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4ème mystère glorieux : l’Assomption de la Sainte Vierge

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Aucun texte du Nouveau Testament ne nous donne une quelconque indication sur la fin de la vie de la Vierge Marie. Selon une certaine tradition, les apôtres se trouvèrent tous auprès d’elle quand le moment vint où elle devait quitter ce monde. Mais nous ignorons tout de l’événement, au point que nous ne savons pas si Marie est morte ou si elle est partie dans son sommeil. Les chrétiens d’Orient parlent de préférence de la Dormition de Marie : ce serait dans son sommeil, sans passer par l’étape de la mort, qu’elle aurait rejoint son Fils au ciel avec son corps. Les théologiens avancent des raisons de convenance aussi bien en faveur de la mort que de la dormition. L’Église n’a pas tranché, car peu importe en définitive.
Ce qu’elle a défini comme vérité de foi, en revanche, c’est que « l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste » (Pie XII, encyclique Munificentissimus Deus, 1er novembre 1950).
En raison du rôle singulier qu’elle joue dans la Rédemption, Marie, qui avait déjà été préservée du péché originel en vue de sa Maternité divine, entre la première au ciel avec son corps, à la suite de son Fils, anticipant la résurrection des corps qui interviendra à la fin du monde.
C’est un privilège qui, d’un certain point de vue, récompense sa fidélité exemplaire et sa participation unique à la Croix de son Fils.
medium_Assomption.Tintoret.jpgNotre Seigneur a dit à ses apôtres : « Je m’en vais vous préparer la place » au ciel (Jean 14, 2). Marie peut en dire autant, elle dont le cœur maternel vibre pour le salut éternel de ses enfants, de ceux qu’elle a accueillis comme enfants au Calvaire (cf. Jean 19, 26-27).
Du ciel, elle exerce son pouvoir d’intercession, qui n’est pas mince. Saint Josémaria Escriva faisait remarquer que Marie n’ayant jamais dit « non » à son Fils, celui-ci ne peut pas refuser ce qu’elle lui demande. Et comme l’Église voit en Marie la Médiatrice de toutes les grâces, allons avec confiance vers celle qu’elle invoque aussi comme la « toute-puissance suppliante ».
medium_Assomption.Veronese.jpgLa prière confiante à Marie sera certainement exaucée. C’est toujours par Marie que l’on va et que l’on « revient » à Jésus » (saint Josémaria, Chemin, n° 495). Et le Memorare, le « Souvenez-vous », attribué à saint Bernard, nous conforte dans cette assurance : « Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné. Animé de cette confiance, Ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen. »
Si toute l’Église fête l’Assomption avec solennité, cette célébration nous touche davantage encore en tant que Français, puisque Marie, sous cette invocation de son Assomption, est la patronne principale de la France depuis le vœu de Louis XIII (voir la note du 15 août 2006).

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