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Art - Page 2

  • 15 septembre : Notre-Dame des douleurs

    Le 15 septembre est la fête de Notre-Dame des douleurs, qui fait suite à la solennité d’hier, célébrant l’exaltation de la Sainte Croix.
    La piété chrétienne célèbre les sept joies et les sept douleurs de Marie. Les sept douleurs sont : la prophétie de Siméon, la fuite en Égypte, Jésus perdu au Temple, le chemin de Croix, la crucifixion, la descente de Croix, la mise au tombeau. L'iconographie représente le cœur de Marie transpercé de sept glaives, c’est sa « transfixion ».
    D’après une séquence allemande du XIVème ou du XVème siècle, dans la famille franciscaine, les sept joies de Marie sont l’Annonciation, la Nativité de Jésus, l’adoration des rois mages, la Résurrection du Christ, son Ascension au ciel, la pentecôte avec la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, l’Assomption de la Sainte Vierge au ciel.
    Ce thème a été largement illustré par les peintres. Signalons, entre autres, la Vierge de douleur (S. Marmion, v. 1425-1489) ; Retable des Sept Douleurs de la Vierge (Q. Metsys, 1465-1530) ; Vierge des sept Douleurs (B. Es. Murillo, 1618-1682) ; Dolorosa (P. de Mena, 1628-1688).
    Les chrétiens célèbrent de même, les joies et les douleurs de saint Joseph, l’époux de Marie et le père nourricier de Jésus-Christ.

  • Mosaïques de Saint-Démétrius (Istanboul)

    Les mosaïques de Saint-Démétrius de Thessalonique sont connues grâce aux travaux entrepris par mon grand-père, Marcel Le Tourneau (1874-1912), à qui le ministère de l’Instruction publique avait confié la mission d’étudier les monuments byzantins de Salonique, au printemps 1907 (lire la suite)

  • Mosaïques de Sainte-Sophie

    Les mosaïques de Sainte-Sophie de Thessalonique sont connues grâce aux travaux entrepris par mon grand-père, Marcel Le Tourneau (1874-1912), à qui le ministère de l’Instruction publique avait confié la mission d’étudier les monuments byzantins de Salonique, au printemps 1907.



Les photographies prises avant l’incendie de 1890 montraient les personnages de la coupole recouverts et cachés aux yeux par des peintures à l’huile représentant des arbres, tandis que le Christ Pantocrator disparaissait sous un papier sur lequel était peinte une inscription coranique et que la Madone de l’abside était invisible.

Marcel Le Tourneau a lu une note le 17 janvier 1908 à l’Académie des Inscriptions dans laquelle il livre le résultat de ses travaux. On en trouvera le texte dans une publication de la Fondation Eugène Piot, Les mosaïques de Sainte-Sophie de Salonique par Ch. DIEHL et M. LE TOURNEAU, Extrait des Monuments et Mémoires publiés par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Premier fascicule du Tome XVI), Paris, Ernest Leroux, Éditeur, 1908, avec treize illustrations et trois planches en couleurs.
  • Mosaïques de Saint-Démétrius (Istanboul)

    Les mosaïques de Saint-Démétrius de Thessalonique sont connues grâce aux travaux entrepris par mon grand-père, Marcel Le Tourneau (1874-1912), à qui le ministère de l’Instruction publique avait confié la mission d’étudier les monuments byzantins de Salonique, au printemps 1907.


    « Les mosaïques de Saint-Démétrius de Salonique, explique Marcel Le Tourneau, forment deux séries distinctes […]. Les unes décorent le mur au-dessus des arcades de la colonnade qui sépare les deux collatéraux de gauche et on peut y joindre une image isolée qui a été retrouvée dans le collatéral de droite. Les autres occupent les faces des deux piliers placés à droite et à gauche de l’entrée de l’abside et elles y semblent accrochées comme de véritables icones. » De la première série, l’auteur relève qu’elle « diffère absolument dans sa conception générale des autres décorations de mosaïque actuellement connues et elle constitue par là un monument à peu près unique ». Les images de l’une et l’autre série semblent être des images votives.

    Comme remarque générale, « l’inventeur » de ces mosaïques note « l’art très savant qui a réglé l’ordonnance générale de la décoration et distribue les valeurs avec une science consommée de la polychromie ».

    Marcel Le Tourneau donne le résultat de ses découvertes dans une publication de la Fondation Eugène Piot, Les mosaïques de Saint-Démétrius de Salonique par Ch. DIEHL et M. LE TOURNEAU, Extrait des Monuments et Mémoires publiés par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Deuxième fascicule du Tome XVIII), Paris, Ernest Leroux, Éditeur, 1911, avec six planches.

