UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire - Page 4

  • Jésus est la Résurrection

    Jésus est la Résurrection

    Lazare.Resurrection.JP.Lemieux.jpg

    Jésus-Christ est le Dieu vivant. C’est pourquoi il répond à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, fût-il mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra point pour toujours. Le crois-tu ? » (Jean11, 25-26). « ‘Quiconque croit en moi, fût-il mort, vivra’ ; fût-il mort de la vie temporelle. ‘Et qui conque croit en moi, ne pourra pas’, de la mort véritable. Ne soyez donc pas hors de vous parce que votre frère est mort ; je suis la résurrection ; seulement croyez : la mort temporelle n’est pas une mort ;- Aisni, en même temps qu’il la console du malheur qui venait de l’atteindre, il ranime son espérance, soit en lui disant que son frère ressuscitera, soit en ajoutant : ‘Je suis la résurrection’, soit en affirmant que, vint-il à ressusciter, puis à mourir une seconde fois, il ne lui arrivera aucun mal. Ce n’est pas cette mort qui est à craindre. Lazare n’est pas mort, et vous ne mourrez pas non plus.

    Saint Jean Chrysostome,  Homélies sur saint Jean 62, 3.

  • Le "sommeil" de Lazare

    Lazare4.jpgLe "sommeil" de Lazare

    « Notre ami Lazare dort, mais je me mets en route pour le réveiller. » Ses disciples lui dirent : « S'il dort, il guérira. » Mais Jésus avait parlé de sa mort, et ils pensaient que c'était du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit clairement : « Lazare est mort ; et je me réjouis à cause de vous de n'avoir pas été là, afin que vous croyiez ; mais allons vers lui » (Jean 11, 11-15). « Dès qu’il leur a déclaré qu’il va non à Jérusalem mais à Béthanie, il ajoute : ‘Lazare dort ; je vais le réveiller de son sommeil.’ Je ne vais pas recommencer mes discussions avec les Juifs et les combattre de  nouveau. Je vais ouvrir les yeux de notre ami à la lumière » (saint Jean Chrysostome, Homélies sur saint Jean 62, 1). Remarquons que Jésus sait ce qui est advenu à Lazare sans que personne l’en ait prévenu. « Tout est à nu et sans masque » à ses yeux (Hébreux 4, 15).

  • La mort de Lazare

    Lazare1.jpgLa mort de Lazare

    "Lorsqu’il eut parlé ainsi, il demeura deux jours dans ce lieu". Pourquoi y demeurat-il ? Afin que Lazare put rendre le dernier soupir et être enseveli ; pour ôter tout sujet de tenir un pareil langage : Il n’a ressuscité qu’un homme qui n’était pas mort. […] Aussi le Christ attend-il que la corruption se soit déclarée et que l’on puisse dire : "Déjà il sent mauvais…" Après cela il dit à ses disciples : "Allons en Judée." Pourquoi Jésus, qui d’ailleurs ne fait point de prédiction pareille, en fait-il une ici ? Ses disciples étaient en proie à uneterreur profonde : c’est pour les rassurer que le Maître leur annonce ce qui doit avoir lieu. Et que lui disaient-ils ? "Les Juifs cherchaient naguère à te lapider [cf. Jean 10, 31], et tu reviens au milieu  d’eux !" Ils craignaient à la vérité encore plus pour eux-mêmes que pour lui, parce qu’ils étaient loin de la perfection. Plus pressé par la crainte que les autres, plus faible aussi et plus incrédule, Thomas s’écrie : ‘Allons-y nous aussi, afin de mourir’ (Jean 11, 16) » avec lui.

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur saint Jean 62, 1.

