Le terme « commandement » peut faire peur, car il fait penser à une série de prescriptions, d’ordres, qui viennent en quelque sorte limiter la liberté de l’homme. C’est vrai dans le cas des lois humaines, qui encadrent la vie en société. Mais Dieu n’a pas pour objectif de brider la liberté humaine. Bien au contraire, il veut qu’elle s’exprime le plus possible. La liberté est un grand don qu’il a fait aux hommes, sans doute le plus grand après celui de la vie.
Ces commandements ne constituent pas un carcan insupportable. « Combien j’aime ta loi, Yahvé ! (lire la suite)
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Les dix commandements
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Litanies du chapelet
Litanies
La récitation du chapelet s’achève habituellement par les litanies de Lorette, une série d’invocations à la Sainte Vierge. Le mot « litanie » vient du grec litaneia, qui dérive lui-même de litê, « prière ». C’est une prière d’intercession dialoguée, adressée à Dieu ou à ses saints.
Les litanies des saints commencent par des acclamations adressées à Dieu Un et Trine, puis comporte une série d’invocations de saints, auxquelles on répond : « priez pour nous », ora pro nobis, puis un ensemble de demandes auxquelles on répond : « délivre-nous, Seigneur », ou bien « écoute-nous, Seigneur ».
Les litanies les plus connues s’adressent à la Vierge Marie et sont appelées « litanies de Lorette » parce qu’elles ont été particulièrement utilisées dans le sanctuaire de Notre-Dame de Lorette, en Italie. D’inspiration orientale, elles apparaissent en Occident au XIIème siècle, et sont attestées à partir de 1531. Le pape Sixte-Quint les approuva en 1587.
Elles ont connu quelques modifications, la plus récente étant l’introduction, par le pape Jean-Paul II, de l’invocation Regina familiæ, ora pro nobis, « Reine de la famille, priez pour nous ». -
5ème mystère glorieux : le couronnement de la Sainte Vierge
Portée par les ans, Marie est entrée dans la gloire du ciel. Elle a atteint « l’état de bonheur suprême et définitif » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1024) en quoi consiste le ciel. Elle qui est à la fois Fille de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Épouse de Dieu le Saint-Esprit, voit les trois Personnes divines en « face à face » (1 Corinthiens 13, 12). (lire la suite) -
28 octobre : saints Simon et Jude
Au cours de l'audience générale du mercredi 11 octobre 2006, le pape Benoît XVI a présenté la figure des apôtres saint Simon le Cananéen et saint Jude Thaddée :
Nous prenons aujourd'hui en considération deux des douze Apôtres: Simon le Cananéen et Jude Thaddée (qu'il ne faut pas confondre avec Judas Iscariote). Nous les considérons ensemble, non seulement parce que dans les listes des Douze, ils sont toujours rappelés l'un à côté de l'autre (lire la suite) -
4ème mystère glorieux : l'Assomption de la Sainte Vierge
Aucun texte du Nouveau Testament ne nous donne une quelconque indication sur la fin de la vie de la Vierge Marie. Selon une certaine tradition, les apôtres se trouvèrent tous auprès d’elle quand le moment vint où elle devait quitter ce monde. Mais nous ignorons tout de l’événement, au point que nous ne savons pas si Marie est morte ou (lire la suite) -
4ème mystère douloureux : le portement de la Croix
« Si c’est celui-ci que tu libères, tu n’es pas ami de César : quiconque se fait roi se déclare contre César » (Jean 19, 17). C’est le raisonnement qui fait définitivement fléchir Pilate. En fin de compte, toute cette histoire de Nazaréen n’est qu’une question de rivalité entre Juifs et il ne va pas prendre des risques pour cela. S’il peut obtenir le calme — alors que toute la ville est en ébullition — (lire la suite) -
3ème mystère douloureux : le couronnement d'épines
Il faut que l’Amour du Christ soit grand — démesuré à la démesure de sa condition infinie de Fils de Dieu — pour accepter de supporter de telles avanies.