  • 18 nov. : dédicace des basiliques St-Pierre et St-Paul

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    Sur la dédicace d’une église, voir mon texte du 9 novembre. Étant donné l’importance des apôtres saint Pierre et saint Paul, qualifiés de « colonnes de l’Église », cette dernière fête la dédicace de l’édifice voué au culte qui leur est dédié, à savoir la basilique Saint-Pierre, à Rome, et la basilique Saint-Paul hors les murs. Cette fête remonte au IVe siècle, où les papes Silvestre et Sirice l’établirent. Elle a été étendue par la suite à l’Église universelle.
    La Liturgie des heures propose comme lecture un passage d’un sermon du pape saint Léon le Grand, le Sermon 82 pour la naissance des apôtres Pierre et Paul : « Aux yeux de Dieu, la mort de ses saints a beaucoup de prix, et aucun genre de cruauté ne peut détruire la religion fondée par le mystère de la Croix du Christ. L’Église n’est pas diminuée, mais agrandie par les persécutions. Et le champ du Seigneur se revêt sans cesse d’une moisson plus riche, lorsque les grains, qui tombent isolés, renaissent multipliés.
    Aussi, ces deux germes magnifiques de la semence divine (saint Pierre et saint Paul), quelle descendance ont-ils fait fructifier : des milliers de saints martyrs ! Rivalisant avec les triomphes des Apôtres, ils sont, dans notre ville, une foule empourprée qui rayonne au loin ; ils la couronnent d’un diadème unique, scintillant de pierreries sans nombre.
    medium_St-Paulhorslesmurs.2.jpgCertes, bien-aimés, une telle protection, que Dieu a prévue pour nous donner un modèle de patience et pour fortifier notre foi, doit nous réjouir d’une façon générale lorsque l’on commémore tous les saints. Mais nous avons raison de nous glorifier avec plus d’allégresse d’avoir des pères aussi éminents : la grâce de Dieu leur a donné une place si élevée parmi tous les membres de l’Église qu’elle les a placés comme les deux yeux dans le corps dont le Christ est la tête.
    Lorsqu’il s’agit de leurs mérites et de leurs vertus, qui surpassent tout éloge, nous ne devons mettre entre eux aucune différence, aucune séparation ; car leur vocation les a rendus pareils, leur labeur les a rendus semblables, leur fin les rendus égaux.
    medium_StPierre.jpgComme nous l’avons éprouvé nous-mêmes, et comme nos anciens l’ont montré, nous croyons avec confiance que nous serons toujours aidés par les prières de nos patrons particuliers pour obtenir la miséricorde de Dieu. Autant nos péchés personnels nous accablent, autant les mériter ces Apôtres nous réconfortent »

  • 9 novembre : dédicace de la basilique du Latran

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    Du latin dedicare, « dédier », la dédicace est la « consécration d’une église, un autel, un cimetière ou un autre lieu, réalisée par l’évêque ou par le prêtre qui en reçoit le droit. Ces lieux deviennent alors sacrés. Le jour de la dédicace d’une église est une fête liturgique. L’Église universelle fête la dédicace de la basilique Saint-Jean-de-Latran, « mère et maîtresse de toutes les églises », en tant que cathédrale de l’évêque de Rome » (D. Le Tourneau, Les mots du christianisme. Catholicisme — Orthodoxie — Protestantisme, p. 202). Cette basilique a été construite par l’empereur Constantin, à la périphérie de la ville encore païenne. La dédicace est célébrée depuis le XIIe siècle.
    Saint Césaire d’Arles montre que par le baptême, nous sommes devenus le temple de Dieu : « C’est nous qui devons être le temple de Dieu, son temple véritable et vivant. Les peules chrétiens ont bien raison de célébrer avec foi la solennité de la Mère Église, car ils savent qu’ils sont renés spirituellement par elle. Si, par notre première naissance, nous étions pour Dieu des objets de colère, par notre seconde naissance, nous sommes devenus les objets de sa miséricorde. […] Dieu a dédaigné faire de nous sa demeure. Par conséquent, mes très chers, si nous voulons célébrer dans la joie l’anniversaire d’une église, nous ne devons pas détruire en nous, par de mauvaises actions, les temples vivants de Dieu. Et je dis cela pour que tous puissent comprendre : chaque fois que nous venons à l’église, nous devons préparer nos âmes pour qu’elles soient telles que nous voulons trouver cette église.
    Tu veux trouver une basilique brillante ? Ne souille pas ton âme par la saleté des péchés. Si tu veux que la basilique soit éclairée, et Dieu aussi le veut, que la lumière des bonnes œuvres brille en nous, et celui qui est aux cieux sera glorifié. De même que tu entres dans cette église, c’est ainsi que Dieu veut entrer dans ton âme, comme lui-même l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux »(Sermon 229).