  • La meilleure part

    La meilleure part

    Marie a choisi la meilleure part – lMartheMarie.J.Beuckelaert.jpg’excellence, dit notre texte latin […]. Non, le Seigneur n’arrachera point Marie à sa contemplation et à son amour ; bien assise, elle a pris place déjà à ce festin de la vie éternelle que le Seigneur est venu offirir à ses hôtes de Béthanie. Il est bon de recevoir Jésus dans sa maison ; il est meilleur encore de recevoir, des lèvres de Jésus, la vérité dans son cœur. Les vrais heureux sont ceux qui recueillent la parole de Dieu et la gardent avec amour, comme un trésor (cf. Luc 11, 28).

    Dom Paul Delatte, L’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ le Fils de Dieu, Sablé, Éd. de l’abbaye de Solesmes, t. I, 1975, p. 534

  • Aller au ciel

    Henri VIII s’était éloigné de Rome en créant un schisme. Commença alors pour les catholiques une période de dure persécution. Le roi fit appeler un jour un groupe de religieux et les menaça :

    Si vous ne vous déclarez pas partisans de ma décision de me constituer en chef de l’Église en Angleterre je vous ferai jeter dans la Tamise.

    Le plus âgé des religieux, homme tempéré et qui savait bien ce qui les attendait, n’hésita pas à rétorquer en son nom et en celui des autres :

    - Seigneur, ce que nous voulons, c’est aller au ciel ; ça nous est égal d’y aller par mer plutôt que par terre…

     Cf. Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 161, p. 108.

  • La sortie du purgatoire

    Peu de jours après (la sentence de condamnation aux bêtes), pendant que nous étions en prière, je parlai malgré moi tout à coup, je nommai Dinocrate. Je fus stupéfaire de n’avoir pas encore pensé à lui et affligée en me rappelant son malheur. Et je reconnus que j’étais maintenant digne d’intercéder pour lui. Je commençais donc à faire pour lui beaucoup de prières et à pousser des gémissements vers le Seigneur. Pendant la nuit, j’eus une vision : je vis Dinocrate sortant d’un lieu ténébreux, où se tenaient beaucoup d’autres personnes ; son visage était triste, pâle, défiguré par la plaie qu’il avait lorsqu’il mourut. Dinocrate avait été mon frère selon la chair, mort à sept ans d’un cancer à la figure, dans des circonstances qui avaient fait horreur à tout le monde. Entre lui et moi je voyais un grand intervalle, que ni l’un ni l’autre ne pouvions franchir. Dans le lieu où se trouvait Dinocrate, il y avait une piscine pleine d’eau, dont la margelle dépassait la taille d’un enfant. Dinocrate se haussait comme pour y boire, et je m’affligeais en voyant cette piscine pleine d’eau, et cette margelle trop haute pour qu’il y pût atteindre.

    Je m’éveillai, et je compris que mon frère souffrait. Mais j’espérais que ma prière adoucirait sa souffrance, aussi ne cessai-je de prier pour lui chaque jour jusqu’à ce que nous fûmes transférés dans la prison Castrensis ; en effet, nous devions combattre dans les jeux que l’on donnait en l’anniversaire de César Géta (fils de l’empereur Sévère). Pendant ce temps, jour et nuit, je pleurais, je gémissais pour Dinocrate.

    Un jour que nous avions les ceps, voilà ce que je vis : Le lieu que j’avais vu plein de ténèbres était plein de lumière, et Dinocrate bien vêtu, bien soigné, joyeux. La plaie du visage semblait cicatrisée et la margelle de la piscine s’était abaissée, elle lui arrivait à mi-corps ; l’enfant y puisait librement. Sur le rebord de la margelle était un vase rempli d’eau, mais elle ne diminuait pas. Quand il fut désaltéré, il s’éloigna et se mit à jouer, en enfant qu’il était. Alors je m’éveillai et je compris que mon frère avait quitté le lieu de souffrance pour aller dans une demeure de joie.

     

    Passio Perpetuae, nos 7 et 8 (Passion de sainte Perpétue).

