« Viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. » L'année mariale se situe, en quelque sorte, à ce point névralgique entre al chute et le sursaut, dans la pénombre entre le moment où la tête du serpent est touchée et celui du talon de l'homme vulnérable est atteint. C'est à ce niveau-là que nous nous trouvons et que nous ne cesserons de nous trouver.
L'année mariale entend être un défi lancé à toute conscience appelée à suivre la voie qui évite la chute, en vue d'apprendre de Marie quel en est le chemin. Ce sera pour ainsi dire un cri intense unique : « Viens au secours du peuple qui tombe ! ». L'année mar. est à mille lieu d'une dévotion sentimentale. Elle est un appel suppliant adressé à notre générosité, pour (...) nous engager sur la voie qui évitera la chute au milieu de tous les périls.
J. Ratzinger, « Le signe de la femme », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 59.