C’est un acte de cruauté inutile. Dans l’état dans lequel il se trouvait, Jésus était déjà un homme mort… Mais il est la proie facile d’une garnison désœuvrée. (lire la suite) -
2ème mystère douloureux : la flagellation
Pilate ne semble guère disposé à entrer dans les vues des chefs du peuple juif qui lui amènent Jésus pour qu’il le juge. « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » leur demande-t-il. Et eux de répondre : « Si ce n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré » (Jean 18, 29-30). Mais ils semblent incapables d’avancer des chefs d’accusation précis. (lire la suite) -
17 octobre : saint Ignace d'Antioche
Ignace, né à Antioche, fut probablement disciple des apôtres. Nommé évêque d’Antioche, il fut arrêté comme chrétien et condamné à être livré aux bêtes lors de la persécution déclenchée par Trajan. Emmené à Rome, il passe par Philadelphie, Smyrne, Magnésie, Tralles. De Smyrne, il écrit à chacune de ces Églises ainsi qu’à celle de Rome. C’est dans cette ville qu’il est martyrisé, l’an 107 de l’ère chrétienne.
La doctrine qui découle des sept lettres que nous conservons est centrée sur l’imitation du Christ, y compris dans sa Passion et sa mort. Il écrit aux Romains : « Laissez-moi être un imitateur de la Passion de mon Dieu ». Comme le Christ habite dans l’âme en état de grâce, les chrétiens sont unis dans le Christ, unité invisible qui se manifeste par l’unité visible des fidèles autour de leur évêque dans la foi, l’obéissance et la participation à l’Eucharistie.
Voici un passage de sa Lettre aux Romains : « J’écris, moi, à toutes les Églises, et je fais savoir à tous que de grand cœur je mourrai pour Dieu, si vous ne m’en empêchez pas. Je vous en supplie, ne me portez pas une piété importune. Laissez-moi devenir la pâture des bêtes : elles m’aideront à atteindre Dieu. Je suis son froment : moulu sous la dent des fauves, je deviendrai le pain pur du Christ. […] Que me feraient les douceurs de ce monde et les empires de la terre ? Il est plus beau de mourir pour le Christ Jésus que de régner jusqu’aux extrémités de l’univers ; c’est lui que je désire, que je cherche, qui est mort pour nous ; c’est lui que je désire, lui qui est ressuscité pour nous. […] Le Prince de ce monde entend m’arracher à Dieu et abîmer les sentiments que je lui porte. Vous qui serez là, ne volez pas à son secours. Soyez plutôt de mon côté, c’est-à-dire du côté de Dieu. N’ayez pas Jésus-Christ sur les lèvres et le monde dans le cœur. Ne vous laissez pas gagner par l’envie. Quand je serai près de vous, restez sourds aux appels que je vous lancerai peut-être. Fiez-vous plutôt à ce que je vous écris. Car c’est en pleine vie que j’affirme ma volonté de mourir. Mes passions ? Crucifiées. En moi, plus de feu n’attise la matière, mais une eau vive qui murmure et chuchote à mon cœur : « Viens auprès du Père. »Lien permanent Catégories : Chrétiens d'Orient, Histoire, Religion, Spiritualité, Théologie 0 commentaire -
15 octobre : sainte Thérèse d'Avila
Sainte Thérèse de Jésus, plus connue en France sous le nom de Thérèse d’Avila, est née en 1515 dans cette ville, et morte en 1582. Elle a réformé l’ordre du Carmel, a été une femme à la fois contemplative et d’action. La contemplative a livré le secret de sa montée vers Dieu dans des ouvrages qui ont fait d’elle un maître de la vie spirituelle et lui ont valu d’être déclarée, en 1970, docteur de l’Église : Les Fondations, Le Chemin de la perfection, Le Château intérieur ou livre des demeures, La Vie, etc.
La fondatrice a parcouru l’Espagne pour y implanter ses monastères, ses palomares, ses « colombiers », comme elle les appelait.
Voici un texte tiré d’un opuscule, Le Livre de la vie, dans lequel elle indique que dieu lui a fait voir qu’il faut emprunter le chemin de la très sainte Humanité de jésus pour que « la Majesté souveraine nous révèle de grands secrets ». Elle invite à ne pas chercher d’autre chemin, « même si vous êtes aux sommets de la contemplation ;car ici vous êtes en sûreté. Tous les biens nous viennent de ce Seigneur, le nôtre. Il vous instruira ; considérez sa vie, c’est le meilleur modèle ». Et elle ajoute :
« Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous avec quel amour il nous a fait tant de faveurs, et la grandeur de celui que Dieu nous témoigné en nous donnant ce gage de son amour pour nous : car amour obtient amour. Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts, et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l’amour en nous ; car, si le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet amour dans notre cœur, tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort. »
Elle écrivait encore :
« Que rien ne te trouble
Que rien ne t’épouvante
Tout passe
Dieu ne change pas
La patience triomphe de tout
Celui qui possède Dieu
Ne manque de rien
Dieu seul suffit ! »