  • Nativité

    Cieux, prêtez l'oreille ! Terre, écoute avec attention ! Que toute créature, que l'homme surtout soit transporté d'admiration et éclate en louanges : « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Juda »... Quelle plus douce nouvelle pourrait-on annoncer à la terre ?... A-t-on jamais rien entendu de pareil, le monde a-t-il jamais rien appris de semblable ?

    Saint Bernard (+1153)Premier sermon pour la Vigile de Noël.

  • La sortie du purgatoire

     

    Peu de jours après (la sentence de condamnation aux bêtes), pendant que nous étions en prière, je parlai malgré moi tout à coup, je nommai Dinocrate. Je fus stupéfaire de n’avoir pas encore pensé à lui et affligée en me rappelant son malheur. Et je reconnus que j’étais maintenant digne d’intercéder pour lui. Je commençais donc à faire pour lui beaucoup de prières et à pousser des gémissements vers le Seigneur. Pendant la nuit, j’eus une vision : je vis Dinocrate sortant d’un lieu ténébreux, où se tenaient beaucoup d’autres personnes ; son visage était triste, pâle, défiguré par la plaie qu’il avait lorsqu’il mourut. Dinocrate avait été mon frère selon la chair, mort à sept ans d’un cancer à la figure, dans des circonstances qui avaient fait horreur à tout le monde. Entre lui et moi je voyais un grand intervalle, que ni l’un ni l’autre ne pouvions franchir. Dans le lieu où se trouvait Dinocrate, il y avait une piscine pleine d’eau, dont la margelle dépassait la taille d’un enfant. Dinocrate se haussait comme pour y boire, et je m’affligeais en voyant cette piscine pleine d’eau, et cette margelle trop haute pour qu’il y pût atteindre.

    Je m’éveillai, et je compris que mon frère souffrait. Mais j’espérais que ma prière adoucirait sa souffrance, aussi ne cessai-je de prier pour lui chaque jour jusqu’à ce que nous fûmes transférés dans la prison Castrensis ; en effet, nous devions combattre dans les jeux que l’on donnait en l’anniversaire de César Géta (fils de l’empereur Sévère). Pendant ce temps, jour et nuit, je pleurais, je gémissais pour Dinocrate.

    Un jour que nous avions les ceps, voilà ce que je vis : Le lieu que j’avais vu plein de ténèbres était plein de lumière, et Dinocrate bien vêtu, bien soigné, joyeux. La plaie du visage semblait cicatrisée et la margelle de la piscine s’était abaissée, elle lui arrivait à mi-corps ; l’enfant y puisait librement. Sur le rebord de la margelle était un vase rempli d’eau, mais elle ne diminuait pas. Quand il fut désaltéré, il s’éloigna et se mit à jouer, en enfant qu’il était. Alors je m’éveillai et je compris que mon frère avait quitté le lieu de souffrance pour aller dans une demeure de joie.

    Passio Perpetuae, nos 7 et 8 (Passion de sainte Perpétue).

  • L'Ascension

     

    « Pourquoi vais-je à mon Père ? Parce que mon Père est plus grand que moi. Tant que vous m’avez encore sur cette terre, ce qui vous frappe c’est la supériorité de mon Père sur moi. Il faut que je me dérobe à vos regards ; il faut que cette chair mortelle que j’ai prise par amour pour vous, mortels, cesse d’être visible aux yeux des hommes ; il faut vous habituer à ne plus voir ce vêtement dont je me suis couvert par humilité ; je l’emporte cependant jusqu’au ciel, pour vous apprendre ce que vous avez-vous-mêmes à espérer.

    Saint Augustin, Sermon 264, 4.

  • Les hérésies vaincues

     

    À Rome, une Vierge Impératrice ornait l'arc triomphal que le pape Sixte III (432-440) avait fait faire pour la basilique Sainte-Marie-Majeure. En bas de cette mosaïque, il avait fait poser cette inscription : « Vierge Marie, vous avez vaincu toutes les hérésies dans le monde entier. »

    Robert Pannet, Marie dans l'Église et dans le monde, Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1987, p. 45.