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Sainteté - Page 2

  • Sagesse des saints

    La sagesse des saints consiste à ne jamais rien dissimuler ; à découvrir ses sentiments dans ses paroles ; à aimer la vérité comme elle est ; à fuir toutes les faussetés ; à faire le bien gratuitement ; à supporter le mal plutôt que de le provoquer ; à ne pas chercher vengance pour l’injure qu’on reçoit, et à considérer comme un énorme profit les opprobres que nous vaut la vérité.

    Saint Grégoire le Grand, Moralia 10, 29 ; PL 75, 947.

  • Progrès dans les vertus

    Distinguons bien en quoi consiste progrès [dans les vertus]. Un mot paradoxal de la si judicieuse et si spirituelle sainte Thérèse nous permettra de préciser notre pensée : « Depuis que je suis Prieure, chargée de nombreux travaux et obligées à de fréquents voyages, je fais beaucoup plus de fautes. Et cependant, comme je combats généreusement, et ne me dépense que pour Dieu, je sens que je me rapproche de lui de plus en plus. » Sa faiblesse se manifeste plus souvent que dans le repos et le silence claustral. La sainte le constate, mais sans se troubler. La générosité toute surnaturelle de son dévouement et des efforts plus accentués qu’auparavant pour le combat spirituel, fournissent en revanche des occasions de victoires qui contrebalencent largement les suprises d’une fragilité qui exisatit auparavant, mais à l’état latent. Notre union avec Dieu, dit saint Jean de la Croix, réside dans l’union de notre volonté avec la sienne et se mesure uniquement d’après elle. Au lieu de ne voir, par faux concept de la spiritualité, la possibilité de progrès dans l’union avec Dieu que dans la tranquillité et la solitude, sainte Thérèse juge que c’est au contraire l’activité imposée vraiment par Dieu et exercée dans les conditions voulues par Lui qui, en alimentant son essprit de sacrifice, son humilité, son abnégation, son ardeur et son dévouement pour le règne de Dieu, vient accroître l’union intime de son âme avec notre Seigneur vivant en elle et animant ses travaux, et l’acheminer ainsi vers la sainteté.

    Dom J.-B. Chautard, L’Âme de tout apostolat, E. Vitte, 15e éd., 1937, p. 73.

  • Sacrements et sainteté

    Les sacrements greffent la sainteté sur le terrain de l’humanité de l’homme : ils pénètrent de la force de la sainteté l’âme et le corps, la féminité et la masculinité du sujet personnel.

    Saint Jean-Paul II, Audience générale, 4 juillet 1984, n° 2.

  • Le 1er janvier

    L’année liturgique apparaît jalonnée de fêtes en l’honneur de Sainte Marie. Le fondement de ce culte se trouve dans la Maternité divine de Notre Dame, origine de la plénitude de dons de nature et de grâce dont la très Sainte Trinité l’a embellie. Celui qui aurait peur que le culte à la Très Sainte vierge puisse diminuer l’adoration due à Dieu ferait preuve d’une formation chrétienne bien pauvre, et de peu d’amour filial. Notre Mère, modèle d’humilité, a chanté : Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent (Luc 1, 48-50).

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 291.

  • La vraie sainteté

    Un héros nous donne l’illusion de dépasser l’humanité, le saint ne la dépasse pas, il s’efforce de la réaliser le mieux possible, comprenez-vous la différence ? Il s’efforce de s’approcher le plus possible de son modèle Jésus-Christ, c’est-à-dire de celui qui a été parfaitement homme.

    Bernanos, La liberté pour quoi faire ?

  • La sainteté en tout

    L’acquisition de la sainteté de Dieu est votre vocation assurée ; et c’est là que toutes vos pensées, paroles et actions, vos souffrances et tous les mouvements de votre vie doivent tendre ; ou vous résistez à Dieu, en ne faisant pas ce pour quoi il vous a créé et vous conserve maintenant.


    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret de Marie ou l’Esclavage d’amour de la Sainte Vierge,  n° 3.

  • La vraie sainteté

    « Ce n’est pas en récitant de nombreuses prières, en faisant des neuvaines, en allumant des cierges ou en mangeant du poisson le vendredi que nous répondrons à l’appel du Christ, ni même en assistant à la messe ou en accomplissant certains actes d’abnégation. Toutes ces pratiques sont excellentes dans le contexte de la vie chrétienne ; mais, isolées, elles sont dénuées de tout sens religieux ; ce sont des gestes vides.

    C’est en portant notre croix que nous répondons au Christ, c’est-à-dire en assumant la responsabilité de chercher et  de faire, en tout, la volonté du Père. Voilà ce qui a été essentiel dans la vie du Christ sur la terre, de Sa mort à Sa résurrection. Tout a été fait pour obéir au Père. C’est pourquoi le Christ déclare à chaque chrétien : « Ce ne sont pas tous ceux qui me diront : Seigneur, Seigneur ! qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7, 21).

     

    Thomas Merton, Vie et sainteté, Paris, 1966, p. 44-45.

  • Sainteté

    Le Christ t’a donné le pouvoir d’être comme lui selon tes forces. Ne t’effraie pas d’entendre cela. Ce qui doit te faire trembler, c’est de ne pas être comme lui.

    Saint Jean Chrysostome, In Mattæeum homiliæ 78, 4).

  • Suivre le Christ en vérité

    Suivre le Christ ne peut être une imitation extérieure, parce que cela concerne l’homme dans son intériorité profonde. Être disciple de Jésus veut dire être rendu confirme à lui […], et ainsi le disciple est assimilé au Seigneur et lui est configuré.

     

     

    Bienheureux Jean-Paul II, enc. Veritatis splendor, n° 21.

  • La sainteté pour tous

    Leur expérience humaine et spirituelle [des saints] montre que la sainteté n’est pas un luxe, n’est pas le privilège d’un petit nombre, un objectif impossible à atteindre pour un homme normal ; elle est, en réalité, le destin commun de tous les hommes appelés à être des fils de Dieu, la vocation universelle de tous les baptisés.

     

     

    Benoît XVI, Audience générale, 20 août 2008.