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  • Que disent les évangiles apocryphes ?

    Les évangiles apocryphes, qui ont proliféré dans l’Église au IIème siècle et par la suite, se ramènent fondamentalement à trois groupes : ceux dont nous ne conservons que quelques fragments écrits sur du papyrus et qui ressemblent assez aux Évangiles canoniques, ceux que nous conservons intégralement et qui font un récit pieux de choses sur Jésus et la très sainte Vierge, et ceux qui mettent sous le nom d’un apôtre des doctrines étranges distinctes de ce que l’Église croyait parla véritable tradition apostolique. (lire la suite)

  • Qu'est-ce que l'Édit de Milan ?

    Au début du IVème siècle, les chrétiens furent de nouveau durement persécutés. L’empereur Dioclétien, et Galère avec lui, lancèrent en 303 ce qui est connu comme la « grande persécution », pour tenter de restaurer l’unité de l’État, menacée à leur avis par la croissance continuelle du christianisme. Ils ordonnèrent, entre autres, de démolir les églises des chrétiens, de brûler les exemplaires de la Bible, de mettre à mort les autorités ecclésiastiques, de priver tous les chrétiens de charges publiques et de droits civiques, (lire la suite)

  • Quelles étaient les affinités politiques de Jésus ?

    Jésus a été accusé auprès de l’autorité romaine de promouvoir une révolte politique (voir Luc 23, 2). Pendant que le procurateur Pilate délibérait, il a fait l’objet de pressions pour qu’il condamne Jésus au motif suivant : « Si c’est celui-là que tu libères, tu n’es pas ami de César : quiconque se fait roi se déclare contre César » (Jean 19, 12). C’est pourquoi dans le titre de la croix qui indiquait le motif de la condamnation, il est écrit : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs. »
    Ses accusateurs ont pris pour prétexte (lire la suite)

  • Le Graal

    Qu’est-ce que le saint Graal ? Quels sont ses rapports avec le saint Calice ?


    Étymologiquement, le mot graal vient du latin tardif gradalis ou gratalis, qui dérive du latin classique crater, vase. Dans les livres de chevalerie du Moyen Âge il est présenté comme (lire la suite)

  • Évangiles canoniqueset évangiles apocryphes

    Les Évangiles canoniques sont ceux que l’Église a reconnus comme transmettant de façon authentique la tradition apostolique et comme étant inspirés par Dieu. Ils sont au nombre de quatre et de quatre seulement : Matthieu, Marc, Luc et Jean. C’est ce que propose expressément saint Irénée de Lyon, à la fin du IIème siècle (Adversus hæreses 3, 11, 8-9) et ce que l’Église a maintenu (lire la suite)

  • Était-il normal que tant de femmes entourassent Jésus ?


    L’attitude et l’enseignement de Jésus accordaient à la femme une dignité qui contrastait avec les coutumes de l’époque, et s’est maintenue dans la première communauté chrétienne, comme on peut le voir dans le Livre des Actes des apôtres et dans les lettres du Nouveau Testament.
    Bien qu’il existât des différences entre les classes élevées et les classes populaires, ce qui était habituel, c’était que la femme ne joue aucun rôle (lire la suite)

  • Jésus a-t-ilvoulu réellement fonder une Église ?

    La prédication de Jésus s’adresse en premier lieu à Israël, comme il la dit lui-même à ceux qui le suivaient : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15, 24). Dès le début de son activité, il invite tout le monde à la conversion : « Le temps est révolu, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1, 15). Cependant cet appel à la conversion personnelle n’est pas conçu dans un contexte individualiste, mais vise continuellement à réunir l’humanité dispersée pour constituer le Peuple de Dieu qu’il est venu sauver (lire la suite)

  • Jésus d'après les sources romaines et juives


    Les premières mentions de Jésus dans des documents littéraires en dehors des écrits chrétiens se trouvent chez des écrivains grecs et romains qui ont vécu dans la deuxième moitié du Ier siècle ou la première moitié du IIème siècle, très près par conséquent des événements.
    Le texte le plus ancien qui mentionne Jésus, bien que de façon implicite, a été écrit par un philosophe stoïcien (lire la suite)

  • Comment expliquer les miracles de Jésus ?


    Au nombre des accusations les plus anciennes portées par des Juifs et des païens contre Jésus se trouve celle d’être un magicien. Au IIème siècle, Origène réfute les accusations de magie que Celse faisait du Maître de Nazareth et auxquelles font allusion saint Justin, Arnobe et Lactance. Des traditions juives qui peuvent remonter au IIème siècle contiennent elles aussi des accusations de sorcellerie. En tout cas, on n’affirme pas qu’il n’aurait pas existé ni qu’il n’aurait pas réalisé des prodiges, mais (lire la suite)

  • La substance du message chrétien

    Elle consiste en l’annonce de Jésus-Christ. Il est la bonne nouvelle (l’évangile) que les apôtres ont proclamée dès le début, comme saint Paul l’écrit : « Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé et que vous avez reçu, auquel aussi vous êtes restés fidèles, par lequel aussi vous serez sauvés […]. Je vous ai, en effet, transmis tout d’abord ce que moi-même j’avais reçu : que le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; qu’il a été mis au tombeau et qu’il est ressuscité le troisième jour (lire la suire)