Qui ne trouve pas de maître pour lui enseigner comment faire oraison, qu’il prenne ce saint glorieux (elle parle de saint Joseph) pour maître ; elle n’errera pas sur son chemin.
Sainte Thérèse d’Avila, Vie 6, 6, 7, 8.
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Qui ne trouve pas de maître pour lui enseigner comment faire oraison, qu’il prenne ce saint glorieux (elle parle de saint Joseph) pour maître ; elle n’errera pas sur son chemin.
Sainte Thérèse d’Avila, Vie 6, 6, 7, 8.
Ces prières que vous avez la prétention de lui faire entendre, ce sont des prières pour les haricots, des oraisons pour les tomates, des Alleluia pour les topinambours, des Hosanna pour les cougourdes ! (…) Ca ne peut pas monter au ciel, parce que ça n’a pas plus d’aile qu’un dindon plumé.
M. Pagnol, Sermon du curé dans Manon des sources.
«Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal». Nous nous trouvons ici au centre même de ce que l'on pourrait appeler l'«anti-Verbe», c'est-à-dire l'«anti-vérité». Ainsi se trouve faussée la vérité de l'homme, à savoir: ce qu'est l'homme et quelles sont les limites infranchissables de son être et de sa liberté. Cette «antivérité» est possible car, en même temps, est complètement «faussée» la vérité sur ce qu'est Dieu. Le Dieu Créateur est mis en suspicion, et même en accusation, dans la conscience de la créature. Pour la première fois dans l'histoire de l'homme apparaît dans sa perversité le «génie du soupçon». Il cherche à «fausser» le Bien lui-même, le Bien absolu, qui s'est justement manifesté dans l'œuvre de la création comme le Bien qui donne d'une manière ineffable, comme bonum diffusivum sui, comme Amour créateur. Qui peut pleinement «manifester le péché», c'est-à-dire cette motivation de la désobéissance originelle de l'homme, sinon celui qui seul est le Don et la source de toute largesse, sinon l'Esprit, qui «sonde les profondeurs de Dieu» et qui est l'Amour du Père et du Fils? En effet, malgré tout le témoignage de la création et de l'économie du salut qui s'y rattache, l'esprit des ténèbres(142) est capable de montrer Dieu comme un ennemi de sa créature et, avant tout, comme un ennemi de l'homme, comme une source de danger et de menace pour l'homme. Ainsi, Satan introduit dans la psychologie de l'homme le germe de l'opposition à l'égard de celui qui, «depuis l'origine», doit être considéré comme ennemi de l'homme, et non comme Père. L'homme est poussé à devenir l'adversaire de Dieu!
Jean-Paul II, encyclique L’Esprit Saint dans la vie de l’Eglise et du monde, 18 mai 1986, nos 37-38.
Il n’est pas juste de dire que les pécheurs dans l’enfer soient privés de l’amour de Dieu. Mais l’amour agit de deux manières différentes : il devient souffrance dans les réprouvés et joie dans les bienheureux.
Isaac de l’Etoile, Homel. spirit.11, 1.
Eprouver un besoin immédiat de s’en sortir et recourir à Dieu en désespoir de cause ne fait pas de l’homme un croyant ! C’est plutôt dans les situations de joie, de paix, quand on a le sentiment d’être comblé, que l’envie de se tourner vers Dieu dans la prière est la plus sincère. Je crois que la sincérité de « rendre grâce » est plus forte que l’appel d’urgence ! Prier en cas de besoin est une forme d’instrumentalisation de l’idée de Dieu. La démarche de celui qui rend grâce a plus de noblesse. Il a obtenu ce qu’il voulait, il remercie : c’est plus gratuit.
N. Sarkozy, La République, les religions, l’espérance, Paris, Cerf, 2004, p. 43.
Mon Dieu, si vous existez faite que je vous connaisse.
Charles de Foucauld, octobre 1886.
La prière n’est vraie que lorsqu’elle est supplication pure, c’est-à-dire lorsqu’aucune présomption consciente ou inconsciente ne vient s’y mêler et que nous sommes persuadés jusqu’au fond de nous-mêmes de notre impuissance absolue à réaliser par nos seules forces le bien que nous implorons pour nous ou pour les autres.
G. Thibon, Notre regard qui manque à la lumière, Paris, Amiot-Dumont, 1955, p. 63.
L’enfer, c’est le ciel en creux.
Barbey d’Aurevilly.
Nous qui sommes toujours dans le Christ, c’est-à-dire dans la lumière, nous ne devons jamais cesser de prier, pas même pendant la nuit (…). Nous autres, mes très chers frères, qui sommes toujours dans la lumière du Seigneur, qui avons présent et maintenons continuellement ce que nous avons commencé à être un jour par le don de la grâce, nous devons nous rendre compte que la nuit est jour (…). Les heures nocturnes ne produisent aucune cassure dans nos prières.
Saint Cyprien, De Dominica oratione 35.
Lisez cet article sur l'introduction de la théorie du "gender" au lycée