Les Églises orientales catholiques de tradition antiochienne
3. L'Église maronite, ou Église antiochienne syriaque maronite, tire son nom de saint Maron ou Maroun, ascète qui vécut dans la région de Cyr, en Syrie († 410). Le peuple maronite se considère l'héritier spirituel des moines du monastère de Saint-Maroun, (lire la suite)
christianisme - Page 76
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Les 21 Églisescatholiques d'Orient (2)
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Regard de Jésus à Marie
Jésus l’a regardée avec admiration
Pendant toute sa vie, attendri pour de vrai
De son aide humble et sûre, de sa contribution
À nous libérer du péché, nous délivrer.
Jésus, depuis qu’il s’est éveillé à la vie,
Observe sa mère en qui il voit le modèle
D’une âme que le feu de son Esprit havit
Et qui, sa vie durant, reste à jamais fidèle. -
Les 21 Églises catholiques d'Orient (1)
L’Église catholique n’est pas seulement l’Église latine, de loin la plus importante numériquement, mais un ensemble de vingt-deux Églises de droit propre, dont vingt et une sont de rite oriental et suivent cinq traditions différentes : alexandrine, antiochienne, arménienne, chaldéenne, constantinopolitaine. Le rite « est le patrimoine liturgique, théologique, spirituel et disciplinaire qui distingue parla culture et les circonstances historiques des peuples et qui s’exprime par la manière propre à chaque Église de droit propre de vivre la foi » (Code des canons des Églises orientales, canon 28 § 1).
Les Églises de tradition alexandrine
1. L'Église copte (de l'arabe qoubt, corruption du grec aiguptios ou Égyptiens), qui poursuit la tradition de l’Église autochtone d’Égypte, (lire la suite) -
3 septembre : st Grégoire le Grand
Saint Grégoire le Grand étant le premier des Pères de l’Église que je présente, il faut commencer par expliquer qui sont les Pères de l’Église. C’est un titre reconnu par les théologiens catholiques aux écrivains ecclésiastiques qui se sont distingués par l’orthodoxie de leur doctrine, la sainteté de leur vie, l’approbation, au moins tacite, de l’Église, et leur ancienneté (jusqu’au VIIIe siècle). On distingue (lire la suite)
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Regard de Jésus sur la Croix
En toi je ne découvre ni grâce ni beauté
Vers lesquelles mon âme se retrouve attirée.
C’est tout le poids de ta très Sainte Humanité,
Autre qu’au Thabor où tu t’es transfiguré. (lire la suite) -
Regard de Jésus au Jardin des Oliviers
Le regard de Jésus en agonie est chargé
De douleur et de peine ; il trahit l’angoisse
D’une âme aux sentiments forts et partagés :
Souffrir, mais pour tirer les hommes de la poisse.
C’est un regard d’Amour implorant de l’amour
De la part de ses trois apôtres préférés,
Un minimum de réconfort et d’intérêt,
Que d’un sourire, il lui apportent le secours.
Hélas, ce regard se perd dans l’obscurité…
Bientôt Jésus sera emmené en captivité.
Jésus s’écarte à nouveau pour prier son Père,
Mais avec lui aucun des trois ne coopère.
Ils le délaissent quand, pour la première fois,
Il attend une aide, car il est aux abois.
Le Christ ne demandait qu’un peu de compagnie,
Qu’une présence au milieu de tant d’avanie.
Mais ceux sur qui il s’appuie se sont endormis.
Par ce sommeil, ils participent à l’infamie.
Il les réveille, déçu et non sans pitié :
« Pour ne pas entrer en tentation, veillez et priez.
L’esprit est vif, mais le corps a ses défaillances,
Ne pouvez-vous faire preuve de plus de vaillance ? »
Il s’écarta à la distance d’un jet de pierre,
Persistant prosterné dans la même prière :
« Si tu le veux, éloigne de moi ce calice,
Pourtant j’accepte volontiers d’entrer en lice.
Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse
Mais la tienne. Quelle qu’elle soit je l’embrasse. »
Un ange lui apparut, qui le fortifiait,
Créature devant son Dieu agenouillée.
Les péchés des hommes l’empêchent de dormir,
Il ne peut que frémir, que blêmir et gémir.
Seigneur, nul ne prête attention à ta souffrance.
Oh, comme elle est cruelle notre indifférence…
Tous détournent le visage pour ne pas voir :
Les douleurs dérangent, il faut s’en émouvoir…
La prière de Jésus redoublait d’insistance
Tandis que des gouttes de sang tombaient à terre
Et s’éparpillaient à l’échelle planétaire,
Dont elles devaient devenir la subsistance.
Jésus s’approcha, à la lumière de la lune,
De ses trois préférés, qu’il trouva endormis.
Il les réveilla et leur parla sans rancune :
« Vous n’avez pas tenu une heure, mes amis !
Allez, dormez maintenant et reposez-vous,
L’heure a sonné du dramatique rendez-vous
Où le Fils de l’homme est livré aux pécheurs
Et où le tricheur s’avance en ambassadeur. »
Les disciples n’observent pas le changement
Dans le regard de Jésus, rempli de courage
Et de force : c’est le temps de l’engagement,
De l’orage, des outrages, du sauvetage.
Si leurs yeux à eux restent chargés de sommeil,
« L’heure » étant venue, les siens sont couleur vermeil.
