
S'y intéressa, mais hors de toute raison
L'imagination fit que ce fait me hanta.
Sagement alignées sur la longueur du quai
Des maisons colorées comme des entremets
Chevauchaient hardiment de sordides troquets
Où le matelot, las mais heureux, se remet.
Le carillon jette à pleine main sa monnaie
D'or et d'argent et de cristal sur le village
Un gars s'éloigne la tête dans son bonnet
Peut-être pressent-il l’approche de l’orage.
Plus près le tintement aigre du virginal
Déchiquette au petit matin le brouillard blême
L'âme est saisie par son sanglot original
Et salue le soleil qui pointe, fier emblème.
Un lit baroque qui me fut donné en gage
S'avançait qui voulait m'écraser par l’entrave
Semblable à un galion prêt à faire naufrage
J'en perdais le repos, même au fond de mon havre.
Les furtives odeurs des chalands dans la nuit
Refoulaient vers mon alcôve l'arôme des épices
Sons et fragances dans le yacht chassaient l'ennui
Inquiet pourtant, l'esprit craignait des maléfices.
Le sablier du temps coulait sur notre monde
Du sable recouvrait partout les moindres formes
Il n'y aurait bientôt plus rien à bord d'immonde…
Et le yacht s'évanouit devenu ombre informe. -
Qui étaient les apôtres de Jésus ?
Une des données les plus sûres de la vie de Jésus est qu’il a constitué un groupe de douze disciples qu’il a appelés les « Douze apôtres ». Ce groupe était formé d’hommes que Jésus a appelés personnellement, qui l’ont accompagné dans sa mission d’instaurer le royaume de Dieu, qui sont témoins de ses paroles, de ses actes et de sa résurrection (lire la suite) -
Un livre pour cet été
Bertrand GALIMARD FLAVIGNY, Histoire de l’Ordre de Malte, Paris, Perrin, 2006, 365 pages
L’auteur, écrivain et critique au Figaro, a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire des livres, les ordres de chevalerie et des carnets de voyage. Ce nouvel ouvrage sur l’Ordre souverain et hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, de Rhodes et de Malte, plus connu sous le nom d’Ordre de Malte, est original en ce sens qu’il aborde pour la première fois l’histoire des chevaliers de Malte de façon thématique et chronologique, des origines à nos jours. En effet, les quatorze chapitres traitent successivement de la fondation, un modèle d’organisation, un royaume en Orient, « nos seigneurs, les malades », les biens des Templiers, Rhodes, nouveau bastion de la Chrétienté, saintes et dames, les galères de la Religion, menaces sur Malte, la première école navale de l’Europe, prouesses de l’art, une médecine inventive, des hommes de leur temps, un retour aux origines. Un chapitre supplémentaire présente l’action présente de l’Ordre « au service des malades et des déshérités ».
Le reste de l’ouvrage, à partir de la p. 285, est une sériée dix-huit annexes, généralement brèves, sur des sujets très variés et parfois inattendus, qui viennent compléter la vision de l’Ordre : les classes de chevaliers, les costumes, les insignes, le système monétaire, le système philatélique, les ordres frères, les grands prieurés et anciens bailliages, les charges anciennes, les prieurés de dames, les dames chanoinesses de Malte, les bienheureux et les saints dans l’Église, les saintes, les grand-maîtres de l’Ordre de Malte, l’Ordre aujourd’hui, le chevalier et le dragon, sarcophages de grands maîtres au musée de Cluny, le Chevalier de Malte dans la littérature, la musique et à l’écran, chronologie. S’y ajoutent une bibliographie commentée plutôt détaillée et un index des noms propres cités. Ce parti pris astucieux des annexes permet de ne pas alourdir l’exposé historique par des considérations, certainement dignes d’être prises en compte, mais qui auraient été autant de digressions un peu difficiles à suivre.
Cette brève présentation de l’ouvrage de Bertrand Galimard Flavigny suffit à en montrer la richesse, l’érudition et donc l’intérêt. Il montre bien que l’Ordre de Malte, bien que placé sous l’autorité d’un prince et grand maître, un religieux qui a rang cardinalice dans l’Église, n’est pas une réminiscence du passé, mais une institution bien actuelle dont les onze mille membres présents dans le monde entier, au travers des œuvres hospitalières, remplissent des missions de solidarité dans le monde, et se manifestent avec efficacité lors de catastrophes humanitaires. -
Qu'est-ce que la bibliothèque de Nag Hammadi ?
C’est la collection des dix codes de papyrus recouverte cuir qui a été découverte par hasard en 1945 en Haute-Égypte, près de l’ancienne ville de Khénoboskion, à dix kilomètres de la ville moderne de Nag Hammadi. Elle est conservée au Musée copte du Caire et est désignée par le signe NHC (Codes Nag Hammadi). On ajoute d’ordinaire à cette collection trois autres codes connus depuis le XVIIIème (lire la suite)
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Marie-Madeleine et saint Pierre
L'Évangile de saint Jean rapporte que le lendemain du sabbat Marie-Madeleine se rend au tombeau de Jésus et, voyant que la pierre qui le fermait a été roulée, va en courant le dire à Simon-Pierre et au disciple aimé. Recevant cette nouvelle, tous deux courent au tombeau, auquel Marie revient plus tard (lire la suite) -
Qu'apportent les manuscrits de Qumran ?
En 1947, dans le Wadi Qumran, près de la mer Morte, furent découvertes dans onze grottes des vases en argile qui contenaient un bon nombre de documents écrits en hébreu, en araméen et en grec. On sait qu’ils furent rédigés entre le IIème siècle avant Jésus-Christ et l’année 70 après Jésus-Christ, année de la destruction de Jérusalem.
On a recomposé environ 800 écrits à partir des milliers de fragments, étant donné que très peu de documents nous sont parvenus complets. On y trouve des fragments de tous les livres de l’Ancien Testament, (lire la suite) -
26 juin : fête de saint Josémaria
En proclamant qu’« il y a quelque chose de saint, de divin, qui se cache dans les situations les plus ordinaires et c’est à chacun d’entre vous qu’il appartient de le découvrir » (Entretiens avec Monseigneur Escriva, n° 114), le fondateur de l’Opus Dei à mis la sainteté à la portée de chacun (lire la suite) -
Marie-Madeleine : ses relations avec Jésus
Il découle des Évangiles que Marie-Madeleine éprouvait un grand amour pour Jésus. Il l’avait délivrée de sept démons, elle le suivait en tant que disciple, l’assistait de ses biens (Luc 8, 2-3) et s’est trouvée avec Marie, la Mère de Jésus, et d’autres femmes quand Jésus a été crucifié (Marc 15, 40-41 et parallèles). Selon les Évangiles, c’est à elle que Jésus apparaît en premier après sa résurrection, (lire la suite)