L’oraison mentale n’est à mon avis autre chose qu’une relation d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec celui dont on se sait aimé.
Sainte Thérèse d’Avila, Vie 8, 5.
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L’oraison mentale n’est à mon avis autre chose qu’une relation d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec celui dont on se sait aimé.
Sainte Thérèse d’Avila, Vie 8, 5.
Pie XII a été unanimement salué parle monde juif,tant pendant la guerre de 40 qu'à sa mort en1958, comme ayant contribué, avec l'Eglise catholique, à sauver des centaines de milliers de Juifs de l'extermination. Il a fallu la parution, en 1963, de la pièce le Vicaire, commandité et contrôlée par le K.G.B., les services secrets de la Russie soviétique, pour faire naître la suspicion sur le rôle effectif du Pontife romain alors qualifié de "pape d'Hitler" et lancer une polémique qui ne s'est pas encore éteinte.
L'intérêt de cet ouvrage est d'apporter un éclairage scientifique sur la question de la part d'historiens et de chercheurs. Outre le professeur Chenaux, spécialiste de la période, l'on appréciera le témoignage de Me Serge Klarsefld, bien connu comme "chasseur de nazi", et peut-être plus encore celui de Gary Krup, au départ résolument anti-Pie XII et dont on saluera l'honnêteté intellectuelle, car il a compris qu'il faisait fausse route et a su rectifier en devenant un ardent défenseur de la cause de Pie XII.
L'ouvrage est introduit par le P. Michel Viot, en tant que président de l'Association "Ecouter avec l'Eglise", qui a organisé le colloque donnant lieu au colloque dont les Actes sont ainsi publiés
Notre père qui êtes aux cieux. Evidemment quand un homme a commencé comme ça.
Quand il m’a dit ces trois ou quatre mots.
Quand il a commencé par faire marcher devant lui ces trois ou quatre mots.
Alors il peut continuer, il peut me dire ce qu’il voudra.
Vous comprenez, moi, je suisdésarmé.
Et mon fils le savait bien.
Qui a tant aimé ces hommes.
Ch. Péguy, Le Mystère des Saints Innocents, Paris, Gallimard, coll. La Pleïade, Œuvres poétiques complètes, p. 698.
Au XIVe s., la fête de l'Annonciation est désormais la grande fête mariale. Mon on ne sépare pas le Fils de la Mère : c'est aussi la fête de la Conception de Jésus. C'est la célébration de l'Incarnation, et de la Maternité divine et virginale de Marie.
Robert Pannet, Marie dans l'Église et dans le monde, Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1987, p. 102.
Regardez une châtaigne. Lorsqu'elle est sur l'arbre, son enveloppe est garnie d'une multitude de piquants. Mais c'est à l'intérieur de son écorce que se développe la châtaigne, d'abord sous la forme d'un liquide laiteux. Elle n'a rien alors qui puisse blesser, rien d'épineux et de dangereux. Elle ne souffre pas des épines qui l'entourent. C'est dans ce milieu très doux qu'elle s'alimente et se réchauffe, qu'elle se développe selon sa nature et selon son espèce. Arrivée à l'âge adulte et brisant sa coque, elle en sort mûre sans être blessée par les aspérités et la rugosité de son écorce. Comprenez ceci : puisque Dieu a permis à la châtaigne d'être conçue, nourrie et formée sous les épines, mais à l'abri de leurs piqûres (...), ne pouvait-il pas préparer un corps humain, dont il voulait se faire un sanctuaire pour y habiter corporellement, de façon à devenir homme parfait dans l'unité de sa personne divine ? Certainement il le pouvait. Si donc il l'a voulu, il l'a fait.
Eadmer (1964-1141).
« Viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. » L'année mariale se situe, en quelque sorte, à ce point névralgique entre al chute et le sursaut, dans la pénombre entre le moment où la tête du serpent est touchée et celui du talon de l'homme vulnérable est atteint. C'est à ce niveau-là que nous nous trouvons et que nous ne cesserons de nous trouver.
L'année mariale entend être un défi lancé à toute conscience appelée à suivre la voie qui évite la chute, en vue d'apprendre de Marie quel en est le chemin. Ce sera pour ainsi dire un cri intense unique : « Viens au secours du peuple qui tombe ! ». L'année mar. est à mille lieu d'une dévotion sentimentale. Elle est un appel suppliant adressé à notre générosité, pour (...) nous engager sur la voie qui évitera la chute au milieu de tous les périls.
J. Ratzinger, « Le signe de la femme », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 59.
Le Seigneur est avec vous ! Il est en vous, Celui qui est partout,
Celui qui est au ciel, Celui qui, dans les profondeurs, et dans toute la création, est le Maître d'œuvre, le Créateur au-dessus des Chérubins, le conducteur du monde au-dessus des Séraphins, le Fils au sein du Père, le Fils unique en votre sein, le Seigneur, d'une façon que seul il connaît.
Il est tout entier partout, et tout entier en vous !
Saint Jean Chrysostome (v. 349-407).
Au sujet de l’efficacité des prières de Marie, il faut rappeler un principe qui s’applique même à la prière de Jésus-Christ. Celle-ci est toujours exaucée en ce qu’elle demande, non pas d’une façon conditionnelle comme il pria au jardin des Oliviers, mais de façon absolue et conforme aux intentions divines bien connues de lui (saint Thomas d’Aquin, Somme théologique III, q.21, a. 4.). Il faut dire de même : Marie par son intercession obtient infailliblement de son Fils tout ce qu’elle lui demande de façon, non conditionnelle, mais absolue en conformité avec les intentions divines, qu’elle n’ignore pas.
R. Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, Les Editions de l’Abeille, 1941, p. 239.
Il fut un temps où il me semblait qu’il fallait limiter la « prière de demande ». Ce temps est passé. Plus j’avance sur le chemin que la Providence m’a indiqué, plus je ressens le besoin de recourir à cette forme de prière, et plus son cercle s’élargit. Du même coup je prends de plus en plus conscience de la prière qui m’environne ; et je sens de plus en plus combien ma dette est grande.
Jean-Paul II, N’ayez pas peur ! André Frossard dialogue avec Jean-Paul II, Paris, Robert Laffont, 1982, p. 46.
Les déséquilibres qui travaillent le monde moderne sont liés à un déséquilibre plus fondamental qui prend racine dans le cœur même de l’homme. C’est en l’homme lui-même, en effet, que de nombreux éléments se combattent. D’une part, comme créature, il fait l’expérience de ses multiples limites ; d’autre part, il se sent illimité dans ses désirs et appelé à une vie supérieure. Sollicité de tant de façons, il est sans cesse contraint de choisir et de renoncer. Pire : faible et pécheur, il accomplit souvent ce qu’il ne veut pas et n’accomplit point ce qu’il voudrait. En somme, c’est en lui-même qu’il souffre division, et c’est de là que naissent au sein de la société tant et de si grandes discordes
Concile Vatican II, constitution pastorale sur le monde de notre temps, Gaudium et spes, n° 10.