« Celui qui doit me livrer est désormais proche. »
Au ciel commence une grande volée de cloches.
Dominique LE TOURNEAU
Extrait d’un poème inédit Le Regard.
La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog ») -
Regard de Jésus à Naïm
De Naïm sortait un cortège éploré
Quand Jésus, avec les siens, y arrivait,
Et la foule des disciples qui le suivaient
Et avec lui à l’Annonce collaboraient.
C’était un mort, le fils unique d’une veuve,
Qui était conduit à son ultime demeure,
Entouré des pleureuses et de leurs clameurs,
Spectacle ô combien déchirant dont tous s’émeuvent.
De Naïm sortait un cortège éploré
Quand Jésus, avec les siens, y arrivait,
Et la foule des disciples qui le suivaient
Et avec lui à l’Annonce collaboraient.
C’était un mort, le fils unique d’une veuve,
Qui était conduit à son ultime demeure,
Entouré des pleureuses et de leurs clameurs,
Spectacle ô combien déchirant dont tous s’émeuvent.
Jésus fut sur le champ touché de compassion.
Adressant à son Père une déprécation,
Il dit à la femme : « Ne pleure pas. Attends. »
Les porteurs s’arrêtèrent. « Ton cher fils m’entend »,
Ajouta-t-il, avant de toucher le cercueil.
Le silence se fait, et Jésus se recueille.
« Jeune homme, je te le commande, lève-toi. »
Le mort se dressa sur son séant à la voix,
Et se mit à parler. Tous furent saisis de crainte.
Rendu à sa mère, elle lui donne une étreinte.
« Dieu a visité son peuple, disent les gens,
Un prophète est apparu, c’est encourageant. »
Dominique LE TOURNEAU
Extrait d’un poème inédit Le Regard.
La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog ») -
Regard de Jésus dans le Temple
Jésus s’est assis devant le tronc des offrandes :
Il observe les mouvements des pèlerins
Qui ignorent qu’il est leur suzerain,
Qu’il est le Roi de l’univers, à ses commandes.
Il n’a pas besoin qu’on lui explique les choses :
Il connaît dans quelle situation se débat
Cette pauvre veuve qui respecte le sabbat.
Son geste est modique : il la métamorphose.
Attentif, Jésus n’a rien perdu de la scène :
L’arrivée spectaculaire des gens aisés
Qui ont mis gros, avec la conscience apaisée
En apparence, mais une intention malsaine.
Ils se faisaient précéder même de trompettes
Pour que tous soient témoins de leur entourloupette.
Quant à la vieille, c’est une modeste obole
Qu’elle jette dans le trésor sans protocole.
Les yeux du Seigneur brillent devant l’héroïsme
D’un comportement empreint d’un grand naturel.
Les autres ont rempli une démarche égoïste,
Elle, elle accumule pour l’intemporel.
Mais cette pauvresse y a mis tout son avoir,
Elle l’a fait par charité et non par devoir.
Les pharisiens ont donné de leur superflu
Au risque de se trouver parmi les exclus.
Les apôtres ne se sont aperçus de rien,
Aussi Jésus tient-il à relever le fait
Qu’avec deux piécettes, elle a fait plus de bien
Qu’une cascade de pièces cherchant un effet.
Dominique LE TOURNEAU
Extrait d’un poème inédit Le Regard.
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Ste Écriture (2)
L’Écriture, disais-je, est vraiment la Parole de Dieu. En outre, « elle est vivante, la parole de Dieu, efficace, plus effilée qu’un glaive à deux tranchants, pénétrant jusqu’à séparer l’âme et l’esprit, les jointures et les moelles, dévoilant les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature ne peut se dérober à ses regards » (Hébreux 4, 12-13). C’est dire qu’elle est contemporaine de chaque lecteur : ce n’est pas une Parole qui passe et (lire la suite)
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Le regard de Jésus dans la synagogue
Suivant son habitude, un jour de sabbat,
Jésus se rend à la synagogue du lieu.
Il ne va pas parler des choses d’ici-bas,
Mais de ce qui a trait au royaume des cieux.
Or, ce jour-là, un homme à la main desséchée
Figure en bonne place parmi l’assistance.
On épiait Jésus pour l’accuser de péché,
Et l’assaillait de questions avec insistance :
« Est-il permis le jour du sabbat de guérir
Un homme, quelle que soit son infirmité ? »
Jésus savait par cœur leur incrédulité
Et, promenant sur eux un regard rempli d’ire,
Contristé par l’endurcissement de leur cœur,
Leur attitude pharisaïque qui écœure,
Il dit à l’homme : « Tiens-toi debout au milieu,
Oublie tous ces messieurs et ne sois pas anxieux. »
Se tournant vers les scribes et les Pharisiens,
Il les interrogea : « Si vous voyez tomber
La brebis, un sabbat, dans un puits artésien,
Resterez-vous immobilisés, bouche bée ?
Ne vous hâterez-vous pas de la repêcher ?
Cet homme que vous voyez, la main desséchée,
N’a-t-il pas plus d’importance qu’une brebis
Et le guérir aujourd’hui n’est-il pas permis ? »
Tous se taisent, murés dans leurs contradictions.
Il dit alors à l’infirme : « Étends ta main. »
L’homme s’exécute. À la stupéfaction
De tous, son membre était redevenu sain !
Dominique LE TOURNEAU
Extrait d’un poème inédit Le Regard.
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